Ces histoires sont terribles.
On ne fait pas cohabiter des peuples aux fondements culturels si éloignés. Pour le pakistanais prude, la cuisseau anglais (toujours à l’air libre, même en hiver) est une invitation à la débauche tantrique ; Pour l’anglais, c’est un accoutrement banal..
Pas la peine de se représenter l’envahisseur comme le diable, même si ce qu’il fait y ressemble ; Pas besoin de haine. Il suffit juste de les renvoyer, en reconnaissant qu’on s’est trompé, sur un sujet pourtant plié depuis Babel, mais certains sont un peu durs de la feuille.
Ce raisonnement est de droite, il n’a pas de haine en lui, simplement la sagesse, la notion des choses qui durent, et des choses faites pour tomber. Il n’a pas besoin d’états d’âme.
La haine, la vraie, vient toujours par la gauche. Quand on refuse les principes fondateurs, les vérités éternelles, on ne comprend plus rien à rien, on nie de toutes ses forces, on se repose sur l’argumentaire médiatique préchauffé, et quand finalement le Mal prend une dimension telle que l’illusion ne tient plus, plutôt que de sacrifier ses vieilles idées pour une meilleure compréhension, on accusera en grand sentimental l’ancien protégé d’être intrinsèquement mauvais, irrécupérable (non pas le résultat de sa politique désastreuse, mais un diable qui aurait puisé seulement en lui-même sa bestialité scandaleuse).
Cf le film DOGVILLE du pagano-droitard LARS VON TRIER, où l’héroïne, « Grace », lâche finalement sa croix faite d’idées erronés sur les hommes, non pas pour se rapprocher de la Vérité, mais pour troquer la posture Christique contre celle de l’ange exterminateur. « Vous n’étiez pas comme je l’avais imaginé, alors je vous détruit ».
Faut-il imaginer un sursaut de la Gauche (du petit peuple de gauche) de cet acabit ? Tournant tout à coup le dos aux « chances », d’abord par déception, puis fermentant en haine ? il arrive peut-être déjà. doucement ; Le lycée et la Fac, ces deux territoires sacrés, ces temple de la confiserie gauchiste, subissent une conquête inexorable du RN depuis qqs années, chose que je n’avais pas connu à mon époque. Ce ne sont pas des fils de Faf perpétuant la tradition familiale, mais des fils de gauchistes changeant pavillon… « on n’est pas sérieux quand on a 17 ans ».. peut-être.. ou peut-être est-ce le signe d’une moins bonne prise au vent de certaines idées, et du réveil de l’idéologie populaire (de son droit, de sa justice) après plusieurs décennies sous cloche.
A voir dans qqs années…
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