Présidentielle américaine•Tout en se disant « très ouvert d’esprit », Trump a fait savoir tout le mal qu’il pensait du spectacle de Thomas Jolly
Donald Trump arrivant dans le Minnesota, le 27 juillet 2024. - Alex Brandon/AP / SIPA
En pleine course pour revenir à la Maison-Blanche, Donald Trump continue de tout faire pour s’assurer du vote de l’électorat conservateur. Le candidat républicain à la présidentielle américaine de novembre s’en est pour cela pris lundi aux JO de Paris 2024. Il a ainsi qualifié la cérémonie d’ouverture, et notamment la séquence des drag-queens à table, de « honte ».
« Je suis très ouvert d’esprit, mais j’ai trouvé que ce qu’ils ont fait, c’était une honte », a déclaré l’ancien président américain lors d’une interview à Fox News.
Thomas Jolly se défend d’une « volonté de moquerie »
Interrogé sur le type de cérémonie d’ouverture qu’il souhaiterait voir aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, s’il était alors président, Donald Trump a assuré : « Nous n’aurons pas de Cène dépeinte comme ils l’ont fait l’autre jour. » Le candidat républicain faisait référence au tableau des drag-queens de la cérémonie d’ouverture des Jeux, vendredi à Paris, que certains ont interprété comme une moquerie du dernier repas de Jésus avec ses apôtres, la Cène.
Cette séquence a donné lieu à de vives critiques de responsables politiques d’extrême droite sur les réseaux sociaux, notamment en France et en Italie. « Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit », a cependant répondu le metteur en scène de la cérémonie Thomas Jolly. « J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie ».
Source : 20 Minutes
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