C’est le clip qui clive, pas seulement à gauche ou à droite, mais aussi dans le monde du rap : 20 rappeurs ont uni leur talent contre le RN. Au fait, qui est à l’origine de cette chanson d’amour pour Macron, la Banque et l’oligarchie, car ça revient inconsciemment à ça ?
Le morceau est produit et composé par Djamel Fezari, l’homme qui a américanisé le rap français, avec le soutien de Ramdane Touhami, le directeur artistique qui bosse avec LVMH et le Louvre (source FDS), et qui annonce carrément : « je n’aime pas la France » !
Ingénierie sociale foireuse
Les conséquences du clip : à gauche on se dit super, les quartiers sont avec nous, des millions de voix vont surgir au 2e tour et faire gagner le camp du bien ; à droite (non nationale) on se dit que ces jeunes foufous sont quand même un peu crépublicains ; à droite nationale, on dénonce, à la Pascal Praud, les injures et menaces de mort.
Derrière les gros mots pour faire genre on est des durs, alors que le texte est du niveau d’un CE1 des années 50, le projet consistait à démolir le RN dans la tête des électeurs des quartiers consommateurs de rap. Or, pour cela, les 20 participants devaient adopter une ligne SOS Racisme qui est pourtant rejetée dans les quartiers. Ce qui nous fait dire que l’injonction vient non seulement d’en haut, mais aussi de gens qui ne connaissent rien à la culture banlieue.
Car le rap, lui, a évolué : autant il était antiraciste dans les années 80, autant il est antisioniste aujourd’hui, de manière apparente ou cachée. On dira plutôt qu’il est complotiste, puisque le milieu de la production étant ce qu’il est, un rappeur qui s’en prendrait au lobby juif serait immédiatement dénoncé et « déproduit ». Pour servir d’exemple, Freeze Corleone a été excommunié.
Le clip greffe donc donc deux branches et deux générations irréconciliables, celle qui a participé à l’arnaque « SOS », et celle qui crache dessus, d’où l’extrême perplexité des modernes, quant à ce qu’il faut dire. Certains écrivent même qu’ils ne pigent pas le projet.
Il y a néanmoins du blé à prendre, donc on met de l’eau dans son vin, mais on n’en pense pas moins. N’est-ce pas, Alkpote ?
Alkpote, l’un des rappeur du clip anti-RN “NoPasaran”, dont les médias mainstream font la promotion, à indiqué : « Ce sont les juifs qui contrôlent le monde et donc le rap (…) ils sont partout”. (@DamienRieu)pic.twitter.com/DWlb6v2OE9
— Frontières (@Frontieresmedia) July 2, 2024
Un superbe CSC (but contre son camp)
Damien Rieu se fait un plaisir de relayer, avec délectation, cette confession qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas dans le milieu du rap. Le clip a donc toutes les chances de tomber à l’eau, à cause de l’ignorance crasse des commanditaires, qui pensent avec des décennies de retard et qui marient l’eau et le feu.
Le milieu du rap est machiste, sexiste, antiféministe, anti-LGBT, antisioniste, il ne peut pas valider la gauche woke de LFI (sauf sur la Palestine) qui fait alliance avec la droite libérale woke de Macron, que personne ne respecte en banlieue. Ce mariage forcé de dernière minute est déjà corrompu, et risque même de se retourner contre le « front républicain », toutes proportions gardées : face aux menaces de guerre civile et de viols lancées par les rappeurs, les hésitants vont voter RN par sécurité !
« Vous avez aimé la subtile référence aux Illuminati ? Attendez la suite : “ils font du mal à nos enfants, ils veulent nous injecter une puce dans le sang”
Avec Bill Gates en visuel ! C’est Silvano Trotta au montage ? »
Un gauchiste akhenatoniste a analysé le clip ligne par ligne, et a été horrifié : le soutien à la gauche macroniste se transforme en dénonciation de tous les complots ! Avec ses slogans comme « Tous des francs-maçons » et « Palestine de la Seine au Jourdain », on dirait que la flèche a loupé la cible. Pire, le Tchétchène pro-Poutine Kadyrov y est encensé, tandis que Chalghoumi en prend plein la poire, comme d’habitude.
« J’recharge le kalachnikov, en Louis Vuitton comme Ramzan Kadyrov,
nique l’imam Chalghoumi et ceux qui suivent le Sheitan »
Les rappeurs de la génération Akhenaton, avec leur vieux logiciel, sont dépassés. Le Figaro dénonce cette dérive inqualifiable :
Enfin, les rappeurs s’en prennent à « Sheitanhayou » – comprendre, Netanyahou –, célébrant la Palestine « de la Seine au Jourdain ». « Les années 30 et leur odeur font leur come-back, normal que Sheitanhayou soit le blanc qui assure leur contact ». Les auteurs du morceau déplorent qu’avec ces « mêmes paroles », ils étaient considérés comme « antiracistes et pacifistes » hier, et comme « complotistes antisémites » aujourd’hui.
Ce clip qui devait être explosif pour le RN est en train de péter à la gueule de l’union contre-nature Mélenchon-Macron.
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation