Note de la rédaction de Profession-Gendarme :
Beaucoup de nos camarades Gendarmes et Collègues Policiers, actifs ou retraités, seront je pense très choqués d’un tel comportement de la part d’un policier qui visiblement monte dans les tours tout seul et n’est pas capable de se maitriser. Ce comportement est totalement à l’opposé de ce qu’on attend d’un “Gardien de la Paix” qui devrait avoir en toutes circonstances la maitrise de soi. Ceci rejaillis sur l’ensemble des uniformes que nous portons. (Police-Gendarmerie)
Sans préjuger du Fond de cette affaire, nous pouvons affirmer, sans nous tromper, que la Forme n’y est pas du tout.
Nous souhaitons que les autorités supérieures de cet « individu » prennent les mesures nécessaires afin que ce genre de comportement ne se reproduise plus.
Nous invitons l’ensemble de nos lecteurs à ne pas faire d’amalgame car ceci ne représente aucunement l’image de la Police Nationale chargée de la Protection du Citoyen.
A noter que Mme Claire Petit-Demange a été emmenée au commissariat menottée et après 24 heures de garde à vue est poursuivie pour outrage et rébellion. Au vu de la vidéo ci-dessous chacun jugera du bien fondé ou pas de cette infraction…
communiqué contexte de l’agression de policiers du 26 aout 2024
Dans le cadre d’un harcèlement opéré par les services vétérinaires de la Savoie à l’encontre de Mme Barbara Renck, je suis intervenue à ses côtés en tant que conseil juridique dans l’affaire de l’enlèvement de ses deux chevaux Kiss et Loustic.
Mme Barbara Renck est une professionnelle respectée dans le monde du cheval. Toute sa vie professionnelle et privée a été consacrée au cheval et au bien être des animaux. Elle est la propriétaire d’une vingtaine de chevaux. Elle est d’abord impliquée depuis adolescente dans le milieu puis dirigeante d’un centre équestre depuis plus de vingt ans.
Je suis la vétérinaire du centre depuis des années.
Mme Barbara Renck fait l’objet d’un harcèlement de la part des services vétérinaires de la Savoie depuis de nombreuses années. En tant qu’ancienne victime des agissements de ces mêmes services vétérinaires nous ayant tués une vingtaine de chiens ( mon mari est musher, il gère un élevage de chiens de traineau ) et mutilés plus de 100 autres pendant des mois en 2015, l’état ayant été condamné par le tribunal administratif dans plus de 11 procédures, nous avons souhaité partager notre expérience et nos connaissances afin d’aider Mme Barbara Renck à sortir de cette tourmente.
Les deux chevaux Kiss et Loustic vivaient dans un parc pour l’hiver au-dessus du lieu d’habitation de Barbara, il sont nourris et abreuvés tous les jours. Une semaine avant sont retrait Loustic a eu un grave problème de santé entrainant un amaigrissement conséquent.
Le garde champêtre de la région connu pour ses comportements harcelant plus que répréhensibles envers les habitants s’est rapproché des services vétérinaires et leur a transmis des rapports officieux sur l’entretien des deux chevaux ( sans aucune compétence ni qualité à agir dans le domaine) . Suite à un premier passage inopiné, sans aucun avertissement de la propriétaire, sans accord de la propriétaire, sans témoin impartial de leur intervention, les agents des services vétérinaires ont mis en demeure Barbara de réaliser un certain nombre de mesures. Elle s’est opposée à cette mise en demeure par acte déposé directement en main propre auprès des services vétérinaires, du garde champêtre et des gendarmes. Aucune contestation motivée n’a été apportée de la part des services vétérinaires, ils se sont tout simplement emparés des deux chevaux de manière irrégulière, profitant de l’isolement du parc, pour agir en toute tranquillité.
pièce 1
Un rapport d’intervention émanant des services vétérinaires a été notifié par la gendarmerie de Bourg Saint Maurice, trois jours après l’enlèvement, indiquant aussi le lieu de détention des animaux.
pièce 2
Une plainte pour vol a été déposée par Mme Barbara Renck qui a été entendue dans ce cadre en tant que victime le mercredi 11 septembre 2024.
pièce 3
Le rapport mentionnait la restitution des chevaux de plein droit après trois mois en l’absence d’acte juridique produit par le Tribunal d’Albertville concernant une éventuelle décision de placement des animaux selon l’article 99-1 du code de procédure pénale.
Cet acte n’ayant pas été produit, dans le délais des trois mois, Mme Barbara Renck a fait les démarches nécessaires auprès des autorités pour obtenir la restitution des animaux, par mail. Les autorités ont reçus les mails mais n’ont pas souhaité y donner une réponse.
pièce 4
Face a cette absence de réponse et fort d’une confirmation auprès du Tribunal d’Albertville de l’absence de poursuite de la part du Parquet, nous décidons de nous rendre directement dans les locaux des services vétérinaire pour obtenir des informations sur la restitution des animaux.
Un appel téléphonique préalable aux services vétérinaires la semaine qui précède a permis de mettre en évidence que Mme Blandine Bois, technicienne santé animale, département équin, en charge de l’enlèvement des chevaux, ment puisqu’elle prétend qu’il y a bien une ordonnance de placement qui a été produite par la juridiction alors que Mme Renck n’a jamais eu connaissance de ce document et que nous avons eu la confirmation du Tribunal sur ce point le jour même le 21 aout 2024.(deux témoins étaient présents et peuvent corroborer les déclarations des greffières.)
Sur place, à Chambéry, dans les locaux de la DDETSPP, nous sommes invités par l’agent d’accueil à monter au deuxième étage, dans le service santé animale et installation classées. Nous sommes alors interpelés par un agent inconnu des services vétérinaires qui nous informe que personne n’est disponible pour nous renseigner et qu’il faut envoyer un mail pour prendre rendez-vous. Nous lui indiquons que nous avons déjà envoyé plusieurs mails et que nous souhaitons avoir des réponses quant à la restitution des chevaux. L’agent fait alors le tour des bureaux ( ordonnant surement à ces collègues de rester cacher ) et re rentre dans un bureau. Puis le secrétaire du service sort de son bureau et nous indique la même chose, puis nous voyons Mme Blandine Bois assise à son bureau sans aucune activité qui nous répète en boucle qu’elle est trop occupée pour nous répondre.
Un vétérinaire administratif nous invective de quitter les lieux sinon il appel le service de sécurité.
C’est alors que le directeur du service M. Alexandre Blanc Gonnet arrive et échange avec nous sur le problème. Il nous confirme que l’ordonnance de placement des chevaux n’existe pas et qu’il va en référer avec sa direction pour la suite. C’est là qu’intervienne les deux policiers quelques minutes plus tard.
Suite à une discussion entre le policier et le directeur des services vétérinaires, M. Alexandre Blanc-Gonnet et son supérieur hiérarchique le directeur de la DDETSPP de la Savoie, à l’extérieur des locaux, après l’agression policière, M. Blanc-Gonnet confirme au policier et à son directeur que le document n’a pas pu être notifie à Mme Renck puisque ce dernier n’existe pas à ce jour le 26 aout 2024, et qu’ils ne savent plus quoi faire.
( la vidéo complète de l’intervention corrobore tous ces faits).
Par la suite Mme Barbara Renck est entendue en gendarmerie à Bourg Saint Maurice, le 11 septembre 2024, pour lui notifier un document intitulé DECISION DE PLACEMENT D’ANIMAUX article 99-1 code de procédure pénale, daté du 5 juin 2024, et signé de la main de Mme Mathilde LAURENT, procureur de la République d’Albertville , je l’assiste alors en tant que conseil juridique. Nous refusons de signer la réception du document étant dans l’incapacité de l’authentifier étant donné le contexte et le délais entre sa réalisation et sa présentation. Le gendarme refuse de nous donner le document en conséquences . Il nous affirme avoie le document depuis le début de l’été mais n’a pas été en mesure de le présenter à Mme Renck, sans aucune justification.
Mme Renck est entendue le même jour, en tant que victime dans le cadre de sa plainte du mois d’avril, pour le vol de ses chevaux.
Nous n‘avons à ce jour plus aucune nouvelle des chevaux.
Concernant l’agression policière, un signalement à l’IGPN a été réalisé le 3 septembre 2024, qui a donné lieu à l’ouverture d’une enquête confiée à la direction interdépartementale de la police nationale de la Savoie c’est à dire la direction du commissariat de Chambéry. Aucune n’y a été donnée en un mois.
pièce 5
Claire Petit-Demange, le mercredi 2 octobre 2024
liste des pièces jointes
pièce 1: opposition mise en demeure 220424
pièce 2: rapport d’intervention du 26 avril 2024
pièce 3: dépôt de plainte
pièce 4 :mail de demande de restitution
pièce 5: signalement IGPN et procédure
https://www.profession-gendarme.com/./wp-content/uploads/2024/10/Barbara-DDETSPP-220424.pdf
https://www.profession-gendarme.com/./wp-content/uploads/2024/10/Barbara-Proc-020824-resti.pdf
https://www.profession-gendarme.com/./wp-content/uploads/2024/10/mail-Barbara-Proc-ALB-220824.pdf
https://www.profession-gendarme.com/./wp-content/uploads/2024/10/ouverture-IGPN-030924.pdf
https://www.profession-gendarme.com/./wp-content/uploads/2024/10/TEM-BARBARA-DDPP-260824.pdf
https://www.profession-gendarme.com/./wp-content/uploads/2024/10/TEM-CLAIRE-DDPP-260824.pdf
https://www.profession-gendarme.com/./wp-content/uploads/2024/10/TEM-GUY-DDPP-260824.pdf
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