<< Celui qui est amené à légiférer doit le faire sans a priori, sans céder à tel ou tel lobby, tout en comprenant bien l’ensemble des enjeux en présence, et sans carcan idéologique étouffant. >> Philippe Douste-Blazy
La méthode classique des détournements de fonds publics se concrétise toujours par des ingénieries politico-économico-financières impliquant le lobbyisme prédateur, le cas de Northvolt serait susceptible d’être une << affaire de haut voltage >> de spoliation :
Faisant face à un « environnement macroéconomique difficile », le fabricant de batteries suédois Northvolt annonce qu’il doit réduire ses effectifs d’environ 20 % à l’échelle mondiale et de 25 % en Suède, ce qui implique la suppression d’environ 1600 emplois dans les installations suédoises du constructeur.
Selon un communiqué publié lundi par l’entreprise, 1000 postes seront abolis à l’usine de Skellefteå, 400 à l’usine de Västerås et 200 autres à Stockholm. Northvolt assure que ces suppressions de postes seront faites dans un cadre de négociations avec les syndicats. L’entreprise emploie présentement 6500 personnes.
Après avoir présenté le 9 septembre dernier un plan de restructuration qui comprenait l’annulation d’un projet d’usine en Suède et la rationalisation de ses opérations, notamment en Pologne et en Californie, Northvolt n’avait pas encore annoncé l’ampleur des pertes d’emplois qui allaient en découler.
(…).
Pour davantage d’information sur ce scandale de << haut voltage >> veuillez consulter :
Northvolt annonce la suppression de 1600 emplois dans ses usines en Suède
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2106594/northvolt-annonce-coupes-suede-restructuration (Remarquez la photo de cette usine en Suède de fabrication de batteries (sic) pour voitures électriques).
Autre mise en scène quand le Pouvoir politique est tombé dans un piège financier de centaines de millions de dollars de fonds publics :
Le fait de cette autre mise en scène politique est la non acceptation par l’immense majorité des Québécois concernant la rémunération des 125 députés à l’ANQ ayant augmenté 30 % en 2023, une année après, François Legault, Premier Ministre du Québec, << demande à ses députés de se serrer la ceinture >>. En effet, face à tout ce scandale concernant la fabrication de batteries pour les voitures électriques, le gouvernement Legault a déjà investi, avec un << risque calculé >> 710 millions de dollars dans la société suédoise Northvolt, comme tout probablement d’autres montants dépassant un investissement de plus d’un milliard, il veut essayer de s’en sortir avec cette boutade de << serrement de ceinture >> :
Message aux élus de la CAQ : « Il faut se serrer la ceinture! »
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2106204/caq-finances-publiques-budget-legault
En outre, afin de saisir le parcours de l’initiative de l’implantation au Québec de Northvolt, il faut révéler que ce fut le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne du gouvernement PLC-Justin Trudeau, celui qui a fait venir au Québec le fabricant suédois des batteries pour les voitures électriques. C’est pour cet embarras que << Radio-Cadenas >> vient à la rescousse de ce ministre bien relationné avec le monde de l’Internationale Socialiste (organisation des prédateurs de fonds publics, dont la Suède est l’un des pays ayant un rôle capital dans cette organisation) quand il était ministre des Affaires étrangères :
Le 20 novembre 2019, il devient ministre des Affaires étrangères puis le 12 janvier 2021, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie.(*)
VIDÉO : Les difficultés de Northvolt : entrevue avec le ministre Champagne
1600 travailleurs suédois de Northvolt licenciés. Entrevue avec François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie.
*. Pour plus d’information sur autre membre du gouvernement de l’imposteur Justin Trudeau, veuillez cliquer sur les liens en bleu de ce passage afin de connaitre son parcours bien étoffé :
Carrière privée
Il travaille alors aux États-Unis dans le domaine du droit. Par la suite, il se rend à Gênes et à Zurich où il travaille pour ABB3, puis en 2008 à Londres, où il travaille chez AMEC4 à titre de directeur du développement stratégique, avocat-conseil principal, directeur en chef de l’éthique et membre du comité de direction. Il siège aussi sur plusieurs conseils d’administration, dont celui de l’Incheon Bridge Corporation (Séoul), du Centre d’excellence en efficacité énergétique de Shawinigan ou de Bionest Technologies. En 2009, il est nommé parmi les Young Global Leaders5 dans le cadre du Forum économique mondial de Davos en Suisse.
François-Philippe Champagne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Philippe_Champagne
Comment l’ingénierie politico-financière de Northvolt se réalise avec des fonds publics étrangers. C’est-à-dire, sans l’apportassions de capital public du gouvernement libéral suédois :
« La balle est dans le camp des propriétaires de Northvolt », a déclaré lundi le premier ministre suédois, Ulf Kristersson. La Suède n’envisage pas d’aider financièrement la jeune pousse à garder la tête hors de l’eau en devenant « actionnaire de Northvolt ou quoi que ce soit de ce genre », a-t-il affirmé.
Pour davantage d’information : La Suède refuse de secourir Northvolt
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2024-09-16/la-suede-refuse-de-secourir-northvolt.php
De plus, le << chant de sirènes >> des mercenaires médiatiques au service des prédateurs de fonds publics, ont fait que la prévisible << arnaque >> soit l’une des ingénieries politico-financières au compte de ces prédateurs évoluant dans ce monde socialo-libéral des affaires spéculatives :
Northvolt pourrait atteindre une valeur de 20 milliards $US en Bourse
https://www.ledevoir.com/economie/800590/northvolt-pourrait-valoir-20-milliards-us-bourse
Déboires de Northvolt : quels seront les impacts à Bécancour?
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2106822/impact-northvolt-filiere-batterie-becancour
Les déboires de Northvolt placent Québec sur la défensive
L’opposition craint que le gouvernement Legault soit bientôt tenu de verser 300 millions de dollars de plus à l’entreprise.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2107011/debat-urgence-northvolt-quebec
Analyse / Northvolt a voulu « faire trop, et trop vite »
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2106835/northvolt-difficultes-developpement-restructuration-suedeDans ce contexte de lobbyisme prédateur de centaines de millions investis en Suède chez Northvolt à << risque calculé >>, de perte de milliers d’emplois << prévus >>, de refus de la part du gouvernement suédois d’investir dans leurs propres intérêts économico-industriels…, l’on doit arriver à la conclusion suivante : cette << affaire de haut voltage >> s’achemine probablement vers une autre << arnaque organisée >> par le << système classique >> d’ingénierie de spoliation de fonds publics.
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Jean-Louis Pérez-Martel
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*. Compteur de la dette québécoise
https://www.iedm.org/fr/57-compteur-de-la-dette-quebecoise/
La dette publique du Québec : une combinaison d’immoralité, de trahison…
L’histoire de la dette publique du Québec est la même que partout ailleurs
https://vigile.quebec/articles/la-dette-publique-du-quebec-une-combinaison-d-immoralite-de-trahison
**. Northvolt https://fr.wikipedia.org/wiki/Northvolt
Conférence de Paolo Cerruti, cofondateur de Northvolt et président-directeur général de Northvolt Amérique, Mardi 28 novembre 2023
Paolo Cerruti Cofondateur, Northvolt Président-directeur général, Northvolt Amérique du Nord
En septembre, Northvolt a annoncé avoir choisi le Québec pour construire sa toute première usine en Amérique du Nord. Nommée Northvolt Six, l’usine de Saint-Basile-le-Grand et McMasterville sera entièrement intégrée, de la matière active jusqu’au recyclage. Une fois entièrement construite, elle permettra la production de 60 GWh de cellules, assez pour propulser un million de véhicules électriques chaque année.
En investissant dans Northvolt, le Québec devient également un acteur important dans une course mondiale : celle vers l’électrification de l’économie.
Venez échanger avec Paolo Cerruti sur Northvolt, sur ses ambitions au Québec et sur sa volonté d’intégrer le tissu social et économique de la grande région de Montréal.
Northvolt choisit le Québec, et le Québec choisit Northvolt
https://www.ccmm.ca/fr/formation-et-evenements/conference-de-paolo-cerruti/
Note : concernant les 3 usines de fabrication de batteries pour véhicules électriques qui s’implanteront au Canada subventionnées par les gouvernements fédéral et provinciaux (Ontario et Québec) est de l’ordre de 37 milliards de dollars. Les emplois qui seront créés sont de 8 500 au total. C’est-à-dire, 4 millions de dollars par emploi. Il s’agit tout simplement d’une politique économique et financière de détournement de fonds et d’endettement publics :
Véhicules électriques : quel rôle joueront les trois usines de batteries du Canada?
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2036170/batterie-vente-voiture-electrique-canada
Dans ce contexte de subventions publiques, d’endettement, de lobbyisme prédateur, de spoliation de fonds publics, le financement totalement privé est capable de construire une méga usine en investissant moins de 1/8 des coûts évoqués antérieurement :
Située au Nevada, cette usine de 5 milliards de dollars a commencé à produire les batteries qui alimenteront les voitures de la marque. Grâce aux gigantesques économies d’échelle, leur coût devrait baisser de 30%.
Trois ans tout juste après avoir été annoncée par Elon Musk, la « Gigafactory » de Tesla a démarré sa production. Ce projet quasi pharaonique d’usine s’étalant sur plus de 900.000 m2, qui va coûter 5 milliards de dollars, apportés principalement par Tesla et son partenaire japonais Panasonic, le roi des batteries, n’est pas encore achevé puisque un tiers seulement des bâtiments sont sortis de terre. Mais le fabriquant des voitures électriques puissantes et sexy a lancé la production de masse des cellules composant ses batteries lithium-ion dans les ateliers robotisés déjà opérationnels.
(…).
Pour cela, il lui faut une batterie moins chère et c’est la mission de la Gigafactory : grâce aux économies d’échelle réalisées dans cette usine ultra automatisée et très intégrée, les Tesla boys estiment pouvoir faire baisser le coût de leurs batteries de 30% par rapport à celles actuellement sur le marché. Il faut dire que leurs ambitions sont colossales puisqu’ils prévoient de produire autant de batteries dans leur usine en 2018 que toutes les autres usines du monde réunies.
Tesla a mis en route la plus grande usine de batterie du monde
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec