Lionel Jospin, déclaration du 29 septembre 2007 sur France Culture |
Le Front populaire c’est toujours le Front moderniste du Capital !
L’émancipation politique, c’est la réduction de l’homme d’une part au membre de la société bourgeoise, à l’individu égoïste et indépendant, et d’autre part au citoyen, à la personne morale.
L’émancipation humaine n’est réalisée que lorsque l’homme a reconnu et organisé ses forces propres comme forces sociales et ne sépare donc plus de lui la force sociale sous la forme de la force politique.
La Question Juive
Karl Marx
Non ! Le Front Populaire n’est pas une réaction des ouvriers, c’est une prison démocratique pour tous leurs mouvements…
… Les récentes grèves de la région parisienne devront donc être préservées par les communistes internationalistes français des griffes capitalistes du Front Populaire…
Groupe Bilan, Mai-Juin 1936
La désertion des fronts militaires en Espagne, comme indication de classe pour l’ensemble des prolétaires, c’est se dissocier du capitalisme, c’est lutter contre lui, c’est se battre pour les ouvriers.
Dans tous les pays, lutter contre chaque capitalisme c’est se battre en solidarité avec les prolétaires espagnols.
Toute autre directive, avec n’importe quelle étiquette : socialiste, centriste * ou anarchiste, conduit à l’écrasement du prolétariat en Espagne et dans tous les autres pays.
* c’est-à-dire staliniste…
Groupe Bilan, Octobre-Novembre 1936
La démocratie est toujours la démo-cratie de la valeur d’échange. Lorsqu’en Grèce, le dèmos (δῆμος) ; collectivité civique du dème, unité territoriale de l’argent en mouvement, s’est substitué au vieux génos (γένος) de la terre communiste, il a fait naître une agora des choses de la Cité à rentabiliser qui a vu progressivement, depuis la mutation capitaliste des cités commerçantes d’Italie, le tout de la vie des hommes être finalement absorbé dans le tout de la reproduction sociale de la domestication. Le peuple du dèmos n’est donc rien d’autre que la population donnée d’un espace de production arraisonné par la valorisation mercantile de l’amortissement. De siècle en siècle, de la révolution capitaliste de 1649 à celle de 1789, le spectacle de la marchandise s’est fait ainsi planète civilisationnelle du dressage citoyenniste jusqu’à totalement abrutir l’humain ahuri dans la liberté despotique du profit.
La démocratie électorale n’est donc rien d’autre que la mise en forme délibérative des agencements nécessaires à l’administration de la tyrannie du quantitatif comme fabrication concrète de l’accumulation des échanges dans l’abondance pathologique des divagations narcissiques consommatoires comme totalité de tous les usages réifiés.
La politique est l’art de gérer les affaires de la Cité (la fameuse pόlis – πόλις) du calcul échangiste des produits aliénés. L’économie est la demeure (οἶκος/oikos) de cette production et avec la reproduction toujours plus élargie de cette construction dévastatrice, l’écologie comme préservation de la rentabilisation de la nature arraisonnée par les échanges est le dernier moment de cette triade aliénatoire. Au moment où toute activité sociale est devenue expression du Capital et où toutes les habitudes ne sont plus que de simples supports dérisoires du mouvement de la valeur, toute réalité sociale assume une fonction capitalistique en tous les échanges obligatoires de la misère du salariat généralisé.
Contre tous les camps de la classe capitaliste du cosmopolitisme de la marchandise, le prolétariat ne peut admettre aucune médiation entre lui et sa révolution, donc aucune réalité autre que le propre mouvement de sa totale rupture avec la capitalisation. L’auto-suppression du prolétariat réalisera dans le même mouvement la liquidation de tous les gangs politiques lesquels devront, face au prolétariat se constituant révolutionnairement, s’unifier objectivement en un seul assemblage comme l’a montré l’alliage Moscou-Washington en 1956 à l’encontre des Conseils ouvriers de Hongrie : celui de la contre-révolution universelle du Capital réitérant – sous d’autres formes – l’extermination des prolétaires révolutionnaires d’Espagne par la vicieuse combinaison fascisme/anti-fascisme liquidant en 1937 les collectivisations ouvrières et paysannes. Avec la fin du spectacle de la marchandise, ce sera la fin de la démocratie, c’est-à-dire des circonscriptions administratives de la vie mercantile, la fin de la politique et de son ultime contenu : le spectacle des mystifications du rendement. Tout cela ne sera possible qu’à partir des luttes radicales qui surgiront de la terre historique européenne et qui s’étendront au reste du monde quand la crise terminale de la capitalisation refera surgir de manière explosive le substrat du Logos grec… Et l’urgence sera comme l’a exposé la Guerre civile en France celle de l’impérieuse nécessité d’anéantir toute machinerie gouvernementale.
La démocratie est la substance pleinement déployée de la dictature capitaliste la plus féroce : le moment où l’atome désirant de la chosification de tous les individualismes est devenu le spectacle de la marchandise pleinement parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. L’apparition des gauches du Capital fut la réalité la plus haute du mouvement de la marchandise-monde dans la dialectique de matérialisation toujours plus poussée de l’aliénation capitaliste à tous les niveaux de manifestation du monde-marchandise. Les droites n’étant là que des expressions plus retardataires et suivistes du processus de modernisation de l’idéologie de la capitalisation. Avec le gauchisme culturel du cloaque américaniste, le développement du marché de la sur-vie s’est mondialement unifié dans la réalité d’une histoire universelle du triomphe contre-révolutionnaire du spectacle totalitaire de l’immigrationnisme, du LGBTisme, de l’avortisme, de l’euthanasisme et de l’écologisme en tant que déconstruction de toute véridique histoire des luttes de classe radicales sur toute l’étendue du monde. L’espace-temps de la démocratie parfaitement réalisée est le temps-marchandise de son espace complètement totalisé qui a achevé l’expérience des massacres de Barcelone 37 en accouchant d’un 1984 plein et entier, celui d’une accumulation infinie de champs tous équivalents à la temporalisation générale de l’économie politique du marché de tous les paiements fétichistes.
C’est la gauche sociale-démocrate du Capital qui a assassiné Rosa Luxemburg et les communards de Berlin en 1919.
C’est la gauche bolchévico-trotskyste du Capital qui a assassiné les communards de Kronstadt en 1921.
C’est l’ensemble des gauches démocratico-stalinistes épaulées par les ministres anarchistes qui ont assassiné les communards des bases insoumises du POUM et de la CNT à Barcelone en 1937. Et Franco n’a décidé de prendre Madrid et Barcelone qu’après avoir l’assurance que les forces de répression du Front populaire y avaient bien complètement éliminé le péril prolétaire indisciplinable.
Ce sont les réseaux OTANistes du terrorisme étatique démocratique qui manipulant les groupuscules capitalistes droitistes et gauchistes, organisèrent en Italie les sanglantes années de plomb du temps 1970-1980 afin de briser l’insupportable grève sauvage continue.
Les clochards mentaux de l’ignardise boboïste subventionnée s’imaginent faire preuve d’extrémisme en hurlant contre un fascisme mythique alors même que leurs cohortes crasseuses, en se dispensant de faire critique subversive de la substance véridique de l’État réel qui renvoie dos à dos tous les États de la marchandise autocratique, les placent d’emblée et toujours comme de simples supplétifs burlesques de l’ordre étatique dominant de l’exploitation réellement existante…
À BAS LA DÉMOCRATIE, FORME POLITIQUE IDÉALE DU DESPOTISME SPECTACULAIRE DE LA VALEUR D’ÉCHANGE !
POUR L’AUTO-SUPPRESSION COMMUNISTE DU PROLÉTARIAT BALAYANT TOUTES LES INTOXICATIONS CAPITALISTES DU CIRQUE PARLEMENTAIRE ET MINISTÉRIEL !
Vive la Guerre de Classe mondiale du Prolétariat universel contre tous les Partis et Syndicats de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation !
VERS LA COMMUNE UNIVERSELLE POUR UN MONDE SANS ARGENT, SANS SALARIAT, NI ÉTAT !
Source: Lire l'article complet de Guerre de Classe