Une question qui ne concerne que Nous, le peuple fondateur
Pas n’importe qui. La Nouvelle-Calédonie donne l’exemple à suivre
En Nouvelle-Calédonie, l’archipel français du Pacifique sud, la population indigène vient de s’opposer au projet de réforme électorale qui permettrait aux immigrés français arrivés depuis 10 ans de pouvoir voter contre les décisions et la volonté d’émancipation du peuple kanak d’origine.
L’objectif de cette contestation est de faire en sorte qu’eux les natifs puissent continuer de décider de leur avenir, de leur destinée, comme cela devrait aller de soi. En effet, cette nouvelle loi voulait permettre aux Français déjà sur place en grand nombre de voter pour les empêcher de prendre les décisions allant dans leur intérêt, et à les contrôler de plus en plus par la minorisation graduelle.
Aux termes du projet de réforme, environ 25 000 électeurs, natifs ou résidents depuis 10 ans, pourraient intégrer la liste électorale, au risque de marginaliser le peuple autochtone kanak davantage, ce qui est inacceptable. Le projet coercitif est perçu comme un plan pour empêcher toute possibilité d’indépendance du pays.
Tiens, tiens, cela ne ressemble-t-il pas un peu à ce que Justin Trudeau tente d’accomplir par la surimmigration actuelle, cherchant à nous minoriser dans notre propre province?
On pourrait établir un critère similaire lors du prochain référendum sur l’indépendance du Québec. Parmi les immigrants, seuls ceux parmi les immigrants qui sont ici depuis plus de 25 ans pourront voter.
Car au nom de quoi des étrangers pourraient voter pour ce qui ne les concernent strictement pas?
À bien y penser, c’est uniquement au peuple fondateur et personne d’autre que revient la légitimité de se poser cette question existentielle par excellence.
Pourquoi des gens même pas nés au pays auraient-ils le droit d’empêcher une nation entière de décider de son avenir, de son sort?
À bien y penser, cela ne regarde que nous, insistons sur la chose. Comme le peuple natif de Nouvelle-Calédonie vient de le démontrer avec éclat en obtenant gain de cause dans son opposition à l’autoritarisme colonial français. Ils ont le droit à l’auto-détermination. Ils ont le droit d’être un peuple souverain et libre, comme nous au fond. Tenons-nous debout comme eux et faisons-nous respecter. Rien ne pourra entraver notre marche collective vers la libération de la nation québécoise du joug fédéral qui n’a que trop duré.
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D’autres critères pourraient être ajoutés pour que les immigrés depuis plus de 25 ans au pays puissent se qualifier:
- Test de maîtrise du français
- Le français comme langue prédominante utilisée au domicile, au quotidien et au travail
- Test d’intégration suffisante
- Test de respect des valeurs québécoises
- Abandon de pratiques étrangères et rejetées ici
- Test de connaissance approfondie de la culture québécoise
- Consommation abondante de la culture québécoise
Comme il faut s’y attendre, les fédéralistes ennemis de notre nation tenteront par tous les moyens de placer de force leurs pions acquis à leur camp et de leur permettre de voter: anglophones, allophones, immigrants récents, les anti loi 96, les anti loi 21, etc. Parions qu’ils iront jusqu’à faire déménager des anglo-canadiens en masse à Montréal comme la dernière fois. Mais la réponse sera non. C’est nous qui voterons, pas eux. Les revendications réussies de la Nouvelle-Calédonie nous serviront de jurisprudence.
À lire : proposition de critères de qualification au vote à observer lors du prochain référendum
Et qu’ils n’essaient pas à nouveau le vil subterfuge de nous prendre par les sentiments, et de dire à quel point ils nous aiment et qu’ils ne pourraient pas se passer de nous. Ça ne prendra plus.
Les Québécois authentiques tiennent trop à leur identité séculaire.
Nous prononcerons alors un Oui retentissant et prendrons notre envol comme une volée géante d’oies blanches au Cap-Tourmente en automne.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec