INTRODUCTION
Notre quotidien se déroule, avec ses hauts et ses bas. Notre monde s’écroule, beaucoup ne le voient pas.
Prenons du recul et une fois tout cela compris, s’ouvre pour chacun de nous, une nouvelle vie.
Retrouvons l’Être que nous sommes vraiment. Ici et maintenant, vivons-le pleinement.
Rayonnons notre puissance d’amour, elle est inépuisable.
« Ce que tu donnes est à toi pour toujours. Ce que tu gardes est perdu à jamais »
(Proverbe Soufi)
VOUS AVEZ DIT SURVEILLANCE DE MASSE ?
Dans le cadre de la XXXIIIe olympiade des Jeux olympiques modernes, la cérémonie d’ouverture des jeux de Paris 2024 aura lieu dans deux jours, sur la Seine.
Pour la troisième fois dans l’histoire des jeux, Paris sera la ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques d’été. Près de 40 sites à Paris, mais aussi en région et en outre-mer, sont mobilisés, pour leur bon déroulement. Les chiffres sont impressionnants :
- Pour ce qui est des Jeux olympiques qui commencent vendredi 26 courant, ce sont : 17 jours de compétition, au cours desquels 206 nations participent, dans 32 disciplines olympiques. 10 500 athlètes s’affronteront au cours de 329 épreuves. 11,3 millions de visiteurs sont attendus. Ils seront guidés par 31 500 volontaires.
- Les jeux paralympiques commencent le 28 aout et dureront 12 jours. 175 nations participent avec 4 350 athlètes qui s’affrontent au cours de 540 épreuves qui concernent 22 disciplines paralympiques. Les 3,8 millions de visiteurs attendus seront guidés par pas moins de 13 000 volontaires. Ces deux manifestations seront couvertes par 34 000 journalistes.
Pour ce qui relève de la sécurité, 35 000 policiers et 18 000 militaires vont être déployés durant les JO. Ils recevront le soutien de diverses équipes de policiers internationaux, venus en renfort, sans compter les 50 000 agents de sécurité privée, mobilisés pour la surveillance des différents sites d’accueil des athlètes et des spectateurs.
Tous ces personnels, sur le terrain, sont coordonnés par le centre national de commandement stratégique (CNCS), installé au ministère de l’Intérieur. Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris (Cojop) et les pouvoirs publics, se partagent les responsabilités en matière de sécurité.
La sécurité de la population est aussi l’affaire des parlementaires. Le Sénat a publié, le 10 avril 2024, un rapport sur l’application de la loi n° 2023-380 du 19 mai 2023, dite JOP, relative aux jeux olympiques et paralympiques de 2024. en particulier sur la question de la sécurisation de cet événement.
Ce rapport du Sénat est particulièrement instructif. Au détour de ses 148 pages, quelques-unes ont attiré mon attention. De la 69e à la 72e, nous lisons des choses intéressantes, relatives à l’utilisation de : « toutes les potentialités ouvertes par le législateur dans l’utilisation des moyens technologiques à disposition des forces du continuum de sécurité ».
Il est fait mention de « la vidéoprotection « augmentée », « de systèmes d’intelligence artificielle » et de « traitement algorithmique » des images. Les sénateurs, dans leur grande sagesse :
- « préconisent, en conséquence, d’assurer la pleine application de la loi dite « JOP » de 2023 afin de permettre le déploiement effectif, à titre expérimental, de la vidéoprotection « intelligente » et son évaluation avant d’envisager toute pérennisation».
Ouffff, nous voilà protégés de toute tentative de surveillance de masse, après les JO. Pas si sûr, car, dans la vraie vie, il semblerait bien qu’il en soit déjà différemment. L’association « La quadrature du Net », fait de la surveillance de masse, son combat, depuis 2008. Elle dénonce :
- « Les Jeux olympiques vont nous laisser la surveillance de masse en héritage. En instrumentalisant cet évènement, le gouvernement a autorisé l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) jusqu’en 2025 pour des situations qui dépassent largement le cadre de cette compétition sportive. Ces logiciels, qui analysent les images de vidéosurveillance et envoient automatiquement des alertes à la police, sont déployés depuis des années en France en toute illégalité, sans que jamais les responsables n’aient été inquiétés».
En dehors des Jeux olympiques, la VSA est déjà une réalité, tout aussi illégalement… dans des supermarchés ! Bonne nouvelle, le 21 juin dernier, le Conseil d’État a rendu une ordonnance de référé dans laquelle, il déboute la société « VEESION », qui contestait la position de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
Cette société, spécialisée dans la surveillance algorithmique des vols en supermarchés, s’était vue signifier l’illégalité de son logiciel, par la CNIL. De plus, le Conseil d’État considère que VEESION ne peut pas faire état de la « loi JOP » du 19 mai 2023, pour déployer son logiciel dans les supermarchés.
Merci à la quadrature du Net, pour veiller ainsi à retarder l’application de la vidéosurveillance algorithmique et en général, tout dispositif de surveillance de masse.
« Celui qui se bat peut perdre, celui qui ne se bat pas a déjà perdu »
(Bertolt Brecht)
Chers lecteurs, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.
POUR ALLER PLUS LOIN ET AGIR
Vous prenez conscience de la gravité de la situation actuelle et vous aimeriez bien éviter les évènements chaotiques qui se profilent.
Les rendez-vous d’Hubert vous permettent de bénéficier de mon expérience, pour anticiper et exploiter au mieux, l’évolution de la situation.
Véritables guides pratiques, les rendez-vous d’Hubert vous permettent de comprendre ce qui se passe réellement et de prendre les meilleures décisions.
Source : Sérénité Patrimoniale
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme