La scène est ubuesque, mais il fallait bien s’y attendre. À Marseille, deux policières, incapables de maîtriser un homme violent, se font aider par un passant. Féministes en PLS.
Sur les images, deux femmes de la police municipale de Marseille – gilets par balles, rangers, armes au poing, – se tiennent à distance de sécurité d’un homme visiblement altéré. Ce dernier, menaçant, donne des coups-de-poing sur une voiture mais les fonctionnaires semblent quelque peu désarmées moralement et restent immobiles. Un automobiliste s’arrête et demande poliment à ces dernières «Madame, je vous l’attrape ?» avant d’immobiliser l’homme. Parfaitement calme, il tient toujours l’homme et permet aux mesdames de lui passer les menottes. Le suspect se démène, un autre passant intervient.
Ça fait beaucoup d’hommes qui viennent en aide à deux femmes pourtant détentrices de l’autorité et donc de la violence légitime de l’État. Elles pourront être armées et vêtues comme G.I Joe lors d’une mission à Caracas ( et en effet, Marseille et Caracas se ressemblent toujours plus ) mais le fait est là, sous nos yeux : les femmes ne seront jamais aussi puissantes physiquement qu’un homme.
L’idéologie, celle qui nous vend depuis des décennies que les femmes sont des hommes comme les autres, que les femmes peuvent faire tout toutes seules, en prend pour sa part. Si ni les féministes, ni l’administration marseillaise ne l’admettront, le fait est là, concentré dans ces images.
La réalité de la rue a remis à sa place l’idéologie. Espérons, pour notre sécurité, que les autorités en aient pris conscience et associent au moins un agent masculin à toute policière en fonction sur le terrain.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Source : Breizh-Info
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