Il est toujours bon de remettre en perspective les attaques des uns envers les autres. Et actuellement, le RN en prend plein la gueule, sans pouvoir répondre, dans l’enclos politico-médiatique. Tout ce qui peut salir le RN passe, et toute défense est considérée au mieux comme un vil mensonge, au pire comme une dangereuse agressivité. Ça nous rappelle un conflit proche-oriental… Le RN serait-il, à son corps défendant, le parti palestinien en France ?
Le clip coécrit par 20 rappeurs aux styles et aux talents incertains et inégaux, en tous les cas incohérents, passe crème dans les médias gauchisés. Il nous a donc semblé intéressant de poser la question, hypothétique, à Marine Tondelier, qui veut en quelque sorte prendre la tête un jour d’une grande coalition de gauche (Ruffin aussi, nous en reparlerons).
Interrogée par Apolline de Malherbe le 3 juillet 2024 sur BFMTV à propos des insultes faites aux femmes en général et au duo Marine-Marion en particulier, sans parler de la mère à Jordan, Tondelier botte en touche artistique : sous-entendu, un artiste a le droit de tout dire. Surtout, ajouterons-nous, s’il est racisé et compagnon de route de la gauche.
Or, la plupart des rappeurs n’en ont rien à battre de la gauche, qu’ils trouvent veule et conne, en un mot pute du Système, mais la gauche aime à croire que ces « artistes », qui (se) vendent beaucoup, sont de son côté. C’est la fascination du néo-bourgeois pour le voyou, qui sait, lui, très bien ce qu’il fait et qui tire bénéfice de cette bonne grosse lâcheté.
Pour Marine Tondelier, il y a la bonne culture du viol,
et la mauvaise culture du viol
Tondelier : C’est pas moi qui ai écrit leur clip, et c’est pas moi non plus qui leur ai demandé de le faire. Les codes du rap sont comme ça : c’est violent pour les femmes, et je vous le dis en tant que femme. C’est violent sur plein de sujets le rap, c’est la culture du rap qui est comme ça. Après, je voudrais qu’on se trompe pas de problème : les personnes qui chantent dans ce clip sont des artistes, ils se présentent pas à une élection. Et donc on peut être choqué par ce clip, et moi j’ai toujours été par ailleurs contre les attaques personnelles en politique, contre les attaques ad hominem.
Malherbe : Comme c’est du rap, on peut dire que les femmes sont des putes et qu’on appelle à baiser la mère de l’adversaire.
Tondelier : Non, j’ai pas dit ça, je vous ai, je ne vous ai absolument pas dit ça. Je, je vous dis que je vais pas, enfin, c’est deux sujets différents, y a le code du rap, on en pense ce qu’on en pense, je viens d’ailleurs de vous donner mon avis que en tant que féministe, euh, y a des morceaux que je préfère ne pas écouter, et que, j’aimerais que, les garçons de ce pays n’écoutent pas pour pas que ça leur donne une culture du viol, donc tout comme on agit pour changer la publicité, tout comme on agit pour changer tout dans ce pays, c’est une bataille culturelle, mais ce que je vous dis aussi, c’est que le vrai problème politique de cette élection législative, c’est en prirorité ce que disent les candidats et les candidates.
Malherbe : Pardon Marine Tondelier, mais je ne peux pas me contenter de vous entendre dire qu’il vous suffit à vous de dire « bah, je les écoute pas ». Est-ce qu’il faut pas les condamner ?
Tondelier : Mais c’est ce que je viens de faire.
Malherbe : Mais est-ce qu’il faut pas carrément demander à la justice de s’en saisir ?
Tondelier : Mais la justice, écoutez, n’a jamais eu besoin de moi pour se saisir, je, ils le font, si ces propos relèvent de la loi… Mais y a pas de problème madame Malherbe, si la justice estime qu’elle doit s’en saisir, elle s’en saisit, c’est la justice qui rend la justice, c’est pas moi sur ce plateau.
Marine Tondelier sur le morceau « No Pasarán » : « Les codes du rap sont comme ça : c’est violent pour les femmes. Les personnes qui chantent sont des artistes, ils ne se présentent pas à une élection » #FACEABFM pic.twitter.com/BNT6T3yCiO
— BFMTV (@BFMTV) July 3, 2024
Après cette défense aussi hypocrite que fragile, l’avocate des cultureux violeurs est devenue une star. Le gloubi-boulga de cette élue escrologique n’a pas fait reculer Le Monde, qui ose titrer :
C’est signé Julie Carnat, Arnaque en verlan. Le haut fait d’armes de Tondelier, c’est d’avoir fait plier Jordan Bardella, le faux dur et roi de la gonflette qui aurait peur de débattre avec elle. Pourtant, en bonne élue gauchiste, elle devrait apprécier, comme Sardine, les hommes déconstruits, faibles et lâches !
On se met à la place de Jordan : c’est vrai que le visage glaçant de Tondelier fait un peu peur, quand on est un mec. Les traits sont durs, il n’y a pas de féminité, pas de douceur, pas d’amour. Les femmes devaient mettre de la douceur dans la vie politique, avec Tondelier et Rousseau, c’est raté. Et encore, Sardine est touchante, avec ses cheveux bleus, ses lunettes moches, ses petites vannes anti machos et anti barbecue, son hystérie contagieuse, c’est une femme, quoi.
Alors que quand Tondelier pleurniche, on a du mal à compatir, à vouloir la prendre dans les bras pour la consoler.
Heureusement, le méga front populaire républicain, qu’on appellera plus simplement front antinational, va remporter ces élections, qui sentent déjà le trucage grand format. Y a qu’à voir les projections d’une majorité RN fondre jour après jour depuis le 30 juin 20 heures. Tondelier pourra continuer à ne pas condamner la culture du viol. Voyez à quoi mène l’escroquerie gauchiste.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation