Le 1er octobre, Julian Assange arrivera à Strasbourg pour témoigner devant la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui se réunira de 8h30 à 10h au Palais de l’Europe.
Cette réunion fait suite à la publication du rapport d’enquête de l’APCE sur l’affaire Assange, rédigé par le rapporteur Thórhildur Sunna Ævarsdóttir. Le rapport se concentre sur les implications de sa détention et ses effets plus larges sur les droits de l’homme, en particulier la liberté de journalisme. Le rapport confirme qu’Assange peut être considéré comme un prisonnier politique et demande au Royaume-Uni de mener une enquête indépendante pour déterminer s’il a été exposé à des traitements inhumains ou dégradants.
Sunna Ævarsdóttir est rapporteur général pour les prisonniers politiques et présidente de la sous-commission sur l’intelligence artificielle et les droits de l’homme au sein de la commission des affaires juridiques de l’APCE. Elle souligne que le cas d’Assange est un exemple très médiatisé de répression transnationale. Le rapport examine comment les gouvernements recourent à des mesures légales et extralégales pour réprimer la dissidence au-delà des frontières, ce qui constitue une menace importante pour la liberté de la presse et les droits de l’homme.
Julian Assange est toujours en convalescence après sa libération de prison en juin 2024. Il assiste en personne à cette session en raison de la nature exceptionnelle de l’invitation et pour saluer le soutien reçu de l’APCE et de ses délégués au cours des dernières années. L’APCE a pour mandat de protéger les droits de l’homme et a demandé à plusieurs reprises la libération de Julian Assange lorsqu’il était en prison.
Julian Assange témoignera devant la commission, qui entendra également les conclusions selon lesquelles son emprisonnement a été motivé par des considérations politiques.
Il s’agit du premier témoignage officiel de Julian Assange sur son cas depuis son incarcération en 2019. Sa comparution devant le principal organe européen de défense des droits de l’homme et d’élaboration des traités souligne les implications plus larges de son affaire.
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