Autrefois puissance militaire incontournable, l’Angleterre semble aujourd’hui être passée au second plan dans les relations internationales… Mais qu’en est-il réellement ? Et à l’intérieur, que penser de la police britannique ?
La nostalgie d’une gloire passée
Ce que l’on ressent lorsque l’on se penche sur la situation militaire au Royaume-Uni en 2024, c’est un sentiment de nostalgie qui touche à la fois la population et le gouvernement… Cela peut se comprendre. Avant la première guerre mondiale, le pays administrait un quart de l’humanité. Cette grandeur passée reste palpable dans le pays. Trafalgar Square, décrite ici par l’équipe de Bonjour Londres, montre bien la fierté du peuple britannique envers son histoire et son armée.
Seulement, depuis les années 40, les Etats-Unis ont pris le relais en devenant la première force militaire du monde. La Russie, la Chine et l’Inde sont les autres grandes puissances qui ont supplanté la puissance anglaise.
Une place toujours centrale
Être la quatrième puissance militaire mondiale n’est tout de même pas rien… Le pays pèse toujours dans la situation géopolitique internationale. Cela s’est notamment ressenti lors de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.
Le Royaume-Uni s’est immédiatement posé en protecteur de l’Ukraine, quitte à devoir rompre durablement les liens avec Moscou. Aujourd’hui encore, l’Angleterre apporte fréquemment son aide à l’Ukraine. En septembre dernier, le pays a notamment apporté une aide de 800 000 millions de dollars, sans compter la livraison d’équipements. Au début du conflit, le pays s’était engagé à verser 3.9 milliards de dollars par an.
Une armée désavouée par son peuple ?
L’invasion russe a été une secousse pour l’armée britannique, notamment pour son général en chef, qui a comparé la situation actuelle avec les deux guerres mondiales du 20e siècle. Le chef de l’armée britannique a même annoncé en janvier 2024 que seules les armées « citoyennes » seraient en mesure de protéger le mode de vie occidental… Il suggérait donc que le pays pourrait avoir besoin de mobiliser les civils si la situation ne s’améliorait pas. Pour comprendre cette réaction, il faut savoir que, malgré son budget, l’armée britannique compte trois fois moins de soldats que l’armée française.
Mais la population ne voyant pas les choses de cette manière, le gouvernement a rapidement tempéré ces déclarations en affirmant que l’armée britannique resterait toujours une armée de volontaires.
Police anglaise : un exemple ?
Terminons cette brève analyse en évoquant la police britannique, qui a pu être prise en exemple par le passé. Il faut en effet savoir que la très grande majorité des policiers en Angleterre (environ 95%) n’a pas d’arme à feu. Entre 2016 et 2017, la police anglaise n’a ouvert le feu qu’à 10 reprises seulement.
Le modèle britannique a donc été mis en avant par certains politiques français lors d’événements comme la mort de Nahel. Seulement, d’autres faits divers ont suivi… Notamment l’attaque au couteau ayant coûté la vie à deux enfants et blessé une dizaine de personnes à Southport cet été.
Source : Quentin
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