À travers l’histoire, le sectarisme a fait des millions de morts, des milliards de drames, des trilliards d’injustices. Malheureusement, il continue de nos jours son œuvre ignoble. Il est le cancer de l’humanité. La tempérance, la tolérance, la conciliation, l’esprit socratique ne sont toujours pas des valeurs mises en adéquation avec la volonté de la majorité des gens qui ne veulent que la paix, la quiétude, vivre en harmonie dans leur périphérie existentielle. Ces droits fondamentaux de concorde générale sont encore moins dans le cœur des sectaires de tout poil.
Pourtant nous avons les droits de l’Homme. Ils devraient être la base même de tout un chacun. Ils devraient être un antiseptique pour éliminer tous les fanatiques, tous ces agents infectieux qui gangrènent le corps sociétal.
Ces fieffés obtus ne sont pas que dans les hautes sphères en lutte pour le pouvoir, ils sont dans nos familles, nos amis, nos relations. Ils sont tous prêts à nous égorger (dixit !) à la moindre occasion opportune. Fatalement, ceci générera la vendetta où la volonté de paix commune est totalement absente. Ils sont beaux nos donneurs de leçons, nos prédicateurs de haine, nos zélés fanatiques prônant leur kakistocratie. N’ayant pas une capacité conative extraordinaire, ils se contentent de vouloir imposer leurs idées étriquées par confort intellectuel. Leur paresse conceptuelle est itérative. Depuis Cyrille contre Hypatie, elle est une valeur éternelle de la médiocrité face à précellence . Vouloir comprendre l’autre et en assimiler les grandes lignes est le signe majeur d’une intelligence active. Ils en sont dépourvus au plus grand malheur de l’humanité.
Lors de ces dernières élections, j’ai été ô combien affligé de voir des gens « propre sur soi», des gens « bien sous tout rapport », des gens affables et conviviaux se révéler être de la trempe des organisateurs des tribunaux révolutionnaires de triste mémoire. Dépourvus de volition, ils sont tout de même dans la verve comminatoire la plus exécrable envers leurs propres relations ne partageant pas en son entier leurs convictions de pacotille. Que c’est minable !
Alors une question se pose. Dans les temps troubles qui arrivent au pas de charge, que vont faire ces éléments inquisitoires ? Quel comportement vont-ils avoir à l’égard de ceux qui ne veulent pas être leurs clones dogmatiques ? Vont-ils rester simplement dans la virulence verbale ou franchir le pas de la violence physique ? Toujours, restons vigilants. Les épurations idéologiques reviennent cycliquement et ces gens de petite envergure en sont le fer de lance.
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