C’est la question que l’on se pose après le coming out « surprise » (à ce rythme, on comptera un jour les coming out hétérosexuels) de Lucie Castets, la financière gauchiste qui veut devenir Premier ministre de gré ou de force. À se demander si la qualité principale d’un Premier ministre ne serait pas l’homosexualité.
Y a-t-il un rapport que nous ignorerions entre compétence ministérielle et amour lesbien ? Peut-être, mais il va falloir le prouver. En attendant, la petite Lulu continue de faire le forcing pour déloger Attal, le fantôme de Matignon. Lui dont la presse s’était entichée, lui qui déplaçait des foules (de boomers soigneusement sélectionnés) en pamoison devant ce mélange de beauté et de génie, presque un Dieu.
Tout cela est enterré, les vieux sont retournés devant leur télé, la gabymania a fait flop, il nous faut maintenant, en France, une julimania, à l’image de la kamalamania inventée par la presse mainstream américano-française. Il faut oser publier ce que le Figaro a publié :
La même Hélène Vissière a publié ça :
Trump sera-t-il le dernier président américain, hétéro et blanc ? Maduro sera-t-il remplacé par une grosse lesbienne latino ? Macron laissera-t-il la place à Brigitte ? Le woke a tué une partie de la politique en la féminisant et en l’homosexualisant. Le débat s’est déplacé de la tête au sexe, parce que la ligne du pouvoir profond est non critiquable, non négociable. Après, on peut jouer un peu sur la culture, le woke et toutes ces conneries qui ne remplissent pas le frigo. La politique dure, elle, est interdite. On en sait quelque chose.
Les JO nous donnent un avant-goût de la société 2030 version Schwab, une dystopie inimaginable même pour les pires pessimistes. La liberté aura été chassée du domaine politique, pour être parquée dans la sphère sociétale, là où l’oligarchie peut la rendre inoffensive. Pendant que Matignon et l’Élysée se LGBTisent, les réformes ultralibérales prônées par Attali sous Sarko, deux destructeurs de la nation française, passent les unes après les autres. Le petit théâtre gay et sa fausse libération, la fête permanente et les bacchanales prétendument laïques, ne sont qu’écran de fumée devant le racket de notre liberté, de notre spiritualité et, in fine, de notre argent. C’est pourquoi « Paris est une fête » risque bien de devenir « la France est une fête ». C’est encore Le Figaro, décidément, qui écrit :
« Je suis dans une bulle olympique, et si elle pouvait ne jamais éclater… » Louis, Parisien de 24 ans, est « en train de craquer psychologiquement et financièrement ». Et, par « craquer », le jeune communicant entend s’« enthousiasmer ». De manière déraisonnable au vu de son budget. L’idée des JO, avec « tout leur cortège de travaux et de visiteurs envahissant la capitale », lui paraissait pourtant repoussante : « Je faisais partie de ces gens qui disaient que ça allait être l’horreur avec les transports bondés et les touristes partout … » Mais, en quelques jours, l’ambiance survoltée dans les sites olympiques grandioses, la moisson de médailles récoltées par les athlètes tricolores, les Marseillaise pleines de ferveur qui ponctuent ces journées ensoleillées, ont su galvaniser les plus récalcitrants.
On vit en chansons, la ville a été transformée en karaoké géant :
De la cérémonie d’ouverture aux épreuves, une playlist de 4 000 morceaux a été concoctée pour transformer la ville et les stades en karaoké permanent ou en dance floor. (…)
Musique en continu lors de la cérémonie d’ouverture, spectateurs accueillis par une collection de tubes dès les abords des lieux de compétition, ambiance « Macumba » à l’intérieur, avec chauffeurs de salles et DJ, épreuve de dressage au son d’Alors on danse de Stromae, de Let’s Dance de David Bowie et de Je danse le Mia d’IAM… Les Jeux olympiques de Paris sont-ils les plus musicaux de l’histoire ?
C’est la fête, ébouriffante, qui fait oublier les soucis, la paupérisation, la guerre qui vient :
Sur le coup de 22 heures, le Stade de France s’est mis à gronder. Alors que le champion suédois Armand Duplantis allait tenter de battre son propre record du monde du saut à la perche mercredi 5 août, le DJ du Stade a mis quelques secondes de trop pour arrêter Allumez le Feu dont les paroles défilaient sur un bandeau. Au Stade de France, un moment de silence a suivi le carton rouge jaune donné au DJ. Le sportif nordique a ensuite levé les bras et a frappé ses mains en accélérant progressivement ses battements. Aussitôt repris par les 70 000 supporters, ce « clapping » l’a soutenu dans sa course d’élan. Armand Duplantis a battu son propre record. Le DJ s’est alors rattrapé. En l’honneur du champion du royaume des rennes, il a diffusé Dancing Queen, l’un des tubes planétaires de Björn Andersson et de Björn Ulvaeus, les deux « B » du mythique groupe suédois de pop, Abba. Arrivée spécialement de Stockholm pour être présente dans les gradins, la reine Sylvia de Suède, dont c’est la chanson fétiche, était ravie.
On est désolés de piocher dans Le Figaro autant de preuves de la festivocratie de Muray, mais on est en plein dedans. Ça tombe bien, c’est très gay de faire la fête, car on souffre beaucoup de la discrimination. Il faut danser contre la méchanceté !
Même traitement pour le grand public hétéro, qui souffre de la discrimination de la Macronie en particulier et du régime sévère d’amaigrissement économico-social : on va vous étourdir de chansons et de médailles (qui ne vont pas au peuple, ne rêvez pas). La médaille olympique, celle des champions qui vouent leur vie à ça, ou au moins leur jeunesse, rejaillit sur un peuple socialement perdant, privé de victoires économiques, de changement, de liberté. C’est pas nouveau, nous direz-vous, mais là, ça a pris une ampleur nouvelle.
@reelmediaofficiel Les JO se transforment en karaoké géant grâce aux supporters ! De “Non, je ne regrette rien” d’Édith Piaf à “Sweet Caroline” en passant par “Que je t’aime” de Johnny pour célébrer Pauline Ferrand-Prévot, des dizaines de milliers voix résonnent dans les sites olympiques, enflammant l’ambiance des Jeux. #jeuxolympiques #JO #paris2024 ♬ son original – Réel média
Personne n’a pensé à un hymne à Macron, Brigitte et les Rothschild ? C’est quand même eux les rois de la fête. Désormais, ils peuvent inviter la petite Lulu à entrer dans la danse endiablée.
Homo festivus
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation