L’« US Resolve Tibet Act » et la visite de Nancy Pelosi à Dharamsala : des provocations étatsuniennes de plus en plus folles — Albert ETTINGER

L’« US Resolve Tibet Act » et la visite de Nancy Pelosi à Dharamsala : des provocations étatsuniennes de plus en plus folles — Albert ETTINGER

Le 12 juin, la Chambre des représentants des États-Unis a voté un projet de loi appelé « Resolve Tibet Act ». Une délégation étasunienne, dirigée par Nancy Pelosi et le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis, le Républicain Michael McCaul, s’est ensuite rendue en Inde pour remettre une copie du texte au dalaï-lama. Après Hong Kong, le Xinjiang, Taïwan et la Mer de Chine du Sud, les États-Unis viennent donc de ressortir la « question du Tibet » de leur boîte à outils de propagande contre la Chine, et ils vont plus loin que jamais dans la provocation.

Le « Promoting a Resolution to the Tibet-China Dispute Act » (1) – c’est son appellation officielle – est une de ces “ lois ” à portée universelle dont les États-Unis ont fait leur spécialité. Car il n’y a que le “ God’s own country ” (le pays des dieux) qui s’arroge le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures de n’importe quel pays au monde et de sanctionner des citoyens, des entreprises et des gouvernements étrangers sous prétexte qu’ils auraient violé une loi étasunienne.

Du point de vue du droit international qui est bâti autour du principe de la souveraineté des États, de la non-ingérence et de l’inviolabilité des frontières, la nouvelle “ loi ” qui demande à la Chine de négocier avec le dalaï-lama et son pseudo-gouvernement en exil financé par Washington est donc complètement illégale.

Il s’agit en plus d’une sinistre farce qui restera sans conséquences sur le terrain. Tout cela n’est que du vent qui ne servira qu’à produire quelques articles mensongers dans les médias de l’Occident collectif.

Une loi dépassée depuis longtemps par la réalité des faits

Quand les législateurs étasuniens exhortent leur gouvernement « à travailler en coordination avec d’autres gouvernements dans le cadre d’efforts multilatéraux en vue de parvenir à un accord négocié sur le Tibet », il est très probable – vu le niveau de connaissance du monde et de culture générale de la grande majorité des élus étasuniens – qu’ils ignorent plusieurs choses.

D’abord, la classe politique étasunienne ignore ou veut ignorer le fait que la situation au Tibet est calme et stable depuis longtemps et qu’il n’y a pas de “ dispute ” (différend) entre la Chine et sa province tibétaine. La Région autonome du Tibet a connu un développement économique inouï et une modernisation spectaculaire grâce aux investissements colossaux du gouvernement chinois et à la solidarité des villes et régions chinoises économiquement plus développées. Toutes les tentatives étasuniennes de déstabiliser la région par l’instigation d’émeutes (la dernière en date eut lieu en 2008, dans le cadre de la campagne internationale contre les Jeux olympiques de Pékin dirigée depuis Washington) ont échoué pitoyablement.

Puis, rappelons que l’“ accord négocié sur le Tibet ” que réclament les élus étasuniens a été conclu il y a plus de 70 ans. Il a été négocié entre les deux seules parties concernées et compétentes (les États-Unis ne sont ni l’un ni l’autre). Il s’agit de l’Accord en 17 points entre le Gouvernement de la République populaire de Chine et le gouvernement régional tibétain de Lhassa, signé le 23 mai 1951. Cet accord qui reconnaît que le Tibet fait partie intégrante de la Chine fut ratifié par le kashag (c’est-à-dire le conseil des ministres du 14e dalaï-lama), par la tsongdu (l’“ Assemblée nationale ” tibétaine constituée par les membres du gouvernement plus les abbés des grands monastères) et par le 14e dalaï-lama en personne qui, le 24 octobre 1951, dans un télégramme envoyé au président Mao souligna que le « gouvernement local du Tibet, les moines et l’ensemble du peuple tibétain » déclaraient « leur soutien unanime à cet accord » signé « sur la base de l’amitié ». (2)

Il est vrai que les États-Unis, depuis le début des années 1950, n’ont jamais cessé de s’immiscer au Tibet dans le but de contrarier la Chine communiste. Ils l’ont fait en armant et en parachutant en Chine des terroristes tibétains après les avoir formés sur l’île de Saïpan d’abord, dans le camp Hale au Colorado ensuite. Ils l’ont fait en exfiltrant le dalaï-lama vers l’Inde en 1959. Ils l’ont fait en finançant et en éduquant des Tibétains en vue d’établir un “ gouvernement en exil ” fantoche. Ils l’ont fait en lançant des opérations terroristes et d’espionnage à partir du camp de Mustang au Népal et en mettant sur pied, de connivence avec les services secrets indiens, une “ armée des lamas ”, la “ Special Frontier Force ”.

Ce sont les politicards et les services secrets étasuniens qui pratiquent la désinformation à propos du statut du Tibet

Les partisans occidentaux du chef de file séparatiste ont accueilli le “ Resolve Tibet Act ” par des jubilations, puisque à leurs yeux, le projet de loi « envoie un message clair à la Chine et donne au Département d’État un nouveau mandat pour combattre la désinformation chinoise sur le Tibet. » (3)

En effet, les élus étasuniens décrètent dans leur projet de loi que « les affirmations des fonctionnaires de la République populaire de Chine et du Parti communiste chinois selon lesquelles le Tibet fait partie de la Chine depuis les temps anciens sont inexactes d’un point de vue historique ». Ils s’arrogent donc le droit de se prononcer et de trancher sur des questions historiques relatives à la Chine, en dépit du fait qu’il s’agit d’un domaine dans lequel ni eux-mêmes, ni les lobbyistes qu’ils ont consultés – en premier lieu l’acteur de cinéma Richard Gere et le juriste du dalaï-lama Van Walt Van Praag – n’ont pas la moindre compétence. Pas étonnant donc qu’au lieu de références historiques – on connait le niveau de culture générale et de connaissance du monde des élus EU –, c’est plutôt la finasserie propre aux juristes avocassiers qu’on retrouve dans le texte.

Ainsi, les auteurs font suivre l’allégation facilement réfutable prétendant que « Les États-Unis n’ont jamais adopté la position que le Tibet faisait partie de la Chine… » de cette restriction significative « … depuis les temps anciens ».
Les temps anciens (“ancient times”), c’était quand au juste ?

Indépendamment de la question de savoir si le Tibet faisait partie de la Chine depuis des temps immémoriaux, par exemple, depuis la dynastie des Tang et du mariage de Songtsen Gampo avec la princesse chinoise Wencheng en 641, il est indéniable (et reconnu par les chercheurs ) que sous la dynastie des Yuan, l’empereur de Chine, depuis Pékin, unifia « la mosaïque de principautés religieuses ou laïques » dans l’ouest de l’empire et instaura « un pouvoir central ». Ainsi, à « partir de 1288 un conseil politique (xuanzheng) » qui « administrera les affaires religieuses et séculaires du Tibet » est « mis en place ». (4)

Au XVIIIe siècle, après avoir chassé les guerriers dzoungars hors du Tibet, la dynastie des Qing apportait au Tibet une rare période de stabilité. Les institutions tibétaines furent remodelées : la fonction de régent (Desi) fut supprimée et un Conseil des ministres (kashag) instauré. Par la suite, des hauts-commissaires impériaux (les amban) furent « habilités à diriger les affaires » tibétaines, « à côté du dalaï-lama et du panchen lama ». (5)

Comme l’admet le pamphlet Le Tibet est-il chinois ?, édité par les tibétologues françaises Blondeau et Buffetrille, en « 1721, le sort du Tibet » est « scellé pour longtemps », car le territoire est « défini comme partie intégrante de la Chine. » (6)

Petit rappel à l’adresse des nuls en histoire : les États-Unis d’Amérique sont fondés plus d’un demi-siècle plus tard, en 1776. Et la grande majorité des États et territoires ne les ont rejoints ou ont été annexés qu’au cours du XIXe siècle : la Floride et le Texas en 1845, la Californie en 1850, l’Utah en 1896, par exemple.

Rappelons encore que ni la Grande-Bretagne, ni les États-Unis, ni aucun autre État n’ont jamais reconnu un Tibet indépendant. Comme l’écrit le célèbre tibétologue Rolf A. Stein, « ni les grandes puissances européennes de la première moitié du XXe siècle, ni apparemment le Tibet lui-même ne voulurent ou ne purent proclamer l’indépendance du Tibet. Imperturbablement attaché à ses structures médiévales dans un monde moderne, le gouvernement tibétain ne fit aucun effort pour s’adapter. » (7)

Les élus étasuniens ont même été démentis très officiellement par leurs amis (ou vassaux) les plus proches. Le 29 octobre 2008, le Ministère britannique des affaires étrangères publia sur son site une « communication écrite ministérielle sur le Tibet » dans laquelle il déclara officiellement : « Comme tous les autres États membres de l’Union européenne, ainsi que les États-Unis, nous considérons le Tibet comme faisant partie intégrante de la République populaire de Chine. » (8)

Un représentant du Texas qui ne craint ni l’opprobre, ni le ridicule

Qui est ce Michael McCaul qui vient de faire ses révérences au dalaï-lama ? Le Républicain qui occupe le poste de président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis a l’habitude des positions outrancières, des infâmies et des provocations. Voici quelques exemples.

Ce triste personnage s’est prononcé en faveur de l’engagement des États-Unis dans la guerre au Yémen. En 2021, il a fermement soutenu les frappes aériennes étasuniennes contre des cibles iraniennes en Syrie. Il est favorable à ce que l’Ukraine reçoive les armes « dont elle a besoin pour gagner la guerre russo-ukrainienne », y compris des avions de chasse. En avril 2023, lors d’une réunion avec des séparatistes taïwanais, il a comparé le président chinois Xi Jinping à Hitler. Il compte parmi les fidèles partisans de Donald Trump dont il soutient l’idée « de construire un mur le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis. » (9)

Plus récemment, il « a critiqué la décision sans fondement de la Cour pénale internationale (CPI) de lancer des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, et a réaffirmé le soutien des États-Unis à notre ami et allié Israël. Le président McCaul a également attiré l’attention sur le parti pris anti-israélien omniprésent qui a infecté la CPI et la communauté internationale. » (10)

Bref, Michael McCaul est non seulement un ardent défenseur des valeurs universelles que sont la paix, la démocratie et les droits de l’homme, il est à n’en pas douter un éminent spécialiste de l’histoire du monde moderne, spécialement de celle de l’Asie. La preuve : il voit dans le Tibet d’avant 1951 un phare de la démocratie et de la liberté. « Il y a plus de 70 ans, le parti communiste chinois a annexé le territoire démocratique et massacré des dizaines de milliers de Tibétains innocents », raconte-t-il à ses électeurs texans. (11)

C’est encore sous la bannière de la démocratie qu’il voudrait s’allier à l’Inde dirigée par le grand démocrate Modi – allez demander aux Cachemiris, aux Sikhs et aux musulmans indiens – pour combattre la tyrannie chinoise : « Lors de mon séjour en Inde, j’ai eu l’occasion de rencontrer le Premier ministre Modi. Quand les deux plus grandes démocraties du monde travaillent ensemble, elles envoient un message fort au PCC et au reste du monde : la démocratie l’emporte sur la tyrannie. » (12)

Le Tibet « démocratique » des dalaï-lamas (et de M. McCaul)

Rappelons brièvement comment le Tibet d’avant 1951 est décrit non pas par l’“ appareil de désinformation du PCC ”, mais par les sources et les historiens occidentaux.

Heinrich Harrer, l’ami personnel du 14e dalaï-lama, admet que le régime tibétain de l’époque « est l’exemple type de la dictature cléricale » (13). Laurent Deshayes, l’historien français pro-dalaï-lama, appelle le 13e dalaï-lama un « dictateur absolu », citant Sir Charles Bell, le haut-fonctionnaire britannique qui s’occupait alors des affaires tibétaines. (14)

Le même historien du Tibet constate que le « système féodal reposant sur le servage, le service des nobles à l’État et les corvées » s’est maintenu au Tibet « sans grand changement jusqu’au milieu du XXe siècle. » (15) Ce qui est confirmé par Harrer quand il explique que « le Tibet est gouverné par un système féodal » au sens où « les hommes, les animaux et la terre appartiennent au Dalaï-Lama » (16). C’est donc à bon escient que Tsering Shakya, un Tibétain vivant en exil et auteur une Histoire du Tibet moderne, compare le système tibétain « à celui de l’Europe au Moyen Âge. » (17)

En haut de l’échelle sociale tibétaine vivaient « deux cents familles qui constituent l’aristocratie tibétaine. » Celle-ci « veille jalousement à conserver son ‘ sang bleu ’ et ses membres se marient toujours entre eux. » (18)

Quant aux Tibétains ordinaires, le Bouriate Tsybikov constate, à l’aube du XXe siècle, « la pauvreté générale du peuple » tibétain qui vit dans la « misère » et qui est obligé de se nourrir « très modestement : il consomme essentiellement de la farine d’orge (tsampa) de la qualité la plus basse, ne prend jamais de viande et parfois seulement du thé blanchi au beurre. » (19)

Une scène qu’il a pu observer sur le chemin vers le monastère Drepung illustre ce qu’ont pu être leurs conditions de travail : « dans un marais croupissant […] pousse une herbe à haute tige, une sorte de roseau, qui appartient au gouvernement central et qui est fauchée à titre de corvée par de simples gens, principalement des femmes. Ces gens coupent l’herbe avec des faucilles en ayant de l’eau au-dessus des genoux et […] l’apportent quotidiennement à Lhassa sur leurs épaules. Des surveillants spéciaux veillent à l’exécution de ce travail, certains avec de longs gourdins dans les mains attisent leur zèle ». (20)

Cet “ ordre ” social était protégé par un système judiciaire arbitraire, extrêmement inégalitaire et incroyablement cruel. Celui-ci remontait au régent Djangtchoub Gyaltsen qui, au XIVe siècle, rétablit l’ancienne “ coutume du ’ prix de l’homme ’ datant du VIIIe siècle. « Il établit une division de la population en neuf catégories », de sorte que les peines infligées « varient selon la fonction » et le statut social « du coupable. » (21)

L’abbé bouddhiste japonais Kawaguchi Ekai qui a vécu au Tibet au début du XXe siècle nous éclaire au sujet des peines, très souvent corporelles. La plus employée parmi celles-ci était « la flagellation, suivie de loin par l’extraction des globes oculaires ; puis l’amputation des mains », de sorte que « Lhassa grouille de mendiants sans leurs mains et de mendiants privés de leurs globes oculaires ». (22)

Washington fait sienne la folle revendication d’un Grand Tibet

Tout ce que nous avons écrit jusqu’ici se rapporte au Tibet politique dont la capitale est/était la ville de Lhassa et qui, géographiquement, correspond en gros à la Région autonome tibétaine actuelle. (23)

Cependant, les législateurs étasuniens suivent l’exemple des séparatistes tibétains radicaux en adoptant leurs revendications, des revendications territoriales complètement infondées d’un point de vue historique et contraires au bon sens. En effet, ils redéfinissent le terme “ Tibet ” en stipulant qu’il « se réfère aux régions suivantes : 1) La Région autonome du Tibet. 2) Les régions que le gouvernement de la République populaire de Chine a désignées comme étant des régions autonomes tibétaines » au sein des provinces du Sichuan, du Qinghai, du Gansu et du Yunnan. (24)

Ces provinces chinoises comprennent des zones à peuplement tibétain administrées depuis des siècles par les autorités chinoises. Comme l’expliquait le sinologue allemand Thomas Hoppe, pourtant un sympathisant de la “ cause tibétaine ” : « Lhassa, depuis déjà des centaines d’années (depuis 1720-1724), ne tenait plus les rênes du contrôle politique des régions orientales de peuplement tibétain, en commençant par ceux de la zone du nord, en fait de peuplement mixte tibétain-mongol. » (25). Il s’agit des régions de la Chine que les colonialistes britanniques ont appelées le “ Tibet intérieur ” (par opposition au “ Tibet extérieur ” pour lequel ils n’ont voulu reconnaître qu’une “ suzeraineté ” et non pas la pleine souveraineté chinoise.) Ces territoires qu’on nomme aussi les “ marches tibétaines ” sont peuplées d’une mosaïque d’ethnies différentes, comme « dans les Balkans ». On peut y trouver, situés l’un à côté de l’autre, « un village chinois Han, un village de musulmans Hui, un village Qiang et un village tibétain. » (26) Aucune d’entre elles n’est peuplée exclusivement de Tibétains. Très souvent, les Tibétains ethniques n’y sont même pas majoritaires.

Pourtant, les législateurs étasuniens n’ont eu aucun scrupule pour inclure des zones comme la “ Tsonub (Haixi) Mongolian and Tibetan Autonomous Prefecture ” au Qinghai ou “ Ngawa (Aba) Tibetan and Qiang Autonomous Prefecture ” au Sichuan dans leur liste.

Vu que le dalaï-lama et ses partisans ont traité tous les non-Tibétains de ces régions de “ colons chinois ” (27), la revendication d’un “ Grand Tibet ” correspond au fond à un programme non seulement de démantèlement de la Chine, mais aussi d’épuration ethnique de ces zones à population mixte.

Malheureusement pour l’empire étasunien en plein déclin et pour le dalaï-lama qui voit sa santé décliner (il est plus âgé que Joe Biden), ces objectifs mégalomanes n’ont pas la moindre chance de réussite. Le “ conflit tibétain ” appartient au passé, et une loi ridicule votée dans leur tour d’ivoire washingtonienne par des politicards ignares ne va pas pouvoir le ressusciter.

Notes
1) https://docs.house.gov/billsthisweek/20240212/HR%20533%20-%20McGovern%…
2) Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet, vol. I, The Demise of the Lamaist State, p. 812-813 ; vol. II, The Calm Before the Storm, p. 226.
3) https://savetibet.org/resolve-tibet-act-timeline/
4) Laurent Deshayes, Histoire du Tibet, Librairie Arthème Fayard, 1997, p. 107.
5) Karénina Kollmar-Paulenz, Kleine Geschichte Tibets, München, Verlag C. H. Beck, 2006, pp. 130 et 126.
6) Anne-Marie Blondeau, Katia Buffetrille (éd.), Le Tibet est-il chinois ?, Paris, Albin Michel, 2002, p. 56.
7) R.A. Stein, La civilisation tibétaine, Paris, éditions Dunod, 1962, p. 66.
8) “Britain rewrites history by recognising Tibet as part of China for the first time”, 6 novembre 2008. https://freetibet.org/news-media/pr/britain-rewrites-history-recognisi…
9) https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_McCaul
10) https://foreignaffairs.house.gov/press-release/chairman-mccaul-speaks-…
11) https://texasinsider.org/articles/mccaul-representing-texas-on-the-world-stage?
12) idem
13) Heinrich Harrer, 7 ans d’aventures au Tibet, trad. de Henry Daussy, Les éditions Arthaud, 1997, p. 70
14) Laurent Deshayes, Histoire du Tibet, Fayard 1997, p. 296
15) Deshayes, op. cit., p. 38
16) Heinrich Harrer, Sieben Jahre in Tibet, Berlin, Ullstein Taschenbuch, 2009, p. 57
17) Tsering Shakya, The Dragon in the Land of Snows, Pimlico, 1999, p. 11.
18) H. Harrer, Sieben Jahre in Tibet, op. cit., p. 252
19) G. T. Tsybikov, Un pèlerin bouddhiste dans les sanctuaires du Tibet, Préface d’Anne-Marie Blondeau, Paris, Éditions Peuples du monde, 1992, p. 121
20) G. T. Tsybikov, op. cit., p. 214
21) L. Deshayes, op. cit., p. 116
22) Three Years in Tibet, with the original Japanese illustrations, by The Shramana Ekai Kawaguchi, Late Rector of Gohyakurakan Monastery, Japan, Published by the Theosophist Office, Adyar, Madras, Theosophical Publishing Society, Benares and London, 1909, p. 384
23) Voir : Patrick French, Tibet, Tibet, A Personal History of a Lost Land, New York, Vintage Departures, 2004, p. 13
24) https://docs.house.gov/billsthisweek/20240212/HR%20533%20-%20McGovern%…
25) Thomas Hoppe, Tibet heute, Aspekte einer komplexen Situation, Hamburg, Institut für Asienkunde, 1997, p. 21
26) French, Tibet, Tibet, A Personal History, op. cit., pp. 13-14.
27) En septembre 1987, le dalaï-lama déclara à une commission du Congrès des EU : « 7,5 millions de colons chinois se sont déjà installés au Tibet, ce qui est plus que le nombre de Tibétains. Ils doivent partir » (voir son site personnel : www.dalailama.com). En juin 1988, il s’exprime en ces termes devant le Parlement européen : « le gouvernement chinois incite une immigration massive de la population vers le Tibet. Les 6 millions de Tibétains sont déjà en minorité » ; ce qu’il répétera à la télévision allemande ARD, le 15 juin 1999. Ses chiffres n’ont aucun sens si on les applique à la Région autonome du Tibet. Ce sont les habitants non-tibétains des provinces voisines qui sont visés par le chef séparatiste.

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

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