Assassinat de Fouad Chokr : une riposte symbolique du Hezbollah ?

Assassinat de Fouad Chokr : une riposte symbolique du Hezbollah ?

Par Le Cri des Peuples

Le 30 juillet 2024, Israël a mené une frappe aérienne ciblée sur un immeuble résidentiel à Haret Hreik, une banlieue densément peuplée de Beyrouth réputée comme étant un bastion du Hezbollah. Cette attaque a coûté la vie à Fouad Chokr, un des plus hauts commandants du Hezbollah qui jouait un rôle crucial dans la direction des opérations militaires du groupe. En plus de Fouad Chokr, le conseiller militaire iranien Milad Bedi ainsi que cinq civils libanais, dont deux enfants, ont été tués, et 80 autres personnes ont été blessées.

Beaucoup s’attendaient à ce que l’assassinat de Fouad Chokr, figure de grande importance pour le Hezbollah, provoque une riposte féroce. Cependant, la réaction immédiate du Hezbollah le 25 août a déçu de nombreux observateurs, qui avaient prévu une réponse plus sévère voire spectaculaire.

La contre-attaque du Hezbollah, baptisée « opération Arbaïn » (car elle a eu lieu le 40e jour après le martyre de l’Imam Hussein), s’est déroulée en deux phases méticuleusement planifiées. Lors de la première phase, 340 roquettes Katioucha ont été tirées sur 11 bases militaires israéliennes en Haute-Galilée et dans le Golan syrien occupé, principalement pour servir de leurre et épuiser les défenses aériennes d’Israël. Bien que toutes ces bases aient été touchées, l’impact réel s’est fait sentir lors de la deuxième phase, lorsque des dizaines de drones armés de différentes tailles et modèles ont pénétré profondément en Israël, ciblant des sites militaires stratégiques, à savoir la base de défense aérienne d’Ein Shemer, ainsi que la base de Glilot, juste à l’entrée de Tel Aviv, qui abrite la tristement célèbre Unité 8200 et le quartier général d’Aman. Ces deux unités phares du renseignement militaire israélien étaient les cibles principales de l’opération du fait de leur rôle dans l’assassinat.

Cette attaque a démontré les capacités militaires avancées du Hezbollah, et sa détermination à viser les plus importantes bases israéliennes, à 110 kilomètres de la frontière libanaise et à seulement 1 500 mètres de Tel-Aviv, marquant une escalade significative du conflit. Cependant, elle a également soulevé des questions sur la capacité – ou la volonté – de la Résistance libanaise à frapper Israël de manière significative ou à continuer de faire tout ce qui serait nécessaire pour assurer la victoire de la Résistance dans la bande de Gaza.

Toutefois, ce sentiment de déception découle d’une incompréhension fondamentale de la stratégie du Hezbollah et de l’importance des figures telles que Fouad Chokr. Comme l’a souligné le Secrétaire Général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, après l’assassinat de Qassem Soleimani en janvier 2020, la valeur de tels dirigeants dépasse de loin toute forme de représailles immédiate. Nasrallah avait déclaré qu’une seule chaussure de Soleimani valait plus que toute l’administration Trump, soulignant que la seule « juste rétribution » pour son assassinat était l’expulsion de toutes les forces américaines du Moyen-Orient, une mission clairement inscrite sur long terme. De même, une réponse appropriée à l’assassinat de dirigeants tels qu’Imad Moghniyeh ou Fouad Chokr ne saurait se limiter à éliminer une personnalité israélienne de stature équivalente, puisqu’il n’en existe pas, ni à une seule opération militaire, quelle que soit son ampleur ou son succès. Au contraire, il doit s’agir d’une action ouvrant la voie aux objectifs plus larges de la Résistance, à savoir la Libération de la Palestine et de tout le Moyen-Orient.

Des dirigeants israéliens comme le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef d’état-major Herzi Halevi, qui ont été contraints de se réfugier dans des bunkers souterrains durant des semaines lors de l’escalade des tensions, sont considérés par le Hezbollah comme stratégiquement ineptes. Leurs décisions et actions, loin de dissuader le Hezbollah ou d’affaiblir significativement son moral ou ses capacités, sont perçues comme contribuant au déclin à long terme d’Israël. Même si leur élimination immédiate était possible, elle irait à l’encontre des objectifs plus larges de la Résistance, car le maintien de ces personnalités au pouvoir accélère la chute d’Israël — en particulier Netanyahou, surnommé par Nasrallah le successeur par défaut du « dernier roi d’Israël », Ariel Sharon. Cela contredirait également la vision du Hezbollah selon lequel tous les dirigeants israéliens sont identiques en ce qui concerne la Palestine, la colonisation et le sionisme, ce qui rendrait la politique d’assassinat futile.

Pour ces raisons, la Résistance libanaise s’est concentrée sur des cibles militaires de grande valeur sans utiliser ses capacités les plus avancées, se contentant de roquettes Katioucha et de drones, tout en réservant ses missiles balistiques et/ou de haute précision pour une bataille future. L’objectif premier de cette opération, qui pourrait connaître une seconde phase, était de faire respecter les règles d’engagement et de montrer que le Hezbollah reste déterminé à poursuivre sa bataille de soutien pour Gaza, déclenchée le 8 octobre 2023, quels qu’en soient les coûts. Cette mission a été largement — voire spectaculairement — accomplie.

Les accomplissements des représailles du Hezbollah

L’opération Arbaïn a permis d’atteindre plusieurs objectifs majeurs, chacun contribuant aux objectifs plus larges du Hezbollah :

  • Démonstration de capacité : L’opération a montré que le Hezbollah est capable de mener une action militaire d’envergure, même à un moment où Israël est en état d’alerte maximale. Malgré le soutien total des États-Unis, de l’OTAN et de leurs alliés régionaux, et la mobilisation de toutes leurs ressources de renseignement et de surveillance, le Hezbollah a exécuté son plan avec succès, prouvant qu’il reste une force redoutable même après la perte de Fouad Chokr, précisément l’homme qui aurait organisé et mené ce type d’opération. Le fait que les actions quotidiennes de soutien à Gaza se sont poursuivies voire intensifiées depuis son assassinat ont également démontré que les capacités du Hezbollah n’étaient en rien diminuées.
  • Démonstration de fermeté : L’opération a complètement ignoré les nombreuses menaces israéliennes, américaines et européennes qui promettaient la guerre totale, la destruction et le retour du Liban à l’âge de pierre en cas de représailles significatives du Hezbollah. La Résistance libanaise a démontré sa détermination à faire respecter les règles d’engagement et à continuer à soutenir Gaza, sans être intimidée par ces avertissements.
  • Maintien d’une supériorité morale : Contrairement à Israël, qui a délibérément visé des civils libanais lors de l’assassinat de Fouad Chokr, le Hezbollah a évité de s’en prendre à des cibles « civiles » (aux yeux du Hezbollah, les colons sionistes usurpant la terre de Palestine, qu’ils se trouvent dans des colonies illégales, à Haïfa ou à Tel-Aviv, ne sont pas des « civils ») et les infrastructures de l’entité. L’opération visait spécifiquement les unités militaires israéliennes d’élite impliquées dans l’assassinat, soulignant l’importance pour le Hezbollah de frapper des cibles militaires plutôt que « civiles », afin de maintenir sa position morale dans le conflit, tout en démontrant sa capacité à frapper les cibles les mieux protégées du pays.
  • Focalisation stratégique : Alors qu’Israël cherche désespérément à provoquer une guerre totale et à entraîner les États-Unis dans le conflit, en grande partie à cause de son enlisement sans issue dans le bourbier de Gaza, le Hezbollah a gardé le contrôle de la situation. Le groupe a calibré sa réponse avec précision pour éviter de déclencher un conflit de grande ampleur, répondant à l’agression de manière proportionnée et démontrant ainsi qu’il ne faisait pas passer la tactique avant la stratégie.
  • Épuisement de l’ennemi avant l’attaque : Dans les semaines précédant l’opération, Israël a été frappé par la peur — « Tout le pays se tenait sur une jambe et demie, voire sur une jambe et quart », a raillé Nasrallah — de Kiryat Shmona à Eilat. La nation a connu une paralysie généralisée dans l’attente anxieuse de la réponse du Hezbollah et des représailles potentielles du Yémen et de l’Iran, encore à venir. L’évacuation de colonies et des bases militaires, la suspension de la production, l’ouverture des refuges et le ralentissement économique ont lourdement coûté à Israël, tant sur le plan financier que psychologique. L’anticipation même de l’attaque est devenue une forme de punition, alors qu’Israël s’efforçait — et continue de s’efforcer — de surmonter la menace imminente.
  • L’humiliation après l’attaque : À la suite de l’opération, la panique en Israël a poussé des millions de personnes à se réfugier dans des abris, paralysant le pays entier pendant 72 heures. Les responsables israéliens ont exagéré en affirmant qu’ils avaient déjoué une tentative du Hezbollah de lancer des milliers de roquettes et de missiles de précision sur des cibles civiles dans le nord du pays et à Tel-Aviv. Ce récit, qui relevait du mensonge éhonté, a involontairement contribué à la guerre psychologique que le Hezbollah mène depuis longtemps contre toute la nation, en la persuadant de ses capacités et de sa détermination. Cette mise en scène visait à donner l’illusion d’un succès, Israël se présentant comme ayant remporté une victoire tactique majeure en portant un coup sévère aux capacités du Hezbollah. Cependant, Nasrallah, en qui la majorité des Israéliens ont plus confiance que dans leurs propres dirigeants, a rétabli la vérité. Il a précisé que l’opération n’avait impliqué qu’environ 300 roquettes Katioucha et quelques drones, et qu’aucun lanceur de roquettes ou plate-forme de drone n’avait été détruit avant d’avoir pu tirer. Seuls deux de ces lanceurs ont été touchés par la suite, ainsi que quelques autres qui ne participaient pas à l’opération. Aucun drone n’a été intercepté au-dessus du Liban. De plus, il n’y a eu aucune victime du Hezbollah avant l’opération, seulement deux après, ainsi qu’un combattant du mouvement Amal. La réaction hystérique d’Israël, digne d’une production hollywoodienne à gros budget, a révélé son désespoir de sauver la face après l’échec cuisant de ses services de renseignement le 7 octobre. Les actions précipitées de Tsahal ont démontré qu’Israël n’avait aucune connaissance préalable de l’opération, n’en découvrant l’existence qu’une heure avant son déclenchement, suite à la détection des mouvements significatifs de combattants prenant position. Ils ignoraient totalement les détails de l’opération et ses cibles, ce qui les a conduits à bombarder aveuglément des forêts et des vallées.

Même si aucune image des impacts n’a été diffusée du fait de la stricte censure militaire israélienne — le Hezbollah, dont les drones étaient certainement munis de caméras, en réserve probablement la publication pour plus tard —, l’opération Arbaïn a permis au Hezbollah de démontrer sa puissance militaire, son courage et son audace, tout en faisant preuve de retenue et en respectant des normes éthiques. Elle a non seulement réussi à démontrer la vacuité des menaces israéliennes et américaines, mais elle a également infligé une énorme pression psychologique et économique à Israël. En évitant un conflit de plus grande ampleur et en ridiculisant les affirmations exagérées d’Israël après les frappes, le Hezbollah a renforcé sa position stratégique tout en mettant en évidence la vulnérabilité des Israéliens.

Qu’en est-il de Gaza ?

Pourquoi le Hezbollah n’a-t-il pas réagi avec plus de force pour soulager la Résistance de Gaza et sa population, frappées par un assaut prolongé de 11 mois qui a ravagé la bande de Gaza et causé la mort de dizaines de milliers de personnes, principalement des femmes et des enfants ? La réponse réside dans l’équilibre des forces et la stratégie du Hezbollah et de l’Axe de la Résistance, qui a délibérément choisi de maintenir un rôle de soutien plutôt que de s’engager dans un conflit à grande échelle, soulignant que l’objectif principal est d’aider Gaza à atteindre ses propres objectifs et non d’ouvrir de nouveaux fronts qui les desserviraient.

L’une des raisons pour lesquelles le Hezbollah a attendu si longtemps avant de riposter était le nouveau round de négociations pour un cessez-le-feu le 15 août, qualifié de décisif par les États-Unis. Cependant, ces négociations se sont révélées être une énième promesse vide, ne donnant aucun résultat en raison des exigences irréalistes de Netanyahou et de la complaisance des États-Unis. Le Hezbollah devait montrer qu’il donnait toutes ses chances aux négociations et qu’Israël se comportait comme un État voyou.

Certains pourraient estimer qu’une guerre de grande ampleur pourrait sauver d’innombrables vies palestiniennes, étant donné les dizaines de milliers de victimes et la destruction massive à Gaza. Cependant, l’inverse pourrait être vrai. Après le 7 octobre, nous avons été témoins de la réaction extrême de l’« Occident civilisé » lorsque 1 200 Israéliens ont été tués, avec des comparaisons à l’Holocauste, une hystérie collective et génocidaire, etc. Si le Hezbollah s’engageait dans une guerre à grande échelle, le nombre de morts israéliens pourrait être multiplié par dix, ce qui ranimerait considérablement le récit d’un Israël « victime », affaiblirait les pressions diplomatiques et populaires pour un cessez-le-feu à Gaza et élargirait la marge de manœuvre déjà considérable d’Israël pour cibler impunément les populations de Gaza et de Cisjordanie. En cas de guerre contre le Hezbollah, puissance autrement plus redoutable que la Résistance palestinienne, Israël en profiterait certainement pour intensifier le carnage contre les Palestiniens et accélérer le nettoyage ethnique, tandis que l’attention mondiale se concentrerait sur les victimes israéliennes et le front libanais.

Comme Nasrallah l’a souligné dans son premier discours après le 7 octobre, le Hezbollah et l’Axe de la Résistance n’ont pas encore la capacité de porter à Israël le coup décisif. S’engager dans une guerre totale n’aiderait pas nécessairement le peuple palestinien ou sa Résistance, et pourrait même produire l’effet inverse. Le Hezbollah agit comme une force de guérilla et sa stratégie est celle de la guerre d’usure, un type de guerre qu’Israël n’est pas capable de mener, toute son histoire étant basée sur des stratégies de guerre-éclair courte apportant une victoire décisive. L’intérêt du Hezbollah est donc de poursuivre cette guerre d’usure coûte que coûte, qu’un grand nombre de responsables et analystes israéliens considèrent comme un danger existentiel pour l’entité. Comme l’a récemment déclaré un général israélien,

« Israël s’enfonce dans le bourbier de Gaza, perdant de plus en plus de soldats, tués ou blessés, sans aucune chance d’atteindre l’objectif principal de la guerre : faire tomber le Hamas.

Le pays se précipite vers le gouffre. Si la guerre d’usure contre le Hamas et le Hezbollah se poursuit, Israël s’effondrera d’ici un an. […]

Les attaques terroristes s’intensifient en Cisjordanie et à l’intérieur du pays, l’armée de réserve se rebelle face aux mobilisations récurrentes des soldats de combat, et l’économie s’effondre. Israël est également devenu un État paria, subissant des boycotts économiques et un embargo sur les livraisons d’armes.

Nous perdons également notre cohésion sociale, car la haine croissante entre les différentes composantes du peuple d’Israël menace de s’enflammer et de provoquer notre destruction de l’intérieur. […]

Après 2 000 ans d’exil, nous sommes revenus et avons établi un pays glorieux. Nous avons payé un prix fort avec des dizaines de milliers de morts et de blessés [bien sûr, il ne parle que des vies juives, les Arabes n’entrant pas en ligne de compte]. Et maintenant, le pays se désintègre entre nos mains, par la faute de Netanyahou, Gallant, Halevi et leurs acolytes ».

Ce point de vue, partagé par de nombreux membres de l’establishment sioniste, appuie la perspective et la stratégie du Hezbollah en mettant en lumière les difficultés croissantes d’Israël, telles que les pertes militaires, les troubles internes, le déclin économique et l’isolement international. Cette tendance ne fera que se renforcer tant que durera la guerre d’extermination à Gaza, tandis qu’elle pourrait s’inverser en cas de nouvelle guerre ouverte contre d’autres forces de l’Axe de la Résistance. La stratégie du Hezbollah consiste à exacerber les problèmes d’Israël pour conduire à son effondrement « pièce par pièce », tout en maintenant la situation sous contrôle. La polarisation de la société israélienne n’a jamais été plus grande, et les risques de guerre civile sont croissants, en particulier du fait de la conscription forcée des ultra-orthodoxes Haredim. La récente récupération des cadavres de six prisonniers israéliens à Gaza, ainsi que la grève générale historique lancée dans tout le pays par un pilier historique du sionisme, le syndicat Histadrout, pour que Netanyahou cesse sa fuite en avant — tant à Gaza qu’en Cisjordanie, où l’armée israélienne s’est engagée dangereusement — et conclue un cessez-le-feu et un accord d’échange de prisonniers, confirment la validité de la patience stratégique du Hezbollah.

Conclusion

Depuis le 7 octobre, près d’un million d’Israéliens ont quitté le pays, et il est probable qu’un grand nombre d’entre eux ne reviendront jamais. Le risque d’une nouvelle vague d’émigration est élevé, surtout si un cessez-le-feu est déclaré, ce qui serait perçu comme une victoire majeure pour le Hamas et Gaza. Un tel scénario mettrait en lumière l’incapacité d’Israël à protéger ses citoyens contre des menaces persistantes, même venant d’une enclave relativement petite et assiégée. Que dire alors de la perspective d’une guerre contre le Hezbollah ou l’Iran, avec à leurs côtés tout l’Axe de la Résistance dont l’objectif annoncé est la destruction de l’Etat d’Israël ? Nasrallah a maintes fois souligné que la destruction d’Israël est un devoir essentiel pour l’Axe de la Résistance, un objectif qui doit être accompli dès que les conditions seront réunies.

Après la peur suscitée par la possibilité d’une guerre régionale, combinée à la fermeture des aéroports et à la paralysie durable de la vie quotidienne, Israël sortirait de ce conflit — le plus long de son histoire — plus affaibli que jamais. Ce déclin tangible ouvrirait la voie à son effondrement voire à sa destruction dans un avenir prévisible, un scénario qui coûterait probablement beaucoup moins cher que si l’ensemble de l’Axe de la résistance s’engageait dans une guerre totale dès maintenant.

La stratégie du Hezbollah vise à la destruction ultime d’Israël, mais pas par une guerre immédiate et à grande échelle. L’Axe de la Résistance cherche plutôt à éroder progressivement la confiance, le moral et les capacités militaires d’Israël, tout en épuisant son économie et en l’affaiblissant de l’intérieur. L’objectif est de faire comprendre au plus grand nombre de colons israéliens qu’ils n’atteindront jamais la stabilité et la sécurité promises. Ils doivent réaliser qu’au lieu de la vision idyllique d’un « pays où coulent le lait et le miel », ils feront constamment face à la dure réalité d’un « pays de terreur et de ruine ».

Le chef militaire israélien Moshe Dayan s’était un jour vanté que même la fanfare de Tsahal pourrait conquérir le Liban. La remarque finale de Nasrallah dans son discours du 25 août a rappelé que de telles vantardises n’ont plus cours : « Le jour où le Hezbollah envahira Israël avec une fanfare musicale pourrait arriver. » Bien que certains puissent considérer qu’il ne s’agit là que de rhétorique bravache, « à la Nasser », la Grande Guerre de Libération aura bien lieu, mais selon les termes et la temporalité de l’Axe de la Résistance, et non ceux d’Israël.

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À propos de l'auteur Le Cri des Peuples

« La voix des peuples et de la Résistance, sans le filtre des médias dominants. »[Le Cri des Peuples traduit en Français de nombreux articles de différentes sources, principalement sur la situation géopolitique du Moyen-Orient. C'est une source incontournable pour comprendre ce qui se passe réellement en Palestine, en Syrie, en Irak, en Iran, ainsi qu'en géopolitique internationale.]

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