Monsieur le Président,
D’entrée de jeu, quoique convaincu que vous ne lirez pas cette lettre, j’ose espérer qu’elle attirera l’attention des lecteurs et qu’elle suscitera quelques commentaires pertinents. Dans cette optique, j’aurai atteint mon objectif prioritaire, à savoir votre avenir politique immédiat.
Sachez à prime abord que je suis un mordu de politique, notamment de la politique américaine qui, depuis l’arrivée de Donald J. Trump dans le décor, a fortement été secouée, particulièrement sur l’existence même de la démocratie. À ce chapitre, votre position sur la défense et la survie de la démocratie a été pendant toute la durée de votre mandat sans reproche.
En revanche, force est de constater qu’au fur et à mesure que les sondages sont mis à jour, votre écart derrière Donald Trump ne cesse d’augmenter. À cet effet, je suis d’accord pour affirmer que vous êtes le mieux placé pour analyser les causes profondes qui contribuent à de tels résultats.
Toutefois, force est de constater que votre état physique et mental montre des signes évidents de défaillance, tels des mots qui tardent à être exprimés, des confusions dans la structure de vos phrases, des difficultés à vous déplacer, etc. Considérant l’état avancé de votre âge, ces écarts de conduite sont des plus normaux.
En revanche, là où le bât blesse sérieusement réside dans le fait que vous briguez le poste de Président des États-Unis d’Amérique, une fonction qui porte en elle des défis extrêmement exigeants, voire surhumains. Conséquemment, considérant votre âge avancé et votre état de santé déficient, je me demande si le temps n’est pas venu pour vous de céder fièrement le flambeau.
Dans cette foulée, un vieil adage argue que personne n’est irremplaçable. Vous avez surmonté brillamment de grand défis tout au cours de vos mandats à titres de Vice-président et de Président des États-Unis. Aujourd’hui, vous pouvez quitter le tête haute et profiter d’une retraite bien méritée dans la dignité.
Avec tout mon respect
De l’urgence au report
Le projet Northvolt, adopté dans un contexte d’urgence faisant même fi d’un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour accélérer son acceptation, a coûté la «modique» somme de 7,3 milliards de dollars aux gouvernements canadien et québécois.
Or, son pdg a annoncé que «nous avons été un peu trop audacieux dans notre plan d’expansion et c’est ce que nous sommes en train de revoir». Dans ces circonstances, le gouvernement Legault doit profiter de cette conjecture et réfléchir à sa propre stratégie afin de favoriser l’acceptabilité sociale du projet, y compris par l’entremise d’un BAPE.
Qualifié de projet du siècle par François Legault et les ministres François- Philippe Champagne et Pierre Fitzgibbon, le projet Northvolt risque-t-il de se retrouver sur les tablettes pendant des années, voire d’être reporté aux calendes grecques?
Henri Marineau, Québec
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