<< Si l’on ne lutte pas contre la corruption, l’on fera partie d’elle. >> Joan Baez
La démission forcée de Pierre Fitzgibbon demandée par le Premier Ministre François Legault, nous révèle aujourd’hui une << affaire >> que, tout probablement, s’avérerait susceptible d’être une autre << arnaque financière >> des centaines de millions de dollars de fonds publics(1).
Il faut rappeler aussi, celle ayant occasionné une perte de 40 milliards de dollars lors de la nomination de Henri-Paul Rousseau par le premier ministre, l’anti-Canadiens Français, Jean Charest(2) :
Filière batterie: des pertes massives pour Northvolt
L’usine suédoise de l’entreprise n’atteindra pas sa vitesse de croisière avant l’an prochain
Northvolt suspend certaines dépenses de ses employés au Québec et dans le monde
« C’est clair que ça crée de l’inquiétude : on se demande si on va même être payés à la fin du mois. »
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2104567/northvolt-suspension-depenses-employes
Les créanciers de Northvolt sollicitent une banque spécialisée en restructuration financière
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2105979/northvolt-banque-firme-pjt-partners-restructuration
La << banque >> en question, PJT Partners(3), est une sorte de << McKinsey financière >> multinationale dédiée à effectuer des ingénieries financières et spéculatives partout au monde en complicité avec des dirigeants gouvernementaux qui seront chargés d’extraire des sommes millionnaires des fonds publics comme ça toujours été dans les pays corrompus et antipatriotes(4) :
Dans le cas de la compagnie suédoise Northvolt ces informations révèlent des indices convergeant dans lesdites ingénieries financières et spéculatives :
Les principaux actionnaires de Northvolt sont Volkswagen (21 % des parts), Goldman Sachs (19 %) et Vargas Holding (7 %).
<< On ne sait pas si les principaux actionnaires du fabricant de batteries, dont VW et Goldman Sachs, ont l’intention d’injecter de nouveaux capitaux dans l’entreprise en difficulté >>, affirme Bloomberg.
La Caisse de dépôt et placement du Québec a aussi investi 200 millions de dollars dans la compagnie suédoise.
De plus, il faut tenir compte que 20 % des fonds publics d’Ottawa destinés à ce projet de batteries de Northvolt, proviennent des taxes, impôts, tarifs, permis, documents… payés par les contribuables québécois :
Northvolt doit recevoir plus de 7 milliards de dollars au total de la part de Québec et d’Ottawa pour son projet d’usine de cellules de batteries en Montérégie.
La participation détenue dans le capital-actions de l’entreprise scandinave Northvolt par Investissement Québec est évaluée à approximativement 5 %.
C’est ce que le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, a affirmé mardi en commission parlementaire en ajoutant qu’il s’agit d’une débenture convertible en actions ordinaires.
Il répondait à une question du porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie, Frédéric Beauchemin, qui voulait connaître la hauteur de la participation.
Appelé à préciser la réponse de Pierre Fitzgibbon, son ministère indique que le pourcentage de 5 % est une estimation de la participation actuelle du Fonds du développement économique avec sa débenture convertible.
Cette déclaration de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, avant sa démission exigée par François Legault, révèle déjà la susceptible << arnaque >> de l’ingénierie financière évoquée dans le présent article :
<< On ne peut connaître aujourd’hui le pourcentage de détention qui serait effectif lors d’une conversion, puisque nous ne connaissons pas le moment de la conversion ni la valorisation de l’entreprise à ce moment. >>.
Pour plus de détails sur cette << affaire de haut voltage >> spéculatif et de spoliation de fonds publics :
Northvolt La participation de Québec est d’environ 5 %
https://www.lapresse.ca/affaires/2024-04-17/northvolt/la-participation-de-quebec-est-d-environ-5.php
Les notes à pied de page complémentent de manière exhaustive l’ingénierie politico-financière et spéculative visant à endetter davantage le Québec afin de recourir par la suite à la privatisation d’Hydro-Québec(5).
Jean-Louis Pérez-Martel
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*. Pour les antipatriotes et antinationalistes au service des groupes d’intérêts des spoliations organisées, les lois destinées à lutter contre la corruption institutionnalisée sont une << façade >> visant à cacher la vérité sur le phénomène de ces spoliations systémiques :
Loi concernant la lutte contre la corruption
https://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/document/lc/l-6.1
1. Comme il ne veut pas jouer les belles-mères, il ne fera d’ailleurs pas de commentaires sur ce qu’on a dit de lui depuis son départ, ni sur les déboires de la compagnie Northvolt. << Je suis plus habitué à parler de mes dossiers, mais dans ce domaine-là, c’est plus difficile >>.
Passage extrait de :
Pierre Fitzgibbon a l’amour à l’agenda
À 69 ans, Pierre Fitzgibbon est amoureux. Et son histoire de cœur explique en partie sa démission. L’ex-ministre a accepté de nous rencontrer sur le mont Royal pour revenir sur son départ précipité du gouvernement et sur la fin abrupte de sa vie politique.
https://ici.radio-canada.ca/info/long-format/2105893/pierre-fitzgibbon-demission-amour-moto
Afin de saisir le rôle joué au Québec par les << chasseurs furtifs >> des fonds publics sachant que la CDPQ est l’un des principaux groupes d’investissements mondiaux gérant un actif net de 452 milliards de dollars devient l’un des << gros gibier >> à pourchasser, tel que la << perte >> (sic) de 40 milliards de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec :
Les regrets d’Henri-Paul Rousseau
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/435809/caisse-rousseau-commission
Démission de Michael Sabia: les bons et mauvais coups du président de la Caisse de dépôt
Le PDG du «bas de laine» des Québécois quitte sans avoir baptisé son bébé, le Réseau Express Métropolitain
https://www.journaldequebec.com/2019/11/13/les-bons-et-mauvais-coups-de-sabia
2. Le livre de Richard Le Hir, intitulé Henri-Paul Rousseau, le siphonneur de la Caisse de dépôt, révèle comment les fonds publics du Québec sont spoliés par les antipatriotes-mercenaires de la finance au service des groupes anti-Canadiens Français :
Résumé
Le nom de Henri-Paul Rousseau restera à jamais associé à la débâcle du papier commercial adossé à des actifs et à la perte de quarante milliards de dollars subie par la Caisse de dépôt et placement du Québec en 2008, dans le cadre d’une suite d’événements qu’il a lui-même qualifiée de «tempête parfaite», venue proche de renverser le système financier international.
Économiste de formation, il appartient à la caste des « grands mandarins», ces dirigeants d’élite dont la carrière les amène à œuvrer aussi bien dans l’enseignement supérieur qu’à exercer de très hautes responsabilités, tantôt dans le secteur public, tantôt dans le privé.
Lorsqu’il cède la barre de la Caisse en juin 2008, seuls les initiés savent qu’elle est en pleine tourmente. Officiellement, il part épauler la haute direction de Power Corporation, au Saint-des-Saints de l’Empire Desmarais. C’est à ses successeurs qu’incombera l’odieux d’avoir à annoncer les pertes énormes, dans l’un des tours de passe-passe politique les plus effrontés jamais orchestrés au Québec.
S’il se tire certainement très bien de l’opération sur le plan financier, sa crédibilité personneIle et son image de compétence sortent lourdement amochés de l’expérience. Que s’est-il donc passé pour que cet homme brillant, identifié aussi longtemps aux forces vives du Québec, se retrouve dans une telle situation? A-t-il vendu son âme pour un plat de lentilles? A-t-il été victime d’un excès de confiance dans ses propres capacités, ou alors de l’échec d’un plan conçu par ou avec d’autres qu’il avait charge d’exécuter? Y a-t-il une autre explication?
À l’heure où les Québécois cherchent à comprendre comment ils ont été dépossédés de leurs richesses par des prédateurs de haut vol, ces questions, et les réponses qu’une analyse attentive des faits permet d’y apporter, revêtent une importance capitale.
Cet autre ouvrage sur les mafieux du Pouvoir politique au Québec, intitulé PLQ inc. Comment la police s’est butée au parti de Jean Charest, ne fait que confirmer les liens entre ce Pouvoir et les saccages organisés des biens publics de l’État Québécois :
Résumé
Un parti politique au pouvoir pendent 15 ans. Des soupçons de corruption et de trafic d’influence. Une enquête colossale qui s’éternise. Un corps policier qui implose sur fond de guerre intestine. Est-ce que le parti politique de Jean Charest a vendu le pouvoir du gouvernement au plus offrant en échange de financement politique ? PLQ inc. révèle les déboires de l’enquête Mâchurer, menée par l’unité permanente anti-corruption. Depuis 2014, les enquêteurs de l’UPAC tentent en vain de faire la lumière sur les allégations de financement illégal au Parti libéral du Québec. L’équipe du Bureau d’enquête a eu accès à des sources hautement privilégiées et a analysé des milliers de documents d’enquête. Ils remontent ici le fil de l’une des plus ambitieuses investigations policières entreprises au Québec, levant le voile sur l’une des périodes les plus sombres de la politique québécoise.
3. PJT Partners, Inc. est une banque d’investissement mondiale axée sur le conseil, fondée en octobre 2015 dans le cadre de la scission par The Blackstone Group de ses activités de services de conseil financier et stratégique.[1] La société a été fondée par Paul J Taubman après 30 ans chez Morgan Stanley, où il a occupé le poste de responsable mondial des fusions et acquisitions, responsable mondial de la banque d’investissement et jusqu’à fin 2012, co-président d’Institutional Securities Group, qui comprenait la banque d’investissement ainsi que la vente et le trading.[2]
PJT exploite des activités de premier plan dans les domaines du conseil stratégique, des marchés de capitaux stratégiques, de la restructuration, du conseil aux actionnaires et de la levée de capitaux. Le cabinet a conseillé plus de 600 milliards de dollars de transactions de fusions et acquisitions au cours de sa courte histoire, notamment l’acquisition d’Allergan par AbbVie pour 63 milliards de dollars, la fusion de T-Mobile avec Sprint pour 59 milliards de dollars et le rapprochement de 50 milliards de dollars de Mylan avec Upjohn, une division de Pfizer.[3]
L’entreprise a son siège social à New York City, bureaux supplémentaires Boston, Chicago, Hong Kong, Houston, London, Los Angeles, Madrid, San Francisco et Sydney.[4] et emploient environ 700 personnes.[5]
Pour davantage d’information, veuillez consulter :
PJT Partners https://en.wikipedia.org/wiki/PJT_Partners
Tous ces bureaux supplémentaires cités sont ubiqués dans des capitales politiques où les socialistes sont maîtres et sénieurs-caciques.
Davantage d’information sur cette société cotisant en Bourse, 18 septembre 2024 :
PJT Partners inc. https://www.zonebourse.com/cours/action/PJT-PARTNERS-INC-24203398/societe/
4. En exemple, parmi tant de dizaines d’autres, ce saccage organisé de biens et fonds publics :
Kenya Airways mandate PJT Partners pour lever des fonds et restructurer son bilan
5. Pourquoi la privatisation d’Hydro-Québec est une ingénierie politico-économico-financière de ruine collective
François Legault (nationaliste à temps partiel), McKinsey & Company (multinationale de la collusion), Michael Sabia (mercenaire privatisateur)
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec