Monsieur le Premier Ministre du Québec
M. François Legault,
<< Le Canada n’est pas un État unitaire. Le Québec n’aurait jamais accepté un tel régime. On ne doit jamais, jamais oublier ça. >> François Legault, Premier Ministre du Québec
<< À quoi ça sert le Bloc québécois à Ottawa ? Ça sert à quoi ? Ça sert à quoi ? >> François Legault, Premier Ministre du Québec
Aujourd’hui, 7 juin 2024, vous venez de prendre une décision très importante concernant l’avenir du Québec. En ce sens seule la survie de la Nation Canadienne Française doit prévaloir avant toute autre considération face au régime colonialiste d’Ottawa ayant imposé à cette Nation résiliente, profondément démocratique et trahie par la Constitution de 1867.
Monsieur le Premier Ministre, cette mise au point, ne doit pas, en contraste de cette réalité, servir comme un continuum d’indécisions politiques radicales afin de préserver l’actuel statut quo par convenance de calcul électoraliste ou de perte de popularité gouvernementale comme il s’est avéré auparavant parmi les partis politiques pseudo-souverainistes ou nationalistes(1).
Le patriotisme économique est une condition sine qua non de tout parti nationaliste si ce patriotisme est encadré dans un pays pleinement souverain. Pourtant, un nationalisme économique peut subsister dans ce contexte de convenance partisane et d’opportunisme politique comme lors de la fondation de la Coalition Avenir Québec (CAQ) en 2011. C’est-à-dire, la CAQ surgie en raison de la corruption systémique de la mafia politique Charest-Couillard du PLQ (Commission Charbonneau)(2), entre autres illégalités, les débâcles successives du Parti Québécois (Bouchard, Landry, Boisclair, Marois, Péladeau, Lisée), par ce vide de leadership indépendantiste << péquiste >> ainsi que de Pouvoir étatique inhérent à cet état de dérive nationale, la majorité de l’électorat donne à la CAQ l’opportunité de former un gouvernement << nationaliste >> en 2018 avec 70 députés élus.
En 2022, la Coalition Avenir Québec, de François Legault, obtient la plus grande majorité de députés dans l’Histoire du Québec avec 90 sièges à l’ANQ en raison de ses courageuses réformes démocratiques, économiques, culturelles… décrétées et exécutées dès son premier mandat de 2018 jusqu’à au milieu de 2023 (voir note 2). En tout état de cause, ces différentes actions gouvernementales vont être tenues en compte mais ce pouvoir politique écrasant, sans opposition à l’Assemblée Nationale du Québec, va devenir un Pouvoir arrogant embrassant le << despotisme >>. En d’autres mots, un pouvoir bafouant les intérêts et consensus démocratiques de la majorité qui avait élu la CAQ : dette publique, immigration de masse sans contrôle, Covid-19 avec les réseaux CISSS inefficients, coût de la vie, insécurité, copinages (Panier bleu, McKinsey, fiasco de la SAAQ, Hydro-Québec, Northvolt Six…) ont fait mettre au << pied du mur >> la CAQ de François Legault.
Monsieur le Premier Ministre du Québec, dans ce contexte de perte de confiance (voir note 3, sondage du 27 septembre 2023), de la majorité de l’électorat dans l’ensemble du Québec hors Montréal et Laval (deux agglomérations tombées sous le poids politique du phénomène immigratoire à majorité fédéraliste) ayant donné à votre parti deux majorités absolues 2018-2022, cette majorité se voit présentement contrainte de se poser à son tour la question suivante : À quoi ça sert la CAQ au Pouvoir à Québec ? Ça sert à quoi ? Ça sert à quoi ?
En effet, Monsieur Legault, le Pouvoir délégué par l’électorat issu de ladite majorité canadienne française avait et a encore un suprême objectif : détenir la pleine souveraineté des affaires politiques, financières, économiques, culturelles, de santé publique, judiciaires… face au Pouvoir colonialiste à Ottawa. Pourtant, cette pleine souveraineté n’a pas été retrouvée depuis la néfaste Constitution imposée au Québec en 1867.
Monsieur le Premier Ministre du Québec, aujourd’hui vous évoquez cet état de fait, en dénonçant, une fois de plus, cette situation telle qu’énoncée dans la citation transcrite à l’entête de la présente lettre ouverte en rapport aux considérations exposées ici-bas, lesquelles, espérons ne seront pas un leurre électoraliste de plus, sinon une vraie amorce patriotique aboutissant à une élection-référendaire pour la SURVIE NATIONLE DE LA NATION CANADIENNE FRANÇAISE EN 2026 :
Le gouvernement Legault confiera à une demi-douzaine d’experts le mandat d’identifier de nouveaux pouvoirs que le Québec pourrait s’approprier tout en respectant la Constitution.
Le premier ministre en a fait l’annonce vendredi matin, au Salon bleu de l’Assemblée nationale, dans un discours aux forts accents nationalistes, lu juste avant la période de questions, au dernier jour de la session parlementaire.
Ce « comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la fédération canadienne » aura pour mission de trouver des façons d’accroître l’autonomie de la province à l’intérieur du Canada, a-t-il expliqué.
Le gouvernement fédéral a intensifié une tendance inquiétante à la centralisation et aux empiétements, a dénoncé M. Legault, citant par exemple les mesures annoncées dans le dernier budget Freeland qui touchaient plusieurs compétences provinciales, comme la santé, l’éducation et le logement.
On ne peut pas rester indifférent à ça, a-t-il poursuivi, soulignant que ces ingérences, selon lui, causent toutes sortes de problèmes, limitent le droit de la nation québécoise de faire ses propres choix, compliquent et ralentissent inutilement les choses et ajoutent de la bureaucratie.(4)
Monsieur le Premier Ministre du Québec, cet énoncé ici-haut exposé étant une déclaration aux intentions électoralistes pour les élections générales de 2026, ne se concrétisera pas sans un vrai compromis formel constituant une coalition entre la CAQ, PQ, BQ et les indépendantistes sans parti politique. Puisque les pouvoirs supplémentaires que vous cherchez afin d’<< accroitre l’autonomie du Québec >> ne seraient qu’une unième fuite en avant comme tant de fois ont << prêché >> les faux tenants d’un Québec libre parmi le concert des nations du monde.
Jean-Louis Pérez-Martel
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1. Si François Legault, Premier Ministre du Québec ( le nationaliste à temps partiel ? ), dénonce la pertinence du Bloc Québécois à la Chambre des communes dont l’appel à Paul St-Pierre Plamondon : « Ce que je demande au chef du Parti québécois, c’est de travailler avec moi, d’aller convaincre le gouvernement fédéral. Parce que le coupable, ce n’est pas le chef de la CAQ, c’est le gouvernement libéral fédéral ».
En effet, un vrai nationaliste-patriote ayant le POUVOIR de l’État de Droit du Québec (2022-2026), tout ce qu’il doit faire pour la SURVIE NATIONALE du PEUPLE CANADIEN FRANÇAIS est de constituer une ALLIANCE politico-stratégique d’UNION NATIONALE CAQ-PQ-BQ, afin de réaliser l’INDEPÉNDANCE du QUÉBEC lors d’une ÉLECTION-RÉFERENDAIRE en 2026.
Sans cette Alliance d’Union Nationale, le Québec serait soumis inéluctablement à la mouvance multiculturaliste anti-Canadiens Français. C’est-à-dire, les forces fédéralistes en prônant la politique immigratoire de plus de 750 000 immigrants 2024-2026 (entre réfugiés, illégaux et légaux), le sort du Québec serait à tout jamais scellé à être une province davantage colonisée par ceux qui prétendent avoir la LIBERTÉ hors de leur pays d’origine sans se soucier de l’avenir national du Peuple qui les a accueillis.
(…).
Pourquoi le Bloc Québécois doit se saborder de sa raison d’être à la Chambre des communes afin de réaliser l’Indépendance du Québec…
2. Réforme démocratique et lutte contre la corruption
3. [SONDAGE] Pire score en cinq ans pour la CAQ; chaude lutte à prévoir avec le PQ
Le parti de François Legault recule de 10 points dans la Capitale-Nationale, à 5 jours d’une élection partielle
Mercredi, 27 septembre 2023
À cinq jours de l’élection partielle dans Jean-Talon, la CAQ obtient son pire score depuis cinq ans. Dans la grande région de Québec, c’est la dégringolade pour le parti de François Legault, révèle un sondage Léger, ce qui annonce une chaude lutte avec le Parti Québécois, lundi.
• À lire aussi: [SONDAGE] Le Parti libéral glisse et le Bloc Québécois dégringole au Québec face à la montée rapide du Parti conservateur
À Québec comme à Ottawa, les gouvernements semblent payer le prix de l’insécurité causée par l’inflation et la hausse du coût de la vie, qu’ils sont incapables d’apaiser
https://www.journaldequebec.com/2023/09/27/sondage-pire-score-en-5-ans-pour-la-caq
4. Québec crée un comité pour accroître son autonomie dans le Canada
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2078863/comite-autonomie-quebec-constitution-canada
Autonomie du Québec dans le Canada : discours de François Legault
Québec crée un comité consultatif sur les enjeux constitutionnels du Québec au sein de la fédération canadienne.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec