Donald Trump ravive la polémique sur les pratiques financières au Congrès en pointant du doigt les activités boursières de Nancy Pelosi. Les performances exceptionnelles des portefeuilles de certains élus suscitent l’inquiétude et le débat.
L’ex-président Donald Trump a relancé la controverse en accusant Nancy Pelosi, figure emblématique du Parti démocrate, de profiter d’informations privilégiées pour ses investissements personnels. Cette affirmation remet sur le devant de la scène une problématique récurrente concernant l’éthique financière des membres du Congrès américain.
Ces accusations ne sont pas sans fondement historique. En 2011, l’émission d’investigation 60 Minutes s’était déjà penchée sur le cas Pelosi, mettant en lumière sa participation à une introduction en bourse de Visa, alors même qu’une législation impactant le secteur des cartes de crédit était en discussion à la Chambre.
L’interview du célèbre « Loup de Wall Street » par le journaliste Tucker Carlson vient appuyer ces soupçons. Selon lui, la capacité des élus du Congrès à surpasser régulièrement les performances du marché soulève de sérieuses questions sur l’utilisation potentielle d’informations non publiques.
Des exemples concrets alimentent le débat, comme les achats d’actions de Nancy Pelosi dans des entreprises telles que Tesla, Microsoft ou NVIDIA, juste avant l’annonce de décisions politiques favorables à ces sociétés.
Cette affaire met en lumière les failles du système de contrôle éthique au sein du gouvernement américain. Malgré l’existence passée de lois comme le Stock Act, censées prévenir les délits d’initiés au Congrès, l’efficacité de ces réglementations reste questionnable, d’autant plus qu’elles ont été considérablement affaiblies au fil du temps.
La nécessité de renforcer la législation et d’enquêter sur ces pratiques fait débat, mais l’absence d’actions concrètes laisse penser que ce phénomène pourrait être plus répandu qu’on ne le pense dans les cercles du pouvoir à Washington.
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La Voix de la LouisianeNancy Pelosi devrait être poursuivie pour délit d’initié selon Donald Trump
30 sept. 2024 Donald Trump accuse Nancy Pelosi de délit d’initié concernant des transactions boursières suspectes, notamment la vente d’actions Visa juste avant une annonce défavorable. Il affirme qu’elle devrait être poursuivie pour cela et pour son rôle dans les événements du 6 janvier. Le « Loup de Wall Street » confirme que les membres du Congrès, en particulier Pelosi, semblent battre systématiquement le marché dans leurs investissements personnels, suggérant l’utilisation d’informations privilégiées. Des exemples de transactions suspectes de Pelosi sont présentés, incluant des achats d’actions Tesla, Microsoft et NVIDIA avant des décisions politiques favorables. Une enquête de 60 Minutes de 2011 est évoquée, montrant que Pelosi a participé à une introduction en bourse de Visa alors qu’un projet de loi affectant les sociétés de cartes de crédit était en cours d’examen. Pelosi nie tout conflit d’intérêts. Les commentateurs soulignent que ce comportement semble répandu au Congrès et que peu de mesures sont prises pour y remédier.
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