Face à notre incurie économique et financière, les institutions européennes et bancaires vont nous tomber sur le râble comme chacun sait. Pour une fois, on ne va pas se plaindre d’elles et de la « fessée cul nu » imminente qui va nous tanner les fesses. Elles vont nous infliger la correction que nous méritons. Ce sera très dur, mais nécessaire. Cependant, ce sera encore nous les moindres gens qui devront payer et subir les conséquences des délires économico-financiers antérieurs de nos élus. Il faut être bien conscient que notre petite épargne quel que soit sa forme va être attaquée dans les 6 prochains mois. Notre capital de gueux le sera tout autant.
Depuis la primauté du droit européen sur le droit des nations, la France n’est plus maître de son destin. Le législateur français interprète à sa sauce les directives et recommandations de la commission européenne. En un mot, à quoi servent autant de députés pour faire les moines copistes ?
Pendant que nous allons payer la casse de nos inconséquents édiles, il nous faudrait faire des économies drastiques et structurelles. Comme dans toutes les entreprises en difficulté, nous devrions nous débarrasser de tous les postes secondaires non essentiels et les secteurs défaillants. Voici quelques suggestions pour faire des réelles économies et arrêter les gaspillages. Chassons les Bélîtres :
Suppression du pharaonique Sénat qui est l’expression même de la tambouille politique, les petits arrangements entre amis au détriment de la collectivité. Idem pour les voies de garage comme le Conseil constitutionnel qui devrait être, quand il est sollicité, constitué ponctuellement que par des spécialistes en droit en la matière. En revanche, donner du poids répressif à la cour des comptes semble judicieux et nécessaire. Munie d’un gourdin, elle aurait arrêté bien des dérives qui nous étranglent aujourd’hui.
Purger l’Assemblée nationale. Avons-nous besoin d’autant de députés pour gérer le secrétariat comme souligné plus haut ?
Virer tous les cabinets conseil qui shuntent nos fonctionnaires à grands frais. Les missions régaliennes ne peuvent pas être déléguées à des services et intérêts privés, de surcroît souvent étrangers.
Arrêt net sur les financements des partis politiques, de la presse & médias, des associations et des ONG. Si ces structures ne sont pas capables de vivre grâce à leurs « clients », elles doivent disparaître comme toute entreprise défaillante. En tout état de cause, il n’est pas normal qu’elles se gavent sur le denier public.
Nous ne pouvons pas décemment subventionner des grandes entreprises du CAC 40 qui réalisent des gains extraordinaires. C’est encore là, mutualisation des investissements, privatisations des bénéfices et quels bénéfices !
Suppression des strates redondantes et parasites comme les communauté de communes, les régions, les grandes régions et leurs dispendieux parlements. Sortir du bidule européen serait Byzance. On économiserait 14 milliards, ses frais de fonctionnement et plus rien ne serait conditionné par la coterie qui la compose.
En tout état de cause, un grand régime drastique doit s’opérer. La France n’a pas une surcharge pondérale de déficits généralisés, elle est dans l’obésité délétère qui entraîne bien des problèmes de santé financière et économique.
Je prie le lecteur de rajouter dans les commentaires tout ce qui lui semble judicieux de sabrer sinon de modifier hardiment dans les trucs « pompe-pognon » que je n’ai pas volontairement soulignés pour réduire le texte. Je sais qu’il y a pléthore de parasitages tant grands que petits qu’ils nous faut éradiquer ou du moins museler pour que la cohérence nationale retrouve des couleurs.
DdG
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