Florian Philippot : «Le grand changement viendra-t-il vraiment des urnes ?»

Florian Philippot, qu’on connaît habituellement très actif et positif, était ce matin plutôt dépité. On le serait à moins, avec 0,92% des voix. Même François Asselineau fait mieux (d’une courte tête et avec un score en baisse, cependant). Tout ceci est bien la preuve que nous vivons dans des bulles idéologiques qui leurrent nos analyses. Même si l’ensemble de ses abonnés Youtube votaient, Florian aurait fait 2%. Une paille !

Et encore, nous étions face à une élection à un tour à la proportionnelle, très favorable ! Les élections législatives qui s’annoncent, un scrutin à deux tours à la majorité, ne donnent aucune chance à quelque souverainiste qu’il soit. Même réunis. Alors doit-on désespérer, cette faute politique ?

La dissolution par Macron est un piège de type Mitterrandien (que l’on se souvienne de 1986 et le scrutin à la proportionnelle faisant entrer 30 députés FN pour deux années, le temps nécessaire pour casser la droite puis, en avec Carpentras en 1990, lui interdire définitivement toute alliance future avec le FN).

Que va-t-il donc se passer après les élections legislatives ? Le scénario le plus probable est celui prévu par Alain Soral depuis des années : le RN va faire le sale boulot, et sera sanctionné ensuite pour n’avoir rien pu faire. Mais des scénarios différents existent, même s’ils ne sont que purement spéculatifs dans un monde politique qui fonctionne par egos surdimensionnés ou par logiques de partis.

L’avenir très proche nous en dira rapidement davantage. Restons des observateurs fins et avisés, puisque nous avons la chance de ne pas avoir les mains dans le cambouis politique. Tout en se méfiant des effets de loupe et de bulle, comme nous le disions au début de notre propos.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation