Publié le 20/07/2024 20:58
Aucune des six vice-présidences, pas de poste de questeur sur les trois en jeu, pas même un secrétaire sur douze… Marine Le Pen et ses alliés sont restés à l’écart des postes du bureau de l’Assemblée.
« Ce n’est pas normal » que le Rassemblement national n’ait pas de vice-président. Invitée de France 2 samedi 20 juillet, la présidente de l’Assemblée nationale nouvellement réélue, Yaël Braun-Pivet, a regretté que les députés d’extrême droite soient restés à l’écart des postes du bureau de l’Assemblée, sa plus haute instance exécutive. Au « Journal de 20 heures », la présidente de l’Assemblée nationale a parlé « d’un vote stupéfiant ». Mais « la voix du Rassemblement national sera entendue dans les instances de l’Assemblée nationale. Je veillerai attentivement à ce que chaque Français qui a voté pendant ces législatives soit entendu à l’Assemblée », a-t-elle assuré.
Elle rejette toute « magouille » concernant sa réélection
Elle s’est également exprimée sur le prochain Premier ministre, alors que le Nouveau Front populaire ne parvient pas à s’entendre sur un nom pour Matignon. Malgré l’arrivée en tête du NFP aux législatives, « aucune raison » ne force Emmanuel Macron à proposer un nom issu de cette coalition pour le poste, a-t-elle estimé, car le NFP « n’est pas majoritaire à l’Assemblée ».
Malgré la défaite du camp présidentiel aux dernières élections, Yaël Braun-Pivet a également défendu son retour au perchoir. « J’entends certains parler de magouilles. A l’Assemblée nationale, il n’y a qu’une seule règle (…) c’est celle du suffrage, c’est l’élection », a-t-elle déclaré, se disant « fière » d’avoir été élue « sans aucune voix du Rassemblement national ».
Source : France TV Info
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