C’est bien dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Cet adage quelque peu trivial traverse le temps et illustre la force de l’expérience acquise au gré des succès et des échecs, de la vie.
Nous l’avons souvent évoqué dans différents articles ou vidéos. S’il est un signe malheureux contemporain, c’est bien celui d’une certaine forme de mépris de la jeunesse face aux anciens. L’élection présidentielle de 2017 symbolise à elle seule cette volonté de faire table rase d’un passé et de tout ce qui l’a animé depuis des générations.
Le “projet” du candidat Macron consiste à introduire cette société civile dans les arcanes du pouvoir. Certes. Mais il consiste aussi et surtout à installer durablement une jeunesse balayant tout sur son passage. Inexpérimentés, naïfs, intellectuellement surs d’eux-mêmes et pourtant pauvres culturellement, ces “young leaders” mâtinés à la sauce Schwab s’imaginent avoir raison sur tout, avoir raison de tout , précipités par une ambition dévorante confinant à une forme de prétention bien stérile tant leur inaptitude à exercer les plus hautes fonctions est synonyme de vide.
Pire, ces eunuques de la pensée ont pour trait commun d’afficher clairement un dédain hautain pour les générations qui les ont précédés. Jouisseurs éphémères, survitaminés à la coke, ces brasse-bouillons s’agitent en tous sens, entraînant avec eux dans un tourbillon éolien une cour médiatique prompte à relayer une communication toujours plus creuse sur le fond et bruyante sur la forme.
L’intervention de Charles Millon, ancien ministre de la Défense de 1995 à 1997, la semaine dernière sur le media TOCSIN (cliquez ici), est un véritable bain de jouvence et de sagesse. Alors que les principaux leaders de tous bords (gauche et droite) s’écharpent et négocient à qui mieux mieux pour obtenir le maximum de candidats aux prochaines élections législatives, il revient sur ce qui tombe comme une évidence depuis 1998 (au moins) à savoir la nécessaire convergence des droites et leur union. Entre compromis (et non compromission) et accords intelligents (et non passages en force), il décline ce qui devrait normalement constituer une coalition efficace et forte pour le bien du pays. Son programme de soutien à l’ensemble des candidats sur la plateforme ladroite.org (cliquez ici) en est un exemple tout comme son école de l’engagement à destination des futurs responsables de demain, l’Ecole Thomas More (cliquez ici). Une vie d’engagement pour autrui. Nous sommes bien loin des intérêts privés de la Macronie privilégiés au détriment du Bien Commun…
Oubliés les egos, oubliés les petites turpitudes existentielles de nos chefs de partis trop occupés à gérer leur propre boutique… La France va mal et sa partition électorale laisse craindre tous les dangers notamment un probable blocage institutionnel synonyme d’incapacité à gouverner pour le prochain premier ministre. Il est donc urgent de s’unir. Peu importe la terminologie. Union des patriotes ou union des droites, c’est bien l’impérieuse nécessité à agréger l’ensemble de nos forces qui doit nous animer dans les jours et semaines à venir.
Au risque de poursuivre cette lente descente aux enfers provoquée par le président de la République lui-même, qui en toute irresponsabilité politique et morale, a préféré se tourner vers une politique de la terre brûlée affaiblissant encore un peu plus notre pays.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF
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