La “gauche” américaine est maintenant complètement exposée comme un animal dément, vicieux, abusif et d’un narcissisme traumatisant. – Celia Farber
Par James Howard Kunstler – Le 25 Octobre 2024 – Source Clusterfuck Nation
Entendez-vous ce coup de sifflet solitaire ? Wooooo-wooooo ! C’est le dernier train pour Palookaville qui entre en gare. À cette heure tardive, deux passagers montent à bord : Kamala Harris, jeans et blazer de maman, yeux rouges et rhumatisants, qui a déjà bu du chardonnay. Et un vieux monsieur à barbiche, vêtu d’un costume rouge-blanc-bleu coloré mais miteux, connu depuis longtemps sous le nom d’« Oncle Sam ».
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, il y a des élections, elles sont même imminentes. Tout le monde semble s’accorder à dire que Kamala a tout gâché. Elle est incapable de répondre à des questions simples posées par de sympathiques présentateurs des « chaines d’info ». Cacher l’agenda de quelqu’un d’autre est une tâche difficile, voyez-vous. Tout ce qu’elle peut faire, c’est glousser ou simuler et, avouons-le, cela devient vite humiliant. La joie s’est transformée en désespoir. Son billet poinçonné dit « aller simple ».
Qui a eu l’idée, au QG du parti, de la faire participer à ce concours ? Elle aimerait bien le savoir, tout en regardant par la fenêtre les tristes lumières des petites villes qui défilent – East Chugwater, Erehwon, Tanktown, Loserville, jusqu’au bout de la ligne, dans la nuit. Comment ont-ils réussi à l’arracher au confort de l’Observatoire naval, où elle était confortablement installée à regarder des séries romantiques sur Netflix avec Doug, des chardonnays à la demande et tous les Doritos qu’une femme peut manger. Elle était une amoureuse, pas une combattante, se répète-t-elle, mais l’auto-consolation ne suffit pas.
L’oncle Sam est assis stoïquement cinq sièges derrière elle. Il est résigné, sachant très bien pourquoi il est lui aussi dans ce train. Son propre pays l’envoie en exil après qu’il l’ait escroqué de son histoire et de sa postérité. Il ne reconnaît même plus l’endroit. Qu’est-il arrivé à la ville aux grandes épaules de Sandberg ? Qui a transformé la plaine fruitière en un enfer de boutiques et de pots d’échappement ? Comment les héros d’Iwo Jima se sont-ils transformés en une légion d’influenceurs TikTok aux visages percés et aux cerveaux brouillés ? Lorsque le train arrivera, il n’a nulle part où aller. Peut-être dormira-t-il dans un fossé.
Vous entretenez ces idées hallucinatoires lugubres malgré l’enthousiasme suscité par le triomphe apparent de Donald Trump sur l’adversité – assassinats bâclés, affaires judiciaires ourdies par des nigauds malveillants, calomnies générées par des blobs, conspirations, opérations et canulars à foison. Et pour Halloween, ils lui ont peint une moustache hitlérienne, juste pour le plaisir. Il reste à voir quelles merveilles de magie électorale ont été concoctées par Marc Elias, Esq, artiste suprême de la guerre juridique, destructeur de la foi de la nation en elle-même.
Mais disons que Trump pourrait surmonter même la fraude électorale épique prévue pour remporter le prix. Que se passera-t-il alors ? Vous avez le droit d’être nerveux. L’armée, en vertu de la directive 5240.01 du ministère de la défense, vient d’être autorisée à vous abattre. C’est nouveau. N’est-ce pas un moment étrange de l’histoire pour une telle action ? À quoi s’attendent-ils, d’ailleurs ? Et, au fait, qui est exactement le varlet dans la chaîne de commandement qui a émis cette directive ? (Ou est-ce qu’elle a simplement jailli de la masse dirigeante comme un gaz sulfureux provenant d’une fumerolle de Yellowstone ?)
Les personnes de bonne foi ont des raisons de croire que le pays est sur le point de voler en éclats. Autre coïncidence étrange, une organisation appelée Armed Forces Communications and Electronics Association International (AFCEA) a programmé un « exercice simulant une cyber-attaque sur des infrastructures critiques » pour le 5 novembre à Atlanta, en Géorgie. C’est le jour des élections. Dans un gros swing-state. Qui a eu cette idée ? N’y a-t-il pas déjà assez de choses qui pourraient mal tourner pour qu’un crétin traître doive encore augmenter le risque de fiasco ? Ou s’agit-il d’une couverture pour un nouveau coup de poker avec les votes de la Géorgie ? C’est le genre de choses qui tracasseront l’esprit de ce pauvre vieil Oncle Sam lorsqu’il essaiera de s’endormir dans ce fossé de drainage à la limite de Palookaville.
Ou peut-être sommes-nous en train d’assister à un fabuleux morceau de ce que George W. Bush appelait autrefois la « stratégie » du Parti du chaos. Cinq minutes après l’élection de Trump, une main invisible actionne un petit bouton quelque part dans le système bancaire, ce qui a pour effet de bloquer l’économie si durement et si rapidement qu’en 2025, la Grande Dépression des années 1930 ressemblera à une cuisson de palourdes dans les Hamptons …. Pendant les quatre prochaines années, nous deviendrons un pays sans argent et sans moyen d’en générer… et MAGA / MAHA se retrouvera à sucer des œufs dans le froid et l’obscurité jusqu’en 2028, date à laquelle le Parti démocrate reviendrait en mode maoïste intégral, chevauchant une cavalerie de licornes pour nous sauver… Non… Ils ont tout simplement foiré.
Il est donc plus probable que nous assistions au suicide du Parti démocrate. Même CNN commence à s’en éloigner, comme d’une assemblée de lépreux. Ils sentent l’odeur de la nécrose. De plus, leur propre instinct de survie s’est mis en marche. Ils ont une entreprise à gérer. Ils veulent être là pour couvrir le procès pour trahison d’Alejandro Mayorkas, ce qui ne manquera pas de faire remonter leur taux d’audience. Peut-être même que Kamala Harris sera appelée à témoigner et que nous découvrirons ce qui se passait à la Maison Blanche à l’été 2024, lorsque « Joe Biden » – vous vous souvenez de lui ? – s’agitait comme un BB dans une caisse d’emballage, réclamant sa glace, et que plus personne n’était là pour l’entendre.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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