07/06/2024 (2024-06-07)
Qu’il nous soit permis de rappeler que le Général de Gaulle, acteur de premier plan de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais voulu participer à l’une quelconque des commémorations du débarquement de Normandie par les Anglo-Saxons du 6 juin 1944, que ce fût son 5e, son 10e, son 15e ou son 20e anniversaire.
En 1964, en préparation du 20e anniversaire, de Gaulle est président de la République et bénéficie d’une inconstestable renommée mondiale. Son Premier ministre, Georges Pompidou1, l’homme de Rothschild de l’époque, manœuvre pour que de Gaulle change d’avis. En vain. Il dira à Alain Peyrefitte :
« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi. Vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi. » De Gaulle dira aussi : « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? »
Il est vrai que les Américains ont copieusement bombardé la France, appliquant une stratégie de destruction. Pourquoi ?
Les historiens dénombrent environ 60 000 morts sous les bombes américaines.
Un carnage inutile et oublié, selon l’historien Stephen A. Bourque, auteur d’Au-delà des plages : La guerre des Alliés contre la France et professeur émérite à la School of Advanced Military Studies de Fort Leavenworth, au Kansas.
Les historiens rapportent également des viols de milliers de Françaises par les GI’s américains. Dégâts collatéraux, probablement.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce narratif est asséné :
« Les gentils Américains se sont sacrifiés pour libérer la France du joug nazi ».
À ce titre nous devons leur vouer une éternelle reconnaissance. C’est bien sûr ce que fait Macron, l’homme de paille des Américains. Mais lui ajoute aujourd’hui 6 juin 2024, pour ce 20e anniversaire du débarquement de Normandie, sa touche particulière : il invite ses amis d’Ukraine, sympathisants nazis.
Ceci nous interpelle doublement :
• à quel titre les Ukrainiens sont-ils invités à cette cérémonie, alors que les Russes, principaux artisans de la défaite des troupes nazies, n’y sont pas même invités ?
et En Même Temps,
• les descendants des nazis ukrainiens se trouvent à présent, avec Macron, du côté des « vainqueurs des nazis » autoproclamés !
Nous sommes là face à une manipulation grotesque, dont notre pays se fait l’acteur central.
Il est vrai que l’Armée française entraîne sur notre territoire des soldats ukrainiens qui affichent ostensiblement leur sympathie nauséabonde2. Le ministre de la Défense ne s’en offusque même pas, alléguant que ce n’est pas lui qui choisit les soldats ukrainiens qui viennent en formation en France.
Plus le mensonge est gros, mieux il passe, enseignait Joseph Goebbels.
Nos dirigeants actuels sont à bonne école.
P.S. N’oublions pas non plus l’ovation unanime du parlement canadien au nazi notoire Jaroslav Hunka, ancien SS ukrainien survivant de la Division Galicie, chargée des massacres de juifs et de Polonais en Ukraine, lors de la visite de Volodymyr Zelensky3.
Macron a‑t-il prévu un accueil identique pour le président ukrainien à l’Assemblée Nationale afin de faire bonne figure ? Qui va-t-il nous sortir de derrière les fagots ?
1 Satan est déjà dans la place, mais c’est de Gaulle qui est allé le chercher.
2 Lire dans nos colonnes : L’insondable mansuétude de Macron à l’égard des nazis de Kiev du 1er juin 2024
3 Lire dans nos colonnes : La gouvernance par l’inversion accusatoire du 29 septembre 2023
Source : Nouveau monde.ca
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