Ami.es lectrices et lecteurs de Profession Gendarme,
Vous devez déjà savoir que hier, un candidat indépendant à l’élection présidentielle des États-Unis, Robert Fitzgerald Kennedy junior, a suspendu la campagne qu’il avait lancée en avril 2023 et a annoncé lors d’une conférence de presse en Arizona qu’il soutiendrait désormais le candidat Donald Trump. Son discours a duré presque une heure et vous pouvez le trouver en version originale sur Youtube.
Cette déclaration est importante et a déjà fait du bruit outre-Atlantique. En effet, Robert Kennedy Junior est tout simplement de neveu de John Fitzgerald Kennedy, président des Etats-Unis assassiné à Dallas (Texas) le 22 novembre 1963 ; et il est le fils du frère de John, Robert Francis Kennedy, qui avait été procureur général des États-Unis et qui a lui aussi été assassiné le 5 juin 1968 à Los Angeles (Californie).
Robert Kennedy Jr est un avocat célèbre qui se dévoue à des grandes causes, les droits civiques, la défense des enfants.
Mais vous devez surtout le connaître car, pendant la tyrannie covidiste entre 2020 et 2022, Robert Kennedy a été l’un des rares dans la Parti démocrate à dénoncer cette escroquerie et à mettre n cause l’industrie pharmaceutique ou Big Pharma.
Profession Gendarme a publié deux articles sur son militantisme pour faire éclater lé vérité :
Aujourd’hui, notre fidèle amie Jocelyne Chassard nous propose d’écouter en version française un extrait de son discours : il a fermement dénoncé l’évolution négative du Parti démocrate, devenu selon lui aujourd’hui « le parti de la Guerre, de la Censure, de la Corruption, de Big Pharma, de Big Tech, de l’agro-industrie et du gros Capital. » Il a aussi mis en cause la lâcheté, la connivence et l’autocensure des principaux médias de masse qui, en 16 mois de campagne, ne lui ont proposé que deux entrevues en direct.
Vidéo TIKTOK : https://www.tiktok.com/@jocelyne.chassard/video/7406798805967932704
Voici également la traduction par J. Chassard de cet extrait.
« Il y a 16 mois, en avril 2023, j’ai lancé ma campagne pour l’élection du président des États-Unis. J’ai commencé cette campagne comme membre du parti Démocrate, le parti de mon père, de mon oncle, le parti auquel j’ai moi-même prêté allégeance bien longtemps avant que je n’aie eu l’âge de voter. J’avais 6 ans quand j’ai participé à ma première convention Démocrate en 1960 ;
A cette époque les Démocrates étaient les champions de la Constitution, des Droits civiques, les Démocrates s’opposaient à l’autoritarisme, à la censure, au colonialisme, à l’impérialisme et aux guerres injustes. Nous étions le parti du Travail, de la classe laborieuse, le parti de la transparence du gouvernement et le champion de l’environnement. Notre parti était le rempart contre les gros intérêts financiers et le pouvoir des entreprises. Il méritait bien son nom, c’était le parti de la démocratie.
Comme vous le savez, j’ai quitté ce parti en octobre dernier parce qu’il s’était détourné de façon dramatique des valeurs essentielles avec lesquelles j’ai grandi. C’est devenu le parti de la Guerre, de la Censure, de la Corruption, de Big Pharma, de Big Tech, de l’agro-industrie et du gros Capital. Quand ce parti a abandonné la démocratie en annulant les primaires pour cacher le déclin cognitif de l’actuel président, je l’ai quitté pour faire campagne en tant qu’indépendant. […]
Dans un système politique honnête, je crois que j’aurais gagné l’élection. Dans un système comme celui où mon père et mes oncles ont grandi, un système avec des primaires loyales, des débats ouverts et programmés selon des règles, avec des médias vraiment indépendants et non contaminés par de la propagande gouvernementale et de la censure, un système où les tribunaux et les comités électoraux ne sont pas partisans, tout aurait été différent. Après tous les sondages qui montraient que je battais chacune et chacun des autres candidats, que ce soit pour la favorabilité ou les duels, je suis désolé de dire que la démocratie, même si elle peut être bien vivante sur le terrain, est devenue juste un peu plus qu’un slogan pour nos institutions politiques, pour nos médias, pour notre gouvernement et pour le parti Démocrate, ce qui est pour moi est le plus triste.
En prétendant sauver la démocratie, le parti Démocrate a entrepris de la démanteler parce qu’il ne croyait plus que ses candidats pouvaient gagner loyalement une élection dans les bureaux de vote ; l’acharnement judiciaire continu de la Convention démocrate contre Donald Trump et moi-même… À chaque fois que nos bénévoles remettaient ces montagnes de signatures nécessaires pour participer au scrutin, la Convention démocrate nous traînait devant les tribunaux, un état après l’autre, pour effacer leur travail et pour subvertir la volonté des électrices et électeurs qui avaient signé ces pétitions. Elle a utilisé des juges alignés sur ses positions pour nous écarter, moi et d’autres candidats, du scrutin et pour mettre le président Trump en prison. Elle a arrangé des primaires bidon pour empêcher tout rival sérieux d’être face au président Biden. Et quand a eu lieu le ratage prévisible du débat [entre les présidents Biden et Trump], cela a précipité le putsch de palais contre le président Biden : les mêmes qui sont à la manœuvre dans l’ombre de la Convention ont désigné sa successrice toujours sans élection. Ils ont installé une candidate qui était tellement impopulaire dans l’électorat qu’elle a abandonné en 2020 sans avoir obtenu un seul délégué.
Mon oncle et mon père étaient attachés au débat : tous deux étaient fiers de leur capacité de lutter pied à pied contre n’importe quel adversaire dans la bataille des idées. Ils seraient stupéfaits d’apprendre que la personne choisie par la Convention du parti Démocrate, la vice-présidente Harris, n’a accepté aucun entretien et n’est apparue dans aucune rencontre improvisée avec l’électorat depuis 35 jours. Cela est profondément anti-démocratique : comment les gens peuvent choisir en ne connaissant pas ce qu’ils vont choisir ? Et quel spectacle donnons-nous au reste du monde ? Mon oncle et mon père ont toujours été conscients de l’image de l’Amérique à l’étranger à cause du rôle de notre nation comme modèle de démocratie, le modèle des procédures démocratiques et le leader du Monde libre.
Au lieu de nous montrer du contenu et du caractère, la Convention démocrate et ses agents médiatiques ont orchestré une vague de popularité pour la vice-président Harris qui n’est basée… eh bien sur rien : pas de programme, pas d’entrevue, pas de débat, seulement de la poudre aux yeux et beaucoup de ballons dans ce cirque à grand spectacle de Chicago. Là-bas, à Chicago, une kyrielle de démocrates ont parlé pour citer le président Trump 147 fois, juste le premier jour : qui a besoin d’un programme quand vous pouvez haïr Donald Trump ? […]
Ce qui plus alarmant pour moi, plus que la manière dont le Parti démocrate gère ses affaires internes ou choisit ses candidats, c’est qu’il a eu recours à la censure et au contrôle des médias et qu’il a utilisé des agences fédérales comme des armes. Quand un président des États-Unis est de connivence avec des médias ou les intimide purement et simplement dans le but de censurer une parole politique, c’est une attaque contre notre droit le plus sacré, la liberté d’expression et c’est sur ce droit que reposent tous nos autres droits constitutionnels.
Le président Biden s’est moqué de la victoire écrasante de Vladimir Poutine à l’élection présidentielle russe en mars 2024 – 88% – en notant que Poutine et son party contrôlaient la presse russe et que Poutine avait empêché des opposants sérieux de participer au scrutin.
Ici en Amérique, la Convention démocrate a également empêché des opposants de participer au scrutin. Cela fait plus d’un an que nos chaînes de télévision se présentent comme des organes du Parti Démocrate : alors que pendant la campagne des sondages me donnaient parfois 20% des intentions de vote, les médias de masse alliés de la Convention m’ont gardé sous un embargo presque total pendant les 10 mois de la campagne présidentielle. En 1992, Ross Perrot avait donné 34 entrevues sur des chaînes grand public. Par contraste, depuis 16 mois que j’ai déclaré ma candidature, j’ai seulement eu deux entrevues en direct avec ABC, NBC, CBS, MSNBC et CNN réunies. Au contraire, ces chaînes ont continuellement publié un déluge d’attaques contre moi, remplies d’inexactitudes, de propos péjoratifs, ignobles, diffamatoires et calomnieux. Quelques unes de ces chaînes se sont entendues avec la Convention démocrate pour m’écarter des débats de plateau.
Dans cette salle ici même il y a quelques uns des représentants de ces chaînes et je prends une minute pour vous demander de considérer comment vous institutions ont, de multiples façons, abdiqué cette responsabilité réellement sacrée : le devoir d’une presse libre est de sauvegarder la démocratie et de toujours mettre en cause le pouvoir en place. Au lieu de maintenir une posture de scepticisme farouche envers l’autorité, vos organes se sont fait les porte-parole du gouvernement et les sténographes des institutions de pouvoir. Vous n’avez pas tout seuls provoqué la dévolution de la démocratie américaine, mais vous auriez pu l’empêcher. […]
Les médias de masse autrefois étaient les gardiens du Premier Amendement et des principes démocratiques et aujourd’hui ils ont rejoint une attaque systémique contre la démocratie. Les médias justifient leur censure en prétendant combattre la désinformation. Mais les gouvernements et les tyrans ne censurent pas les mensonges, ils ne craignent pas les mensonges. Ils craignent la vérité et c’est la vérité qu’ils censurent. »
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