La publication de ce rapport coïncide avec la démission du commandant de l’Unité 8200, le général de brigade Yossi Sariel.
Source : The Cradle, 13 septembre 2024
Traduction : lecridespeuples.substack.com
L’attaque de représailles du Hezbollah contre deux sites militaires et de renseignement israéliens à la fin du mois d’août a fait des dizaines de victimes, ont déclaré des sources de sécurité européennes à Al Mayadeen le 12 septembre. L’opération, baptisée Arbaïn par la résistance libanaise, visait la base de Glilot — le quartier général de l’Unité 8200 israélienne — ainsi que la base aérienne d’Ein Shemer.
L’opération a été « largement couronnée de succès […] avec 22 morts et 74 blessés », a rapporté Al Mayadeen, citant des sources européennes. « Nos informations provenant de la Palestine occupée et de sources extérieures à la Palestine ont corroboré et confirmé ce que Al-Mayadeen a rapporté », a déclaré le porte-parole du Hezbollah, Ibrahim al-Moussawi.
Ce rapport coïncide avec l’annonce de la démission du général de brigade Yossi Sariel, commandant de l’Unité 8200. « Le 7 octobre, à 6h29, je n’ai pas rempli ma mission comme je l’attendais de moi-même, comme mes commandants et mes subordonnés l’attendaient de moi, et comme les citoyens de la nation que j’aime tant l’attendaient », a déclaré Sariel, ajoutant qu’il allait « passer le relais à la prochaine équipe ».
L’armée israélienne a annoncé que Sariel démissionnerait « dans la période à venir ». Cette démission survient 11 mois après le début de la guerre génocidaire d’Israël contre la bande de Gaza. Selon la chaîne d’information hébraïque Channel 12, Sariel résistait à toute idée de démission en juillet — le mois précédent l’opération Arbaïn du Hezbollah — estimant qu’une telle décision constituerait une « lâcheté ».
La nouvelle de la démission de Sariel a émergé début septembre, alors que plusieurs autres hauts responsables devaient également quitter leurs fonctions, notamment le chef de l’unité de renseignement de la police israélienne et le commandant des forces terrestres de l’armée israélienne.
L’opération du Hezbollah a été menée en représailles à l’assassinat de Fouad Choukr, haut commandant militaire du Parti de Dieu, à Beyrouth. La frappe israélienne de fin juillet avait également tué plusieurs civils, dont des enfants. L’opération a impliqué le tir de centaines de roquettes sur des sites du Golan occupé et de la Galilée, dans le but de distraire et de submerger le système Dôme de fer. Simultanément, des drones ont été lancés en direction des deux bases.
Voir Assassinat de Fouad Chokr : une riposte symbolique du Hezbollah ?
La base de Glilot de l’Unité 8200 est située dans la banlieue de Tel Aviv, à environ 10 kilomètres au nord de la ville. La base d’Ein Shemer se trouve à environ 40 kilomètres de Tel Aviv. Israël a imposé une censure stricte sur cet événement, qui n’a toujours pas été levée.
« Un nombre important de drones ont atteint leurs cibles, mais l’ennemi dissimule tous les détails pertinents… Les jours et les nuits révéleront la vérité sur ce qui s’est passé là-bas », avait alors déclaré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
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