Sans grande surprise, la pénurie d’enseignants refait surface en ce début d’année scolaire, attirant dans son sillon l’inquiétude des parents et des directions d’écoles qui n’ont d’autres choix que de se rabattre sur l’engagement d’enseignants non-qualifiés. Parmi eux, se retrouvent des bacheliers en français, en mathématiques, en géographie, en histoire, etc. En bref, des personnes compétentes dans leur domaine respectif mais qui manquent d’un atout essentiel, soit une formation en didactique.
Or, enseigner est un art qui s’acquiert, comme la plupart des professions, à travers les expériences vécues, en d’autres termes, par l’enseignement. Nonobstant les outils importants présentés aux bacheliers en sciences de l’éducation, l’apprentissage de la profession trouve aussi sa pertinence dans la prestation de cours adéquate sur le terrain.
Conséquemment, il m’apparaît essentiel que les enseignants non-qualifiés soient appuyés par des mentors qui pourront les initier progressivement aux rudiments de l’acte pédagogique, dont la gestion de classe, une variable primordiale sous-jacente à toute forme de communication des connaissances.
Sans vouloir dénigrer l’importance des cours de didactique, il n’en demeure pas moins qu’ils sont axés autour de notions théoriques qui font abstraction des situations concrètes que sont appelés à gérer les enseignants au quotidien. Dans cette foulée, le mentor joue un rôle capital, soit de présenter à l’enseignant non-qualifié les bases d’une saine gestion de groupe, Après tout, n’est-ce pas en enseignant qu’on apprend à enseigner? À
Diagnostic (suite)
Il y a maintenant 30 mois que j’ai appris que j’étais atteint d’un cancer incurable de stade 4 aux poumons. Depuis lors, des traitements en immunothérapie m’ont permis de conserver une qualité de vie acceptable. Le dernier examen ne révèle aucun changement si bien que mon état de santé est considéré comme stable.
Henri Marineau, Québec
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