Étude de cas :
Du 26 juillet au 11 août 2024 se tient en France la 33e édition des Jeux olympiques, à laquelle prennent part 206 délégations du monde entier.
Le Comité international olympique (CIO) interdit à la Fédération de Russie de faire participer ses athlètes aux disciplines par équipes, et oblige ses athlètes de sports individuels à concourir « sous bannière neutre », les privant de toute manifestation d’appartenance à leur pays et les excluant par ailleurs de la cérémonie d’ouverture.
Pour rappel, la Fédération de Russie a lancé en février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine, en réponse aux agressions et blocages répétés que subissent depuis 2014 les populations du Donbass de la part du gouvernement de Kiev soutenu par l’OTAN.
Questions :
1. Comment qualifieriez-vous la décision du CIO vis-à-vis des athlètes russes ?
2. Comment expliquer que les athlètes d’Israël, dont l’armée mène un programme d’extermination des populations civiles de Palestine (les immeubles d’habitation, écoles, hôpitaux et organisations humanitaires n’étant pas épargnés), et dont le premier ministre est visé par un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, soient autorisés par le CIO à participer aux épreuves collectives et à concourir sous leur drapeau ?
3. Selon vous, les États-Unis d’Amérique, dont les gouvernements successifs ces deux dernières décennies ont, de guerres impériales en occupations criminelles, ravagé le Moyen-Orient (Afghanistan, Irak, Syrie et Libye notamment), doivent-ils être inclus, au même titre que les autres pays, dans le projet olympique ?
4. D’après vos réponses précédentes, donnez une définition de l’olympisme en 2024 en la comparant avec le concept défendu historiquement par Pierre de Coubertin. Que constatez-vous ?
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir