Moins d’une semaine après la mort de deux membres de la tribu de Saint-Joseph, à trois jours de la commémoration de la proclamation de la souveraineté française sur l’archipel, le peuple kanak ne peut vivre que comme une nouvelle provocation de l’État colonial la nomination d’un ministre de « l’outre-mer » issu de la Droite républicaine, alliée inconditionnelle des « loyalistes ».
Simultanément, la répression s’abat sur la jeunesse de Martinique qui dénonce à juste titre le scandale de la vie chère, particulièrement chère pour les habitants de ces départements.
L’État français n’entretient pas seulement une colonialité de la société française, colonialité que l’on retrouve dans son espace public, son patrimoine, son langage, son racisme systémique. L’État français ne se contente pas de chercher à maintenir des liens de domination économique, politique et militaire dans les pays de son ancien Empire. L’État français cherche à maintenir ce qui lui reste de « possessions » dans toutes les mers du globe.
Avec l’Union calédonienne, les Kanaks ont décidé de faire du 24 septembre une journée d’affirmation de leur souveraineté sur l’archipel. En France hexagonale, les Kanaks, parties prenantes de collectifs militants, appellent dans plusieurs villes à se rassembler pour participer à cette affirmation.
L’Union Juive Française pour la Paix appelle tous les anticolonialistes à participer à ces rassemblements
La Coordination nationale de l’UJFP, le 22 septembre 2024
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