Il est depuis longtemps possible de prévoir que cette haine enragée, qui depuis trente ans, chaque année de plus en plus fort, s’est allumée en Occident contre la Russie, brisera un jour la chaîne. Ce moment est arrivé. La Russie s’est simplement vue offrir le suicide, un renoncement au fondement même de son être, une reconnaissance solennelle qu’elle n’est rien d’autre au monde, qu’un phénomène sauvage et laid, un mal qui doit être corrigé. […] Il n’y a plus à se tromper — la Russie, selon toute vraisemblance, entrera en conflit avec toute l’Europe.
— Fiodor Ivanovitch Tiouttchev, 1854, à la veille de la guerre de Crimée.
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