Décrivant la bande de Gaza comme « le plus grand et le plus honteux camp de concentration du XXIe siècle », Francesca Albanese a écrit sur X qu’« Israël est en train de génocider les Palestiniens quartier par quartier, hôpital par hôpital, école par école, camp de réfugiés par camp de réfugiés, zone “sécurisée” par zone “sécurisée”. »
Les commentaires d’Albanese sont intervenus après l’attaque de ce samedi matin, lorsque l’armée israélienne a bombardé l’école Al-Taba’een dans le quartier Al-Daraj à l’est de la ville de Gaza, attaque qui, selon des responsables palestiniens, a tué au moins 100 Palestiniens.
Elle a également souligné l’utilisation d’armes américaines et européennes dans les attaques israéliennes, exprimant son désarroi face à ce qu’elle a qualifié d’« indifférence de toutes les “nations civilisées” » à la situation à Gaza.
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Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui lui a ordonné de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, où plus d’un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que celle-ci ne soit envahie le 6 mai.
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« Selon les Nations unies, plus de 4 écoles sur 5 ont été partiellement ou totalement détruites depuis le 10 octobre… De son côté, l’armée israélienne reconnaît être à l’origine de la frappe, elle afime avoir touché un centre de commandement du Hamas à l’intérieur de l’école. »
« Il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 morts, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza ». Selon une « lettre » publiée sur le site du Lancet, le bilan humain dans le territoire palestinien en guerre depuis 10 mois avec Israël, serait beaucoup plus élevé que les plus de 38 300 annoncés par le ministère de la Santé du Hamas. Comment ses auteurs sont-ils parvenus à cette estimation ? Leur chiffre est-il crédible ? Décryptage.
Selon une publication intitulée « Compter les morts à Gaza : difficile mais essentiel », mise en ligne vendredi 5 juillet sur le site Internet de la célèbre revue médicale britannique The Lancet, « il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 morts, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza ».
En se basant sur « une estimation de la population de la bande de Gaza en 2022, qui s’élevait à 2 375 259 habitants, cela représenterait 7 à 9 % de la population totale de la bande de Gaza », poursuivent les auteurs de « La lettre », publiée dans la rubrique « Correspondances » du site.
Des chiffres largement supérieurs au bilan communiqué, mercredi 10 juillet, par le ministère de la Santé de Gaza, faisant état de 38 300 morts dans le territoire palestinien depuis le début de l’offensive de l’État hébreu contre le Hamas, en réponse à l’attaque du 7 octobre perpétrée par le mouvement islamiste sur le sol israélien.
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