Il veut qu’Attal lui succède en 2027
Prenant acte des excellents résultats du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, qui a fait deux fois mieux que le parti présidentiel d’Emmanuel Macron, celui-ci, voulant s’assurer que son dauphin, Gabriel Attal, aura une chance de l’emporter à la présidentielle de 2027, a dissous l’Assemblée nationale et déclenché des élections législatives.
En clair, Macron espère que l’éventuel prochain premier ministre, Jordan Bardella, l’actuel président du RN, aura le temps de perdre des plumes d’ici 2027. C’est que l’économie ne va pas bien. Récemment, la note de crédit de la France a été abaissée d’un cran par l’agence de notation S&P, « qui avait sanctionné l’aggravation des déficits publics du pays et ne croyait pas à la promesse d’un rétablissement des comptes d’ici la fin du mandat d’Emmanuel Macron en 2027 » [1].
C’est quand même un pari risqué de la part du président, car il y a tout lieu de croire que si le RN et ses alliés naturels font bonne figure aux législatives, le prochain gouvernement se concentrera rapidement sur « l’immigration de masse » [2] et marquera des points à ce chapitre, à la satisfaction d’une majorité de Français. Le RN mettra ainsi la table pour 2027.
Nul doute que ces législatives seront très populaires, considérant l’ascension du RN (par peur de la droite qu’on dit extrême, on battra le rappel des troupes au centre et à gauche). Et elles seront suivies dans le monde entier, considérant les Jeux olympiques qui arrivent au pas de course.
Sylvio Le Blanc
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