Paul-Joseph Angoulvent, alors collaborateur du régime de Vichy…
Il était dirigeant du Comité du Livre sous le régime de Vichy.
En 1941, il a l’idée, pour pallier la restriction de papier, d’une collection dont chaque volume serait réalisé à partir d’une seule feuille de 1,20 m sur 1,60 m. La feuille serait ensuite pliée six fois pour obtenir 4 cahiers de 32 pages et un total de 128 pages au format précis de 17,5 cm de haut et 11,5 cm de large.
Le numéro 10 est consacré à la corporation, publication opportuniste dans le cadre de la révolution nationale du régime de Vichy qui tente de faire disparaître les syndicats.
En février 1944, la publication du numéro 164, les Constitutions de la France de Maurice Duverger, remet en question la constitutionnalité du régime de Vichy, gouvernement de fait et non de droit. La Milice tente d’en saisir tous les exemplaires.
À la Libération, convaincu d’avoir pendant l’Occupation, évincé le directeur de sa maison d’édition, Pierre-Marcel Lévi parce qu’il était Juif, Paul Angoulvent aurait été condamné à verser à son ancien directeur :
1) 242 406 francs d’indemnités forfaitaires ;
2) une somme égale au montant total de sa rémunération au titre de deux années précédant le 30 octobre 1940, plus les intérêts de cette somme ;
3) 250 000 francs à titre de dommages et intérêts.
La maison d’édition qui a refusé l’hommage rendu par Kontre Kulture à cette collection s’est comportée en simple marchand de papier imprimé à l’intérêt parfois discutable.
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