Scott Ritter, ancien militaire américain, commente l’actualité du génocide palestinien à Gaza : mortalité, volonté génocidaire, directive Hannibal et responsabilité israélienne dans le nombre de morts le 7 Octobre, conséquences d’une extension possible de la guerre.
Nouveau massacre dans un camp de réfugiés [photo]
Au dixième mois de la guerre entre Israël et le Hamas, le ministère de la Santé de la bande de Gaza, administrée par le mouvement islamiste, a annoncé, samedi 13 juillet, qu’au moins 71 Palestiniens avaient été tués, et près de 300 autres blessés, dans une frappe sur un camp de déplacés dans le sud de l’enclave. Dans un communiqué, le ministère de la Santé a dénoncé « un massacre odieux (…) contre des citoyens et des déplacés dans la zone d’Al-Mawasi, [à proximité] de Khan Younès ».
L’armée israélienne a assuré avoir visé le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, et le commandant de la brigade de Khan Younès, Rafa Salama, « qui étaient deux cerveaux » de l’attaque du 7 octobre 2023. « La frappe a été menée dans une zone (…) où, d’après nos informations, seuls des terroristes du Hamas étaient présents et où il n’y avait pas de civils », a souligné l’armée dans un communiqué, sans préciser si les deux hommes ciblés avaient été tués. « Il s’agit d’une frappe précise. Il est estimé que la plupart des victimes sont aussi des terroristes qui étaient avec Deif et Salama », a encore affirmé l’armée.
Le Hamas a estimé que les allégations israéliennes visaient « à masquer l’ampleur de l’effroyable massacre » dans l’enclave palestinienne. « Ce n’est pas la première fois que l’occupation [Israël] affirme avoir visé des dirigeants palestiniens, avant que cela ne se révèle faux », a dit le Hamas dans un communiqué.
Le bureau du Premier ministre israélien a rappelé de son côté que Benyamin Netanyahou avait « donné, au début de la guerre, une instruction permanente pour éliminer les hauts dirigeants du Hamas ». Il « a été mis au courant des développements » et « fera une évaluation de la situation [samedi] » avec des responsables sécuritaires.
La zone d’Al-Mawasi, sur la côte entre Rafah et Khan Younès, avait été déclarée « zone humanitaire » par Israël, en théorie sûre pour les déplacés. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) estime qu’environ 1,5 million de personnes s’y trouvent. Nombre de Palestiniens s’y sont réfugiés après le début de l’offensive sur Rafah en mai.
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