C’est un criminel qui ne croit pas en la démocratie
Maintenant que l’ex-président Donald Trump a été reconnu coupable, à New York, dans l’affaire des documents commerciaux falsifiés, tous attendent le prononcé de la peine du juge Juan Merchan, prévu pour le 11 juillet.
La plupart des spécialistes du droit consultés sur le sujet estiment que ladite peine sera légère, considérant divers facteurs atténuants; l’incarcération serait une surprise. Mais pourquoi ces sommités du droit ne prennent-elles pas en considération que le criminel Trump n’affiche aucun remords, pire qu’il ne reconnaît même pas sa culpabilité, affirmant même que le procès a carrément été «truqué»?
Que font habituellement les magistrats quand ils tombent sur un cas pareil? Ils imposent une peine exemplaire, pour bien montrer au coupable qu’il paie encore plus cher sa dette envers la société du fait d’un refus de reconnaître sa faute. Voilà pourquoi le juge Merchan doit envoyer Trump croupir en prison, le temps que celui-ci fasse un examen de conscience, même si cela relève de l’impossible. Bien entendu, le minus fera appel, peu importe la teneur de la peine.
Les démocrates espèrent assurément la prison, car ils ont vu les sondages. Le sondeur Jean-Marc Léger a écrit: «Une condamnation est une chose. Une incarcération en est une autre. Les sondages démontrent que ce serait là un point de rupture. Un emprisonnement sonnerait la fin de la carrière politique de Donald Trump.» De quoi se réjouir.
Vous imaginez le criminel Donald J. Trump à la Maison-Blanche? Si cela advient, cette présidentielle sera marquée d’une pierre noire et restera à tout jamais honteuse pour les États-Unis d’Amérique. Les États-Uniens doivent se secouer d’ici novembre.
Un criminel qui ne croit pas en la démocratie ne doit pas devenir président de la plus puissante démocratie du monde.
Sylvio Le Blanc
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec