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Comprendre le pétrole, c’est comprendre que, source d’énergie majeure et matière première pour l’industrie chimique et pharmaceutique, et donc enjeu fondamental de nos modes de vie, la question de sa rareté ou de son abondance est cruciale, c’est à dire, in fine, de son origine. L’explication de sa formation par la théorie fossile est acceptée par tous : le pétrole serait le résultat de la décomposition de matière organique très ancienne, accumulée dans les sédiments, sous l’effet de la pression et de la chaleur qui règnent dans la croûte terrestre. Ce processus prenant des millions d’années a permis la constitution d’un stock de pétrole qui se renouvelle si lentement qu’on peut le considérer comme non renouvelable. Ce caractère fini de la réserve en hydrocarbures a alimenté bien des spéculations et la perspective, mouvante, du « pic pétrolier » a généré de fortes tensions, aussi bien au plan géopolitique qu’économique. Mais une autre théorie existe, qui n’exclut pas la première, celle d’un pétrole d’origine abiotique, c’est à dire qui ne viendrait pas de la vie, mais qui, au contraire, aurait pu permettre à la vie d’apparaître dans les profondeurs terrestres. Un pétrole d’origine minérale dont la source, le méthane, aurait été présente dès la formation de la Terre et qui serait en si grande quantité que tous nos calculs sur les réserves disponibles deviendraient obsolètes, bouleversant ainsi totalement les grands équilibres – ou déséquilibres – du monde.
Né en 1974 à Rouen, Jérôme Halzan, après des études de physique obtient son doctorat et enseigne dans le secteur privé. Il est l’auteur d’un premier ouvrage chez Kontre Kulture : Mythes et réalités de la science.
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