Quand les intérêts de la dette bouffent la France
Barnier doit trouver 60 milliards pour équilibrer les comptes publics. Il pourrait demander ce fric à la Banque (ça recouvre les assurances) mais les grands prêteurs ne sont pas prêteurs : ils veulent leurs intérêts.
Et par un miracle arithmétique, les économies que les Français doivent faire in fine correspondent aux intérêts de la dette. Il y a comme un transfert de richesse, n’est-ce pas ?
Pour calmer la foule, Barni a dit que seuls les riches payeront, en augmentation d’impôts notamment. Oui, mais la définition du riche, c’est celui qui a les moyens de défiscaliser, c’est-à-dire d’échapper à la frappe fiscale. Cela vaut pour les particuliers comme pour les grandes entreprises.
Arthur Ouin Ouin a déjà quitté la France depuis le 30 décembre 2013. Sa nouvelle adresse est située dans la commune huppée d’Uccle (quartier du sud de Bruxelles).
Le bourgmestre de cette commune a d’ailleurs confirmé son installation début 2014. Arthur est un menteur. pic.twitter.com/18W9ffmSSO
— Encore fallait-il que je le susse (@AmarilloLeones) October 8, 2024
À la fin, ce sont toujours les mêmes qui payent : les pauvres (les étudiants en chient), les moyennement pauvres et les moyennement riches, car ils sont la majorité, et que le pouvoir se dit qu’en leur retirant un petit peu à tous, ça se verra moins. C’est comme l’inflation qui est soi-disant retombée à rien du tout, alors que les prix sont restés très hauts, forçant les Français à s’endetter pour conserver leur niveau de vie, ou à faire des coupes franches dans leur budget.
Paupérisation à tous les étages
Quand Barni tape de 5 milliards les maires des 450 plus grandes villes de France, c’est évidemment en baisse des services publics que ça va se ressentir. Concrètement ? Moins de ramassage de poubelles, moins de flics dans les rues, moins de lumière dans les villes le soir. Pour exemple, la facture énergétique de la ville de Lyon a bondi de 25 millions d’euros à cause de notre politique européiste antinucléaire, avec laquelle sont pourtant d’accord les écolos qui dirigent la ville…
On connaît la musique oligarchique. Les édiles refusent, mais ils ne sont pas à Paris et n’ont pas le pouvoir. Les maires aboient, la rigueur passe.
Quelle que soit la méthode, c’est toujours le cochon de payant qui morfle, surtout s’il est solvable. En 2025, nos factures d’électricité vont exploser, malgré la baisse du prix du « brut » électrique : l’État doit se refaire la pelote sur le dos des usagers, et la facture d’électricité est un bon moyen de ponction sans défense possible. On peut vous dire : on a essayé. Mais le médiateur de l’Énergie fait partie du système…
La classe moyenne productive est en train d’être pilonnée par le pouvoir qui est aux mains de la Banque. Cela inclut les grandes entreprises, on peut dire aussi L’Argent, comme sous Zola.
Conséquence politique : là où l’État se retire (sous forme de services publics), le RN avance. Toutes proportions gardées, c’est un peu comme la mafia en Italie : là où l’État est faible, la mafia est forte. On espère juste que le RN sera une bonne mafia pour les Français.
En réalité, Barni n’est pas là pour sauver la France, il est là pour accompagner en douceur la démolition programmée de notre pays.
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