Vous croyez vraiment que les Américains s’en sont mis plein les poches ? Il faut préciser le sens des mots. Américains, veut dire multinationales américaines. Maintenant quelle est la source de l’argent dépensé par l’Europe en vaccins, tests PCE, etc ? C’est de l’argent dette tiré du marché, sous forme obligataires ou en capital actions, lorsque ce sont des fonds qui souscrivent au capital de ces sociétés. Ici la Commission européenne s’est endettée sur les marchés pour financer l’achat de vaccins qui n’ont d’ailleurs souvent même pas été consommés. Ces obligations ont été souscrites par es acteurs de marché qui se rémunèrent sur le revenu des titres ou les revendent pour s’en servir de sources de financement d’autres titres, comme des actions de Big Pharma, pour profiter de la hausse des titres. Donc, dans l’affaire, l’Européen n’a pas déboursé un seul centime ; par contre, la Commission a saisi le prétexte d’une situation d’urgence pour augmenter ses ressources par la dette, tout en se créant des Etats clients qui sont les bénéficiaires des achats de vaccins. Encore mieux, l’état d’urgnce sanitaire et ses conséquences vont servir de prétexte pour lancer des programmes européens de soutien aux économies défaillantes, ce qui nécessitera de nouvelles émissions de titres de dette et rendra encore plus dépendants les Etats bénéficiaires de ces fonds, qui sont transformés en dépenses publiques appelées à retourner gentiment vers l’océan des dettes publiques en disparaissant dans des trésoreries d’entreprises puis en salaires,dans le meilleur des cas. Ces entreprises réclameront à leur tour de nouveaux subsides, une fois les anciens épuisés, ce qui relancera les dépenses publiques qui seront alimentées cette fois par des budgets européens. Le tsunami de la dette n’est donc pas près de s’arrêter, vu que la dette européenne est réputée plus sûre, et donc moins chère, que les dettes nationales. L’investisseur va donc réclamer encore plus de dettes européennes, en essayant de se délester des dettes nationales, à mesure que l’unification budgétaire progressera avec le remplacement des ressources nationales par des ressources européennes. Ainsi l’orthodoxie budgétaire pourra être rétablie et tous les Etats de la zone euro fonctionneront au diapason des programmes européens financés par la dette européenne.
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