Comment choisir un Premier ministre par Maxime VIVAS

Comment choisir un Premier ministre par Maxime VIVAS

La classe médiatico-politique (incluant quelques éléments du Nouveau Front Populaire, voire de LFI) :

 Vous proposez Jean-Luc Mélenchon, ou Mathilde Panot, ou Manuel Bompard, ou Clémence Guetté, ou Huguette Bellot… beurk et beurk.

La classe médiatico-politique (hors Nouveau Front Populaire et LFI) :

 Lucie Castets ? Beurk et beurk.

 Lucie Castets, Première ministre d’un gouvernement sans aucun LFI ? Heu, vouais, mais sans le programme du Nouveau Front Populaire, alors.

La classe médiatico-politique macroniste :

 Bon, bon, Lucie Castets, à la tête d’une coalition (hors Nouveau Front populaire) incluant sans sectarisme les macronistes et le RN ? Ah, c’est mieux, on progresse.

La classe médiatico-politique adore les couteaux sans manche auxquels on a enlevé la lame, le menu du jour (steak-frites) si l’on remplace la viande par du poisson et les patates par des haricots verts, la bière Tourtel, l’aspartame, le décaféiné sans sucre, le Canada Dry, la castration chimique des opposants (ceux qu’Enrico Macias n’a pas « dégommés »).

A propos de « dégommer ». Il reste l’obstacle Mélenchon. Parce que, même s’il est poussé dans le fossé par la classe médiatico-politique de droite, du centre et par quelques-uns de ceux-là même qu’il a fait élire, même si LFI n’a aucun ministre, même si, tenez, Hollande entre au gouvernement et même si (horresco referens) Valls revient, Mélenchon, dans l’ombre, va tirer les ficelles.

J’ai la solution : Mélenchon possède une maison dans le Loiret. Il n’y a pas cinquante itinéraires possibles et on n’est pas plus cons que les Italiens quand le juge Giovanni Falcone a commencé à agacer grave la mafia. Il suffit d’expliquer la technique du tunnel à Estrosi, Ciotti, Retailleau, Echarpe Rouge, Elkrieff, les Duhamel, Saint-Criq et une douzaine d’autres (Dray, vous croyez ?) qui brament : « On veut des pelles ! ».

Je ne sais pas pourquoi le mot mafia me vient toujours sous la plume quand j’évoque la classe médiatico politique.

La classe médiatico-politique préfère Hitler au Front populaire.

La classe médiatico-politique, quand les héritiers idéologiques des nazis seront aux commandes et écrabouilleront la France, dira « On n’a pas voulu ça ».

Pour les chasser, la classe médiatico-politique invitera le peuple à se dresser contre eux, et notamment les anciens partisans de Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot, Manuel Bompard, Clémence Guetté, Huguette Bellot, Lucie Castets.

Je ne sais pas si, dans le bruit et la fureur de la rue, ils côtoieront alors les journaleux, éditocrates, politicards, enfants de la Banque et autres donneurs de leçons à égo sous-dimensionné.

Possible qu’on ne m’y voie pas. Elève parodique de Gabriel Attal, il se pourrait que je dise : « Tu casses (La France), tu la répares, tu la salis, tu la nettoies, tu piétines la démocratie, on t’apprend à la rétablir ».

Maxime VIVAS

NB. J’affabule  : la classe médiatico-politique n’existe pas, Estrosi, Ciotti, Retailleau, Echarpe Rouge, Elkrieff, les Duhamel, Saint-Criq, et une douzaine d’autres, dont Dray, n’ont jamais bramé : « On veut des pelles ! » Bien trop feignants.

Quant à Mélenchon, il ne connait pas le Loiret, trop occupé à festoyer dans sa villa de 70 pièces à Saint-Tropez, achetée avec Mathilde Panot, Manuel Bompard, Clémence Guetté, Huguette Bellot, Lucie Castets, moi-même, Maduro et d’autres (qui ont revendu leurs parts) : Ruffin, Autain, les Corbières.

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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