La Terre est au centre de notre univers, tout comme l’homme. Que Saturne ait des anneaux ou non, qui s’en préoccupe sinon l’homme ? Et qui peut réellement le voir ? Est-ce exact parce qu’un groupe d’hommes l’a décidé à un moment donné, selon leur vision et leur science ? Nous sommes si imbus de nous-mêmes que nous n’avons pas vraiment évolué, car en vérité, l’évolution est un mythe ou un mensonge, si l’on veut. La religion n’a pas besoin de se défendre. C’est difficile à comprendre, mais Dieu ou la vérité n’a pas besoin de notre regard ni de notre appréciation de son existence ou de ses attributs.
Si vous lisez des auteurs critiques de la religion, vous pourriez penser que tous les auteurs ou toute une époque sont contre celle-ci. Il est vrai que le pouvoir de la presse et de l’édition a changé les mentalités. Les gens, souvent simples d’esprit, se sont laissés influencer. Non pas qu’ils aient réellement cru ce qu’ils pensaient, mais leurs esprits ont été façonnés par des pamphlets, des gazettes et des tracts.
La dégradation des mœurs observée n’est pas le résultat d’une lente maturation, mais plutôt d’une avancée rapide, alimentée par la société industrielle des 19e et 20e siècles qui créait les condition de l’esclavage et les faux moyens d’y remédier. Cette période s’est nourrie de populations déracinées, souvent peu soucieuses de la morale et des bonnes mœurs. Ces conditions ne sont pas universelles M. Reynouard.
La franc-maçonnerie, bien qu’elle se présente comme une philosophie, a choisi de combattre la religion chrétienne, prétendument pour le bien, mais avec un zèle indéniable. Si les francs-maçons aspiraient à un ordre céleste, cela n’était pas incompatible avec l’Église. Alors pourquoi s’opposer à elle ? Les francs-maçons ont été manipulés par leurs maîtres corrompus. Depuis ses débuts c’est une supercherie, frisant le ridicule comme l’ont bien saisi M. S. Blet et A. Soral.
La science n’est ni un progrès ni une réfutation de la religion ; c’est une nouvelle forme de religion, mais sans Dieu, donc sans envergure, sans dépassement de soi et sans au-delà. Détachée du bien et du bon, elle se concentre uniquement sur la recherche, aujourd’hui obsédée par le profit, car phagocytée et contrôlée par la finance. La franc-maçonnerie est une sorte de syncrétisme, un paganisme revisité. La relation à la nature ou l’universalisme ont toujours existé, au sein de la religion chrétienne, ils en sont le coeur. Où sont alors le changement, l’avancée ?
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