Certes le déploiement de la flotte russe du Pacifique est impressionnant sur le papier avec 400 navires déployés du côté russe, néanmoins on est droit de se demander si les Russes on bien tiré les leçons des déboires de leur marine déployée en mer Noire, qui en est réduite à un rôle de figuration dans le port de dégagement de Novorossiysk, après son retrait de Sébastopol. Il s’agit tout de même d’une première historique que l’absence de la flotte russe dans cet endroit symbolique repris de haute lutte sur les Ottomans en 1783. Il apparaît que les grandes unités navales sont très exposées aux attaques de drones sous-marins, technologie où les Américains ont massivement investi au vu des résulats pleins de promesses enregistrés dans le conflit ukrainien. Il faut aussi préciser que la participation des Chinois est restée symbolique avec seulement 4 navires déployés en observation des manoeuvres du côté russe. N’ayant jamais combattu, la marine chinoise essaie d’appendre de leurs collègues russes l’art de la guerre navale. Le désastre économique annoncé du côté allemand est bien réel, mais ce sont les Allemands eux-mêmes qui en sont les principaux responsables et non les Russes, qui représentent certes un marché important, notamment dans l’énergie, mais secondaire, eu égard au PIB russe, par rapport à d’autres puissances comme la Chine. les Allemands ont beaucoup plus perdu en Chine qu’en Russie, du fait du changement de paradigme économique voulu par XI, qui se démarque de ses prédécesseurs, en revendiquant un retour à la glorieuse époque de l’indépendance maoïste. Il s’en suit un effondrement de la consommation intérieure, dont pâtissent les groupes allemands encore installés en Chine, notamment les constructeurs automobiles, qui partagent avec leurs homologues chinois les retombées du marasme affectant le véhicule électrique, comme en Europe. Les jeunes diplômés chinois des universités cherchent désespérément un job à la sortie des universités (taux de chômage de 50%, pour neuf millions de nouveaux diplômés par an). Inutile de préciser, que les entreprises allemandes ne sont pas état de leur offrir des postes, vu qu’elles sont toutes sur le départ, comme leurs homologues occidentales. Le reflux du capital n’a d’équivalent que le flux d’investissement en Chine dans les années 80. Même la presse russe commence à avouer que l’économie russe va souffrir des conséquences du marasme chinois. Il va falloir que l’Allemagne se réinvente, comme l’Europe du reste.
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