Traiter les immigrants comme des pommes pourries

Traiter les immigrants comme des pommes pourries
Traiter les immigrants comme des pommes pourries

Immigration

Parler des deux côtés de la bouche

Pour être bien honnête, je vous avoue que le dossier de l’immigration au Québec m’a toujours laissé un certain goût amer dans la gorge en raison de la place souvent disproportionnée que les immigrants occupent dans toutes les sphères de la société, notamment le logement, les soins de santé et l’éducation.

Or, lors de son passage en France, le premier ministre du Québec, François Legault, a lancé qu’il songeait à obliger la moitié des demandeurs d’asile dans la province à s’installer à l’extérieur du Québec. Une déclaration très mal accueillie par bon nombre d’analystes politiques… Et pour cause!

À mon sens, François Legault dépasse outrageusement les limites du raisonnable en traitant les demandeurs d’asile comme des pommes pourries. Qu’on soit en faveur ou contre la présence, disons-le en trop grand nombre, des immigrants au Québec, il n’en demeure pas moins que chacun d’eux incarne une personne humaine au sens de la Charte des droits et libertés de la personne.

Depuis des mois, François Legault martèle Justin Trudeau qu’il exige que l’entrée des demandeurs d’asile au Québec soit coupée de moitié, et sa demande demeure lettre morte. Conséquemment, peut-être serait-il temps qu’il s’assoit avec ses homologues provinciaux pour tenter de trouver un terrain d’entente eu égard à un équilibre des demandeurs d’asile au Canada. Comme dirait l’autre, c’est une simple question de gros bon sens!

Parler des deux côtés de la bouche

Le conflit au Moyen-Orient atteindra dans quelques jours un an depuis l’attaque du Hamas sur Israël et, depuis lors, les répliques ne cessent de se manifester. Et de surcroît, Israël a entrepris des attaques contre le Hezbollah au Liban, et l’Iran a lancé des missiles sur Israël. De toute évidence, une escalade meurtrière est imminente.

Depuis les tout débuts du conflit, le président Biden fournit des armes à profusion à Benyamin Netanyahou, arguant la proximité que les deux pays entretiennent entre eux depuis des décennies. Et, du même souffle, le président américain clame à tout vent qu’il est prioritaire d’entamer un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, et libérer les otages.

J’ai toujours ressenti une hostilité viscérale envers l’interventionnisme des États-unis en matière de politique internationale. Toutefois, là où le paradoxe choque avec le plus d’incohérence, réside dans le fait que Biden parle des deux côtés de la bouche… une stratégie qui contribue à augmenter la fourniture d’armement «défensif» à Israël au même moment où Netanyahou vient d’assassiner par les armes le chef du Hezbollah.

Henri Marineau, Québec

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