Macron continue de torturer la gauche LFI, qui lui a pourtant sauvé les fesses lors du vote anti-RN du 7 juillet. C’est le drame de la politique : il n’y a pas de reconnaissance du ventre, uniquement de la trahison. Et dans le genre, Macron est un grand maître : français, pas international, cela se saurait.
La dernière proposition de Premier ministre en date envoyée par le camp NFP, après Huguette Bello et Laurence Tubiana, c’est Lucie Castets. Magalie Vincente, une comique, s’occupe de démolir la financière de gauche pour BFM TV.
Macron l’a donc renvoyée sur les roses, direction les épines, lors de son allocution du 23 juillet que personne n’a regardée. La gauche hurle contre un Macron qui la trahit pour la troisième fois, après 2017 et 2022 : il faut être vraiment con ou complice pour se faire entuber trois fois de suite, ou alors aimer ça. Peut-être que cette gauche est profondément masochiste, un psychologue nous dira ça un jour.
Depuis qu’elle s’est couchée devant le Capital (ou le Marché) en 1984, incarné par Fabius, la gauche française ne s’en est jamais vraiment remise. Certes, elle continue à dominer culturellement, à se gaver sur le trésor de la nation avec des milliers de postes et des kilotonnes de subventions, mais au fond, on le sait tous, le pouvoir appartient toujours à la Banque. Et quand la gauche parle de révolution à ses électeurs, histoire de les soulager un peu de leur fardeau, elle sait que ça n’ira pas plus loin qu’un petit défilé et deux vitrines de banque brisées. La police et les assurances font le reste.
C’est pourquoi, après la racisée Huguette Bello, une Kamala Harris française, après la fausse socialiste Laurence Tubiana, aux fixations mondialistes trop voyantes, a succédé une gentille socialiste de la finance, histoire d’amadouer la Banque : on prend une financière, mais de gauche, on peut ?
« Le moment est grave et je pense qu’un espoir est levé, je suis prête, nous sommes prêts, le, le, le, je demande maintenant au, au président de la République de prendre ses responsabilités et de, et de, et de me nommer Premier ministre. »
À la Mairie de Paris, Lucie Castets cogère le budget d’une capitale qui n’a jamais été autant endettée – un peu plus de 8 milliards d’euros en 2023. « “J’ai ruiné Paris, je peux le faire aussi pour la France”, sera son slogan, j’imagine », a réagi, sur X, Sébastien Chenu, député (Rassemblement national) du Nord, qui qualifie cette proposition de « plaisanterie de mauvais goût ». (Le Monde)
On dira à cette énarque (encore ?), directrice des finances et des achats de la Ville de Paris et issue du Trésor, que « faire barrage au Rassemblement national » n’est pas un programme, bien au contraire, puisqu’il nie d’abord onze millions d’électeurs, et qu’ensuite il ne dit pas comment relever le pays, surtout en écartant le premier parti de France ! On pense ce qu’on veut du nouveau RN de Bardella, mais en Grande-Bretagne, il aurait déjà la majorité absolue à la Chambre, un Premier ministre, et une politique de redressement national.
Franchement, on se demande si la gauche ne va pas finir par demander à Manuel Valls, issu de ses rangs, de se sacrifier encore une fois à Matignon pour sauver le pays. À moins qu’il ne soit déjà sur les rails outre-Atlantique…
Une idée saugrenue nous vient : et si tout était déjà ficelé, Mélenchon et Faure-Glux faisant semblant de proposer des Premiers ministres à Macron – qui n’en veut pas puisque la gauche est sa pute – uniquement pour entretenir l’espoir d’un petit grand soir dans l’esprit de ses électeurs éternellement cocufiés ? Ce serait le pompon question cynisme, non ?
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