La morphopsychologie est une pseudo-science qui prétend établir des correspondances entre la morphologie des traits du visage d’un individu et sa psychologie. (Wikipédia)
Une question se pose : si la morphopsychologie n’est pas une science, ce qui nous semble évident, est-elle quand même un peu fiable, on veut dire en se basant sur l’instinct, l’impression, au vrai sens du terme, c’est-à-dire un visage qu’on imprime et qu’on décrypte automatiquement ?
Par exemple, une femme à sale gueule qui prend des directives sanguinaires, ça peut se corréler ?
Parce que, quand on reluque l’organigramme de la Commission européenne…
Les exemples abondent de mecs à sale tronche qui sont vraiment des salopards. À une époque, il y a un petit siècle, on photographiait les individus coupables des pires crimes pour montrer aux enfants que leur vice était inscrit sur leur visage, constitutif de leur visage. La psychiatrie s’en était emparée, ancêtre des neurosciences… C’était comme s’il y avait un gène (génétique) du criminel.
- La classification des criminels par Cesare Lombroso en 1876
Mais il y a de sacrées exceptions. Par exemple le tueur en série américain Ted Bundy avait une gueule d’acteur hollywoodien : il jouait de son charme pour lever des gonzesses, qu’il assassinait par la suite, et pour intoxiquer le public lors de ses procès, sur le postulat qu’un beau mec ne peut pas être une ordure.
Aujourd’hui, les femmes sont toujours attirées par les beaux mecs, mais quand ça se passe mal, ils deviennent des PN, des pervers narcissiques. Alors elles échangent plein d’informations sur les réseaux sociaux pour dire aux autres (victimes) de se méfier. Là, on est dans la contre-morphopsychologie.
Il y a bien sûr des contre-contre-exemples, comme Anne Hidalgo, qui fait très méchante de Oualdisney et qui est vraiment méchante, en vrai. Son affiche de campagne 2022, qui la montrait avec un sourire forcé, a dû faire fuir plus d’un électeur socialiste vers la concurrence, voire à l’extrême droite. Nous, c’est à cause de ça qu’on a voté Marine.
En politique, il faut faire attention à la gueule qu’on a. En Inde, le pays le plus peuplé de la terre, mais avec beaucoup trop de pauvres (surproduction, baisse de la valeur, relire Marx), la plupart des gens votent à la gueule du client, sur affiches justement. T’as intérêt à faire Bollywood, sinon, c’est Calcutta.
Ici aussi, vous remarquerez : beaucoup de femmes ont voté Macron en 2017 sur son minois de quadra bancaire, une sorte de gendre idéal, ou de jouet pour cougar. C’est comme ça, les femmes votent avec leur… leur… leur cœur.
Regardez Obama. Cette créature démocrate du pouvoir profond avait tout ce qu’il fallait pour enfumer l’Américain moyen : charme, coolitude, humour, calme, mouvements, basket, puissance du lobby militaro-indus derrière, femme trans (un accessoire indispensable aujourd’hui), carrément Django dans le Tarantino. Jamais on n’aurait dit que c’était un escroc gay au passé chelou qui courait après le fric (voir toutes les baraques qu’il s’est achetées).
Conclusion (un peu bateau) : le charme c’est bien, en politique, mais ça ne suffit pas. On dira le charme pour les femmes, le charisme pour les hommes. Ceux qui en sont dénués peuvent dire adieu à la carrière, mais il y a des exceptions. Staline n’avait pas un grand charisme, et il a régné, presque sans partage, pendant trente ans sur toutes les Russies. Quand on a la volonté, que les circonstances historiques sont favorables (révolution, guerre, chaos), on peut se passer de la séduction.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation