RapSit-USA2024 : Joe s’entête dur…
• Alors qu’on imaginait que l’intervention massive des donateurs et d’une partie de la presse pour un départ immédiat de Joe Biden ferait facilement sauter le verrou de l’entêtement du vieillard, il n’en est rien. • Joe Biden tient bon. • Il se met même en colère, invoque Dieu et jure ses grands dieux qu’on le fera pas décoller d’une position qu’il assume parfaitement pour réaliser une politique d’une exemplaire justice et d’une efficacité sans exemple. • Constat : le parti démocrate tend lui-même à se fracturer, ajoutant une ligne de haine à la situation générale de haine.
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Nous avons Macron, ils ont Biden. On ignore quel est le plus bel emballage pour un cadeau renvoyant directement à la médiocrité, à la corruption, à l’hystérie et à la bêtise ainsi qu’à toutes les contradictions de narrative qui sont notre pain quotidien. Si Macron nous a offert la dissolution, avec une issue, toute temporaire certes, qui promet deux années d’impuissance paralysée, et de chaos chronique, – certains admirent pourtant Macron :
« Chapeau l’artiste ! Il est à nouveau au centre du jeu avec plusieurs options… Une démission, l’Article 16… »
Il est étrange de voir combien le temple des vertus aujourd’hui se nomme nihilisme et combien l’on mesure la qualité de l’homme d’État à sa capacité de durer et de se sortir des mauvais pas avant d’y retomber, simplement pour ne rien faire, simplement pour rester où il est, immobile, stagnant, seul avec son ego qui discourt à propos des sublimités du narcissisme pathologique.
Biden, ce n’est même pas cela. De son côté, les couteaux sont tirés et l’on tente de le poignarder de tous les côtés, mais force est de constater que la vieille canaille corrompue, complètement à la dérive dans sa démence, ne l’entend pas de cette oreille et entend se battre, s’il le faut jusqu’au bout. Pour l’instant, le feuilleton Biden est fascinant car chaque jour qui passe nous rapproche de l’élection et rend son désistement encore plus problématique, tandis que se fait à visage découvert, nous voulons dire sans la moindre vergogne, comme on jette une vieille chaussette trpouée.la fronde des manipulateurs et des donateurs. En un mot : ils veulent sa peau d’ici vendredi :
« Un nombre croissant de hautes personnalités démocrates souhaitent que Joe Biden se retire de la course à l'élection présidentielle américaine d'ici vendredi, a rapporté Axios, citant des sources. Les législateurs espèrent que l’ensemble du parti “suppliera” le leader américain sortant de se retirer.
» Les grands donateurs démocrates et les principaux électeurs ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la capacité de Biden à être réélu contre son rival républicain Donald Trump lors du vote de novembre, ont déclaré toutes les factions du parti, comme cité par le média.
» Un législateur en particulier a déclaré à Axios que chaque participant à un forum mensuel dans son État, qui n’a pas été nommé, préférait parler de l’âge de Biden plutôt que des problèmes communautaires. Des dizaines de membres de la Chambre et de sénateurs auraient également déclaré au média qu’il était “clair que des personnalités sont sur le point de s’exprimer ou de signer des lettres disant à Biden que cela devrait être terminé”, soulignant que ces appels ne feraient que s’intensifier.
» “Chaque jour qui passe est un désastre”, a déclaré aux médias un haut responsable démocrate qui « parle sans arrêt » aux élus. Ils ont précisé que la vice-présidente Kamala Harris aurait besoin de temps pour intensifier sa propre campagne et choisir un colistier, si Biden acceptait de se retirer et de la soutenir comme candidate. »
Donc, on l’a dit, Biden ne se laisse pas faire du tout. Au contraire, il éructe, il braille, il est de plus en plus en colère : lui faire ça, à lui, qui a tout donné au parti, qui a suivi les consignes comme personne ! Alors qu’il va très bien, qu’il a une politique du tonnerre, qu’il dirige d’un main de maître… A-t-on jamais vu pareille ingratitude ?!
Dimanche, déjà, il avait produit l’un de ses principaux soutiens, ou plutôt l’arbitre auquel il céderait et qui jusqu’ici le soutenait, c’est-à-dire un soutien indirect, mais de quel poids !
« D'une part, les Bidens disent maintenant qu'il faudra un “acte de Dieu” [‘an act of God’, c’est-à-dire au moins la CIA], pour l'écarter de la course. »
Sans doute l’une de ses interventions les plus teigneuses le fut hier matin à MSNBC, le station 150% démocrate, qui propage depuis des années tous les simulacres, toutes les constructions déconstructurantes du wokenisme, et qui donc pendant quatre ans maintint Biden au pinacle des très-Grands hommes d’Etat, sans vergogne, sans hésitation, sans souci de mesurer la qualité de la marchandise avariée qu’on leur fourguait… Joe parlait au couple Joe Scarborough et Mika Brzezinski (mari et femme) auquel il était arrivé une aventure si significative.
Un matin de la semaine dernière, Scarborough était à l’antenne et tressait des couronnes à Biden, comme c’était la coutume, y compris après le débat avec Trump. En cours d’émission, il reçut un coup de téléphone de sa femme Mika, qui arrivait au studio et lui annonçait qu’elle avait reçu un téléphone du DNC (direction démocrate) et que la politique était complètement renversée ! Scarborough termina son émission en confiant à ses téléspectateurs qu’on commençait à en avoir assez d’un président complètement gâteux, que Biden n’avait aucune chance de réélection, qu’il fallait qu’il parte, etc.
D’où, dans cet entretien avec les deux présentateurs, le ton furieux et excédé de Biden, qui n’hésite pas à accuser des complotistes, des comploteurs dans le chef des élites démocrates, – ce qui constitue une accusation quasiment antiSystème en un sens, à faire sourire les hordes dissidentes qui tirent sur les élites chaque jour davantage et se font accuser, clouer au pilori, bientôt embastiller d’être des complotistes :`
« Le président américain Joe Biden s’est engagé à poursuivre sa campagne de réélection, déclarant à MSNBC qu’il “ne s’effacerait pas” et que malgré les inquiétudes généralisées concernant sa santé mentale, il est “le meilleur candidat pour battre Donald Trump”.
» S'adressant lundi aux animateurs Joe Scarborough et Mika Brzezinski, Biden a réitéré qu'il était “fermement déterminé” à remporter un deuxième mandat, et a appelé “tous ces types qui pensent que je ne devrais pas me présenter” à le défier pour la nomination à la Convention nationale démocrate du mois.
» Confronté par Brzezinski à une liste d’agences de presse libérales et d’experts qui l’ont appelé à se retirer de la course, Biden a affirmé que tous faisaient partie d’une conspiration ”des élites” visant à le forcer à se retirer de la course.
» “Je me fiche de ce que pensent ces grands noms”, a déclaré Biden. “Le public américain qui m’est fidèle ne va pas s’éloigner de moi”, et la voix s’élevant jusqu’à crieur de colère : “Souvenez-vous de toutes ces discussions sur l’affirmation fabriquée selon laquelle je n’ai pas le soutien des noirs, allors lâchez-moi à la fin ! Venez avec moi, je vous montrerai ! Je vous montrerai !” »
Joe et la chaussette usée
Cette scandaleuse situation étalée au grand jour, avec les mensonges et les trahisons volant de tous les côtés, entre partisans et adversaires également corrompus, montrant comme une énorme carcasse en train de pourrir, ventre ouvert et tripes à l’air, montrant toutes les pourritures accumulées en son sein, – cette situation a été dénoncée par une plume bien inattendue puisque venue d’un membre, – républicain celui-là, – du même Système dont le parti démocrate est un facteur essentiel en train de montrer sa triste situation. Il s’agit d’un des collaborateurs les plus prestigieux du Wall Street ‘Journal’, Gerry Baker, le 6 juillet.
C’est Alastair Crooke qui le cite longuement dans son dernier texte du 8 juillet. Il le fait parce qu’il dispose avec ce texte de Baker, et quelles que soient les critiques de la même sorte (simulacres, mensonges) qu’on peut adresser aux républicains, une bonne analyse de toute la manœuvre des démocrates avec Biden depuis l’origine, c’est-à-dire depuis sa position de vice-président d’Obama, depuis 2019-2020, et donc la façon dont ils se sont servis de Biden sans la moindre préoccupation pour sa fausse valeur, pour ses vices de pervers, pour son véritable état de santé détérioré (c’était très largement le cas dès 2020). Ils se sont servis de lui, qui s’est conduit en impeccable serviteur de la politique du parti, et maintenant ils veulent faire le coup de la vieille chaussette qu’on balance… Dans cette triste aventure, un mesure l’abysse de corruption, d’irresponsabilité, de naufrage du parti démocrate et du Système.
« Jusqu'à ce que le monde voie la vérité… la ‘désinformation’… la fiction de la compétence de Biden… tout cela suggère qu’ils [les démocrates] pensaient évidemment qu’ils pourraient s’en sortir en promouvant ces arguments. [Pourtant] en perpétuant cette fiction, ils révélaient également leur mépris pour les électeurs et pour la démocratie elle-même.
» Biden a réussi parce qu’il a fait du suivisme du parti sa raison de vivre. Comme tous les politiciens dont l'ego éclipse leurs talents, il a gravi les échelons en suivant servilement son parti partout où il le menait… Finalement, dans l'ultime acte de servilité partisane, il est devenu le vice-président de Barack Obama, le sommet de la réussite pour ceux qui sont incapables, mais loyaux. : la position suprême pour le “béni-oui-oui” consommé.
» Mais alors qu'il était prêt à sombrer dans une obscurité confortable et bien méritée, son parti avait besoin d'un homme capable de grimer le premier rôle… Ils recherchaient une figure de proue loyale et fiable, un pavillon de complaisance, sous lequel ils pourraient faire naviguer le navire progressiste. dans les profondeurs de la vie américaine, – avec pour mission de faire progresser l'étatisme, l'extrémisme climatique et l'auto-déchirement. Il n’y avait pas de véhicule plus fidèle et plus pratique que Joe.
» Vous [la machine démocrate] n'avez pas manqué une fois l'occasion de nous tromper, de nous dissimuler et de nous expliquer pendant des années à quel point cet homme était à la fois brillamment compétent dans son travail et une force de guérison pour l'unité nationale – et maintenant dites-nous, lorsque votre tromperie est découverte, c’est l’heure d’aller au dodo, – Circulez, y a rien à voir.
» [Maintenant] ça va horriblement mal. Une grande partie de son parti n’a plus besoin de lui… dans un remarquable acte cynique d’appât et de changement, [ils essaient de] l’échanger contre quelqu’un de plus utile à leur cause. Une partie de moi pense qu’ils ne devraient pas être autorisés à s’en sortir. Je me retrouve dans la position étrange de vouloir soutenir le pauvre Joe qui marmonne… Il est tentant de dire à la machine démocrate qui se mobilise frénétiquement contre lui : vous n’avez pas le droit de faire ça. Vous ne pouvez pas nous tromper, nous dissimuler et nous enfumer pendant des années. »
Discorde chez l’ennemi
Que dire devant cet extraordinaire agrégat de ces nouvelles à la fois d’une violence extrême pour elles-mêmes et dans le sens d’un affrontement sans limites ? Ce qui apparaît c’est une sorte de “divisions en chaîne”, de “fractures en série… Jusqu’ici, la division, la fracture, en général marquée par une haine extrême, se faisait entre démocrates et républicains. Dans le cas qui nous occupe s’ajoute un nouveau champ de haine, celui-là complètement fratricide, à l’intérieur d’un parti démocrate qui tend de plus en plus à se diviser en deux camps. Ce qui est menacé, c’est la structure du parti, avec l’implication des donateurs qui se sont clairement exprimés contre le maintien de Biden mais qui n’obtiennent pas grain de cause.
En effet, jusqu’ici encore, ce qui semblait être une résistance d’arrière-garde qui ne tiendrait pas longtemps de la part de Biden, tend à se solidifier et à se structurer de plus en plus. Le 8 juillet, ‘ZeroHedge.com’ signalait qu’un certain nombre de personnalités importantes restaient partisanes de la position de Biden, notamment Kamala Harris malgré tout, Nancy Pelosi et plusieurs gouverneurs (dont Newson de Californie et Whitmer du Michigan, tous deux désignés par les rumeurs comme considérés par la direction du parti comme remplaçants possibles de Biden si Joe Biden se retire !).
Les dégâts sont aussi très importants au niveau de la presseSystème, dont une partie importante a instantanément basculé dans le camp anti-Biden tandis qu’un certain nombre de titre restaient dans la position initiale. Les journaux devenus anti-Biden sont notamment…
« La liste, selon ‘Just the News’, comprend : ‘The New York Times’, ‘The Atlanta Journal-Constitution’, ‘The New Yorker’, ‘The Chicago Tribune’, ‘The Wall Street Journal’, ‘The Boston Globe’, ‘The Economist’… »
Lorsqu’on connaît les méthodes de la presseSystème pour appliquer les consignes de censure, on imagine ce que va devenir la couverture de la campagne et des péripéties au sein du parti démocrate, par rapport à des notions telles que la réalité, le redoutable écueil du ‘FakeNewsisme’, tant dénoncé par nos vigilantes sentinelles… Le déchirement en affrontement d’une presseSystème conçue pour s’opposer en parfaite harmonie par rapport au simulacre et par tous les moyens aux presses dissidente et alternative devrait donner d’étranges résultats.
Il s’agit d’une situation potentielle extrêmement grave parce qu’elle peut mettre en cause la survie du parti démocrate et interférer gravement sur le fonctionnement des institutions pour l’élection du président. Or, chaque jour qui passe durcit l’affrontement, Biden montrant de plus en plus cet aspect d’entêtement agressif, soutenu par sa famille, dans sa volonté de rester en place alors que les dispositifs les plus incroyables sont mis en place pour réduire au maximum la vision du handicap du président, alors que les membres du personnel de la Maison-Blanche se trouvent dans des difficultés grandissantes dans leurs rapports avec les journalistes. Des propositions rocambolesques sont faites le plus sérieusement du monde, comme celle de Lawrence O’Donnell, de MCNBC :
« Lawrence O'Donnell, animateur de MSNBC, a demandé à ce que Joe Biden soit, lors des débats contradictoires avec Trump, accompagné d'assistants sur scène pour parler à sa place et l'aider à être cohérent. »
Il est actuellement impossible de dire comment se terminera cette affaire, et même, dirions-nous, de plus en plus impossible. L’apparition au grand jour de partisans de son retrait semble renforcer la volonté de Biden de ne pas se retirer. L’on se trouve à une quarantaine de jours de la Convention du parti qui doit désigner un candidat officiel , et à quatre mois du vote pour l’élection du président.
Ce qu’on ne mesure pas encore très bien, ce sont les dégâts que cet affrontement va apporter aux méthodes des narrative du simulacre. Nécessairement, l’affrontement montre qu’il y a eu, d’une façon ou l’autre et d’un côté ou de l’autre, – chacun accusant implicitement l’autre, – déguisement, déformation, saccage et remplacement de la réalité d’une façon massive. Comment expliquer et justifier cela au sein même de la bienpensance du Système ? Cela s’appelle “jouer avec le feu”.
Mis en ligne le 9 juillet 2024 à 17H30
Source: Lire l'article complet de Dedefensa.org