Après le pèlerinage (2/2)

Après le pèlerinage (2/2)

Cette photo n’est pas issue du pèlerinage Paris-Chartres, pas même d’un pèlerinage d’Europe de l’Ouest. Comment le savoir ? Les dames sont bien habillées.
Il existe encore par chez nous des hommes suffisamment tartes pour s’enorgueillir de la « liberté européenne » donnée aux femmes, modèle à défendre coûte que coûte contre celui des Barbares disent-ils, mais avec les muscles des autres. La Civilisation réduite à la galanterie prépare sa mort comme jadis la Bretagne de 1913 était réduite au « matriarcat psychologique » juste avant de périr tout entière à Dixmude. La galanterie s’avère toujours mondanité, servilité, recherche masquée de quelque gratification par voie oblique. Son salaire est la domestication des hommes, la féminisation des hommes, l’assujettissement des hommes.

Nous apprenons que nos voisins de palier imposent le voile à leurs femmes, filles, mères, et que ces dames reçoivent une gifle lorsqu’elles dépassent les bornes. Jules Ferry, ce surmoi en nous inoculé par injection obligatoire, juge que cela est fort barbare. Mais lorsque ces mêmes voisins de palier apprennent que nos femmes, filles, mères, par la « liberté européenne », par la « galanterie », ont liberté de mœurs, ont droit de librement déshonorer leur famille, de ruiner par divorce leurs maris, ils jugeront que cela est fort barbare. Et qui des deux partis aura raison ? La perpétuation des générations, l’équilibre psychique des pères (réduits par tribunaux au statut de payeurs de pension privés de droit), la stabilité des mœurs, la transmission des gènes, sont toutes quatre des fonctions vitales au corps social, mais tellement amoindries que le pronostic vital est engagé…

Sommaire :

 L’éducation

- Le jeûne

- La dame du ressentiment

- La-place-de-la-femme

- La Forme

- Les générations futures

L’éducation

Après le pèlerinage, la marche s’arrête, on rentre chez soi et le culte devient
statique. On fait quoi, maintenant ? À peine aurez-vous fait un mouvement dans le sens de l’idéal chrétien que viendront jusque dans vos bras non pas les féroces soldats, prédateurs extérieurs connus et déclarés de la religion (eux se contentent de regarder et de ricaner), mais le phénomène interne des grosses dames tartuffes de paroisse (GDT), les aide-curé qui ont le doigt en l’air, les mères furieuses en surpoids et leurs maris chapons empressés, les cantinières à deux quintaux très fière du rata de midi, les empotées de la rue d’Ulm qui disent « maman » pour parler de leur mère alors que leur mère n’est pas dans la pièce. C’est l’énorme et aberrant problème ecclésial de féminisation, et la pire de toutes, une féminisation graisseuse, palabreuse, bordéleuse, impotente mais cramponnée à tous les aspects clés : mise en relation, éducation, carnets d’adresses, recommandation pour un poste, examen de potentiel mondain, validation, placement de table. Dans chacun de ces domaines c’est toujours quelque drôlesse échappée de cure thermale qui commande, cela dans une jouissance des commérages d’embrasure, des « mises au point » et des leviers secrets d’une bassesse, d’une mesquinerie inimaginables.

Dans toute organisation, le relâchement des standards produit la mère intrusive, la mère intrusive produit des efféminés passifs et des virils retirés du jeu, qui à leur tour ménagent davantage d’espace aux intrusions de la mère intrusive. Mécanique souterraine qui provient de la Synagogue et qui n’a rien à faire dans l’Église. Défaillance fatale dans un monde tout tourné vers « celui qui sait s’affirmer », arrêt de mort de la génération.

Premier poste : la catastrophique éducation scolaire chrétienne, y compris la soi- disant école privée hors-contrat, en réalité la planque des bourges trouillards qui fuient la racaille… mais bientôt rattrapés par le rap qui lui traverse les murs et les classes sociales. Des écoles ? Des concessions au Gynécée. L’école hors-contrat est la vérité en actes des idéaux mondains. Tenue par d’importantes dondons hurleuses et petits précieux efféminés, entièrement débilitante, républicaine, africaine, gaffeuse, inoffensive, c’est une école autoritaire, oui, mais par procédé, sans ce tact que confère le vécu sensible (vibration que les enfants même jeunes perçoivent très bien chez les adultes qui leur parlent). Une école bienveillante, oui, mais par mondanité, maternante et castratrice et toujours nimbée de la lâche crainte du jugement des mères, seules véritables directrices (par proxy de leur enfant roi), les désastreuses mères quadras démusclées étouffant des soupirs de porteur d’eau même pour monter dans la voiture tant leur digestion perpétuelle pèse lourd son quintal d’inertie graisseuse. L’éducation chrétienne actuelle même très-très-tratra est une manière de se raconter des histoires entre administrateurs « membres du haut conseil » chevaliers de la dînette complètement cocufiés et féminisés. Ils ont trop lu, trop ressassé le Moyen Âge, trop visité de monastères détruits en s’extasiant sur le plan alors que la guide devant eux avait des faux-cils, des faux ongles, des faux seins. Ils ne voient jamais, ces faux-culs, le concret des choses alors qu’il est là devant eux, là en train de leur hurler en cinéma muet combien grossiers sont les trucages.

Nous n’aimons pas la manière d’enseigner actuelle. Ce n’est pas la religiosité pépère du mythique abbé de Torcy, le réconfortant « ça va aller » du Curé de
campagne
aguerri et taiseux, très au courant de la condition humaine, surtout de la masculine. C’est l’estomac inquiet d’Ambricourt qui ne conçoit de pureté que par souffrance « rédemptrice » pendant que l’invasion décontractée se goberge sur ses scrupules, c’est le pathos efféminé, émotionnel des talas cocufiés, contractés, heurtés, remplis de bibelots. Insensibles aux notions de circulation fluide des ondes, ils sont des aliénés de la beauté, des étrangers aux choses de l’intuition. Ils font des sermons quand il faut faire des enfants.

Leurs prises de parole inopportunes tombent mal à propos, gaffes inconscientes de l’incongru et faiblard « chef » qui ne sait pas gérer, qui veut gérer, qui veut être « respecté », l’homme efféminé. Amenuisé, il a joué de sa faiblesse comme d’une dispense « à titre très exceptionnel » pour monter dans les grades, puis une fois parvenu, se conduit en tyran. Cela très analogue avec le modus operandi de certains envahisseurs, qui ne sont aujourd’hui forts que de notre pitié d’hier et se croient arrivés par eux-mêmes. Ainsi de la sociologie du quartier du Trocadéro. Ainsi des terrains de foot urbain. Canaille, racaille, même combat.


Voulez-vous éduquer les adolescents ? L’éducation des jeunes européens en milieu multiculturel violent de Laurent Ozon, tout est dans ce fascicule de quatre pages. À l’opposé, les désolantes dondons éducatives avec leur furie de vengeance inassouvie, avec leur stupéfiante muflerie de poissonnière hurleuse n’ont pas leur pareil pour démolir à vie les jeunes filles et les jeunes garçons de bonne race qui leur sont confiés. Quelques années scolaires de leur régime et vous obtenez ces petits adolescents procéduriers trouillards qui ne savent ni qui ils sont ni ce qu’ils doivent faire, ces maussades jeunes filles gâtées qui apostasieront sans scrupule à la première contrariété. Ils et elles n’auront connu de l’éducation religieuse qu’une mise en conformité toute scolaire avec une série d’exigences sous la pression de « maîtresses » catastrophiques. L’éducation religieuse, la vraie, dure toute la vie, et l’épître aux Corinthiens précise que les dames ne sont pas du tout qualifiées pour l’enseigner.

Quelle volonté mâle peut subsister dans un enfant après une dizaine d’années scolaires à obéir à ces grasses dondons protestataires ? Quelle force, quelle radicalité, quelle énergie, quelle estime de soi, peuvent encore vivre dans un enfant psychologiquement abusé par ces usurpatrices ? La réponse arrive 10 ans plus tard lors des premières confrontations physiques à la racaille et à la gent féminine amatrice de racaille. Ce jour-là, quand vient cette heure de vérité-là, il n’y a plus la maîtresse, « dame respectée » pour rendre les comptes des résultats de sa formation, elle qui était « très gentille ». On paie toujours très cher nous les hommes la déférence mondaine envers les dames « très gentilles ». Il faut toujours se méfier des gens que l’on tolère par gêne et pitié. À la première occasion, ils se vengeront de votre patience à leur égard sans gêne ni pitié.

La chrétienté c’est le gymnase, pas le gynécée. Quant à la Vierge Marie, l’Évangile nous enseigne qu’elle était voilée, calme, taiseuse, priante, soumise… et radieuse. Alors que veulent au juste tous ces pachydermes à prier Marie ? Qu’y a-t-il entre elles et Elle ? Entre la quantité (de kilos) et la qualité ? Puisque Marie était mince, et pudique, et taiseuse, pourquoi invoquent-elles Dieu par son intercession ? Si Marie est leur modèle que ne modèlent-elles pas leur silhouette, vêtement, langage, sur l’exemple dont elles se réclament ?

Pour rappel voici comment le Christ, notre modèle à imiter, s’adresse aux dames lorsque celles-ci prétendent s’impatroniser dans sa vie : « Qu’y a-t-il entre toi et moi ? », ou « Va-t-en et ne pêche plus », ou encore « Ne me touche pas ». Voilà un ton autrement plus sûr que le cafouillage de « galanterie » de nos chefs tratras lorsqu’ils s’adressent à la bonne du curé. Vous transigez sur la primauté des hommes en religion ? Vous transigerez sur tout par répercussion, par dominos psychologiques. Toutes les réalités visibles sont appuyées les unes sur les autres dans un monde invisible. Tout le monde comprend très bien les avertissements des légendes : Hélène de Sparte, les Sabines. Mais très peu assument d’agir en conséquence d’où certains ennuis hélas connus.

Nous avons grandi dans les années 1990 sous une propagande venimeuse contre les pères, désignés comme alcooliques, abusifs, distributeurs de coups de ceinture. Nous n’avons pourtant rien vu de tel, nulle part, en dix ans de travail en école privée à tout connaître des familles inscrites. Nous n’avons vu partout et toujours que la mère abusive, la mère mauvaise, la mère indigne, la mère déshonorante, la mère hurleuse, la mère dégueulasse de manœuvres, la mère cinglée, profiteuse, destructrice, et qui se fout absolument des conséquences de ses actes, entièrement protégée par les tribunaux et célébrée par les médias.

Les choses les plus sérieuses en matière d’éducation commencent exactement lorsque l’éducation scolaire vient de finir et que l’enfant devenu adulte construit son avenir seul dans un monde moitié indifférent moitié hostile. Toutes ces écoles à la con soi-disant tratra forment des intellectuels sur le modèle franc-maçon vieux de 150 ans, quand la seule voie porteuse, tracée par Thomas Arnold, consiste à forger le caractère dans une stricte séparation garçons/filles, loin des désastreuses mères surtout, dans une ascèse de Grec ancien tranquille, dans une apologie de la Providence, de la famille nombreuse, de la xénélasie et de l’excellence. Dans le chant, le sport, le discernement professionnel dès 13 ans, dans la mise à l’épreuve par « devoirs » comme dans la scène Homework, dans Fight Club. Forger le caractère signifie employer le tempérament naturel de l’enfant pour le bien commun : la Nature lui a donné de naître, Dieu lui a donné de vivre, la Tradition lui donnera de bien vivre.

En l’état actuel des choses que feront ces gamins une fois leur éducation finie, une fois au pied du mur pour « choisir des études » après des années de crétinisation sous chapons et maîtresses ? Quelle est l’espérance de vie de l’âme chrétienne d’un garçon de 18 ans logé en résidence étudiante d’une ville lointaine pour y « faire une école de commerce » ? Et d’une fille ?

L’école privée tratra est comme le pèlerinage de Chartres, elle s’aligne sur les exigences des nouveaux entrants qui veulent s’asseoir à la table toute prête pour eux, se croyant légitimes parce qu’ils ont seulement payé. Ainsi en est-il des paysans envahis par les néoruraux, de la France par les squatteurs, des civilisés par les barbares. Le pèlerinage de Chartres est une mini-société sauvée des années 60 noyées sous le Déluge et qui est en train de recommencer les catastrophes des années 60.

Nous sommes tellement pétris par Mammon que nous en avons oublié comme la Providence prend soin de nous. N’est-ce pas une chose très angoissante que de voir des jeunes de bonne race mais sans gravité, sans religion, chercher en ESC [école supérieure de commerce, NDLR] la voie la plus propice à leur faire vite « engranger du fric » ? Les aventures du cadre Berthier dans le film Une époque formidable disaient déjà tout. L’immense triche de « faire carrière », de « viser les hauts salaires » lorsqu’elle est étendue à une classe d’âge va forcément démultiplier l’immigration de bas salaires. La muflerie ESC de prétendre au titre de « cadre » pour encadrer, pour superviser ceux qui travaillent et jamais faire soi-même le travail porte en germe la pompe aspirante par importation massive de profiteurs qui vont bâcler le travail, écœurer les travailleurs du sol par bas salaire et les clients du sol par bas travail. Un peuple ? Un troupeau de cadres. Universités remplies « d’étudiants étrangers » aspirants cadres. Tous d’accord pour cette attitude quasi métaphysique : faire faire le travail par d’autres et s’enorgueillir de cela.

Le travailleur à son compte, autonome, l’ostréiculteur, le plombier, le carreleur, ces gens-là sont les vrais créateurs de richesse, les apporteurs utiles de valeur ajoutée. Et quelle misère leur font la police, les normes, le stationnement, le fisc…

Le juste châtiment pour avoir prétendu par des études encadrer les autres, c’est de devenir soi-même un précaire du tertiaire surdiplômé incapable, n’encadrant personne, et doublé dans la méchante compétition sociale par des ouvriers qualifiés bien payés dès leurs 25 ans.

Le jeûne

Quelle est la plus belle période de l’année liturgique ? C’est le Carême. On finit toujours par penser comme on vit. Nous pensons beaucoup plus clairement une fois délestés de nos excédents graisseux par un salutaire effort de privation. À force d’accommodement, d’adoucissement, d’enrobage féminin de toutes les prescriptions d’ascèse que reste-t-il à cet effort religieux ? Le jeûne deux fois par an (l’Avent et le Carême) n’est plus qu’un jeûne annuel. Ce jeûne est lui-même réduit à deux ou trois jours d’obligation considérés jeûnés sur quarante, et encore ces jours exceptionnels comprennent-ils chacun un repas et deux collations… Bref il n’y a plus de jeûne à moins de se forcer un peu.

« La guerre spirituelle » ! Propice trouvaille de nos comtesses de l’impossible qui ne tiennent pas la faim deux journées de suite. L’esprit et les actes.

Le jeûne obligatoire est comme un tamis qui permet de trier le bon grain de l’ivraie. Sagesse du calendrier catholique traditionnel : les jours maigres, les jours gras, nous donnent de manger un jour sur deux chaque semaine. C’est un objectif réaliste, offert chaque année à qui veut l’atteindre. La pratique religieuse est une course de fond spirituelle, et pourtant très physique. Il y a ceux qui courent… Et il y a les « pèlerins non marcheurs », comme on dit. On verra bien si les Grosses Dames Tartuffes (GDT) de paroisse, toujours pressées de parler, auront perdu chacune leurs 30 kilos surnuméraires entre le mercredi des Cendres et le samedi Saint pour mesurer en actes la ferveur dont elles se réclament… Et qu’elles prêchent aux autres ! Il faut cesser la servilité, la phraséologie diplomatique efféminée romagnole. Intimer le respect à ces Grosses Dames Extraverties (GDE) et si elles se prétendent dévotes quand même, on les autorisera à revenir le samedi matin munies d’échelles de 15 mètres pour enlever les toiles d’araignées des vitraux afin de vérifier leur ferveur, ce ne sera pas du luxe vu l’état dans lequel sont laissées les chapelles.

Ces deux moines remettent les idées en place et replacent les actes réels au bout des idées. Que leur dire à part un grand merci pour l’exemple qu’ils donnent ? (vidéo en anglais non sous-titrée)

La dame du ressentiment

En matière de gestion de ses filles du sol avant mariage, un pays envahi dispose de deux options : le couvent ou le bar à putes. La majorité des envahis trouve la seconde option plus conforme à leur sens de l’honneur, nous pas.

La nature nous avertit assez en la personne des jeunes filles : ravissantes à dix-huit ans, combien sont méconnaissables dès leurs vingt-cinq ans passés ? Et à trente ans, à quarante ans ?… La jeune fille tournée vieille fille est une saccageuse redoutable qu’il faut tenir à distance par la technique des hommes de cour du XVIIe siècle, hommes « polis et durs », sans quoi elle vous pourrira la vie.


Ce que l’on a pu nous tourmenter par le concept d’homme du ressentiment ! Comme quoi nous serions « dans la haine », que le sous-homme s’agiterait peut-être en nous. Fabuleux cadenas de fermeture de gueule pour esclave à basse estime de soi inhibé par philosophie du soupçon. Si ces esclaves veulent respirer à nouveau, je leur dirais d’être impitoyables envers la dame du ressentiment. Ces jeunes filles tournées vieilles filles qui vivent pour se venger de leur propre sottise, ces corps débilisés mais tyrans absolus, ces impotentes d’avoir bouffé mais qui rebouffent encore, ces enfoncées dans le mur qui refusent de se réformer, ces difformités exemptées de sport par « dispense très exceptionnelle »… n’ont pas à souiller même une seule seconde la vie de la jeunesse chrétienne.

Nulle religion, nulle tradition n’est possible, n’est imaginable, qui ne commence par châtier sans pitié tous ces quinquagénaires gynécées crasseux graisseux grotesques, qui ne commence par chasser loin, très loin, ces dangereux Majin-Bou à ventouse chercheuse, à bien rosser, à bien fouetter les prétentions de ces limaces métaphysiques rampant sur nos mansuétudes en période de chômage aggravé, à bien rabattre le sale caquet preneur de confiance de ces très coûteuses hurleuses bouches inutiles dévoreuses de fric, rumineuses de seume, recracheuses de discordes inextinguibles sur braves gens qui ne remontent jamais la chronologie des événements.


Pour retrouver la vie religieuse proprette, joviale et simple de notre enfance, quel strigile sera assez précis pour racler les suints huileux exsudés des pores de ces oisives batraciennes sudoripares épuisées d’agiter leur éventail ? Quel grattoir, quel papier de verre, quelle paille de fer sera assez rêche pour poncer jusqu’à l’arasement les dépôts verdâtres laissés par la crue de ces marécages putréfiés ? Quelle juste proportion de vinaigre et de soude produira une réaction chimique assez effervescente pour détartrer cet ignoble enduit, pour lisser ce crépi de studio marseillais hérissé sur nos fresques de Giotto ? Pour quelle granulométrie de quelle pierre ponce râpeuse, pour quel degré de rugosité abrasive faudra-t-il opter lors du grand décapage qui nettoiera une fois pour toutes l’épandage solidifié des lisiers de porcherie projetés par ces truies hurleuses, bonnes qu’à saccager, qu’à bâfrer, qu’à digérer des passe-droits exceptionnels, vautrées dans leur purin de certitudes ? Quel rinçage final, quelle purgation, quelle cure de lavement par eau de Vichy multipliée par Saint-Yorre-Chasseresse-d’impuretés saura déboucher l’occlusion, détacher ces mollusques fossilisés sur parois hospitalières, histoire que l’on chie ces corps étrangers pêle-mêle aux ordures pour de bon, que l’on tire enfin la chasse, que l’on se relève finalement soulagés d’une tonne, leur tonne qui vivait sur nous, et que l’on passe à autre chose ?

Nos jacasseurs sur Vatican Double, quand il cherchent les coupables, les dignitaires de la très compétente hiérarchie catholique, remontent toujours à Adam jamais à Ève, ils voient Borgia, jamais Syna. Puis, quand ils comprennent tout de même que c’est de ce côté-là que le mal est entré dans le monde, ils se rétractent apeurés : « Tout compte fait ne cherchons point de coupable ! Le mal est fait ? Tant pis ! Désormais il nous faut aller de l’avant, hardis petits boy-scouts ! », entendez en avant vers l’Afrique, le Gynécée et le Wesh-Versaillais. « Ah ! tiens, toi tu es costaud tu vas nous aider, tiens ! ». Et la Grosse Dame Extravertie (GDE) désigne au gentil Thomas 100 kilos de brol à transporter, pour tester s’il sera lui aussi soluble dans le Gynécée.


Le monde claque des dents ? Je prétends que le transsexualisme mondain est indexé sur le mélange des garçons et des filles dans les églises chrétiennes. Et sur les reprotoxiques ! Mais la mixité est un reprotoxique social, un perturbateur, un inhibiteur, un empoisonneur autant redoutable que le plastique alimentaire. La tradition consiste à séparer pour mieux préparer la rencontre. Le monde claque des dents ? Le monde est irrespirable à proportion des baissages de froc de tous ces sels de la terre affadis.

La place-de-la-femme

On connaît les péchés de paresse, de gloutonnerie, les sept péchés capitaux. Eh bien il faut rajouter le péché de connerie, qui procède par accumulation de superflu. Comme on meurt peu à peu d’asphyxie au monoxyde de carbone on peut périr de brol, de graisse, de bavardage, de bibelots, de saccade, de heurts, de concession. La graisse c’est l’accumulation de fausse monnaie dans l’économie du corps, c’est l’inflation, c’est la dévaluation de soi-même. Vive la politique d’austérité ! Et honte au laisser-aller, honte publique.

Jeunes convertis, méfiez-vous des bobonnes du curé. Vous horripilez, sans vous en douter, ces sacs à ressentiment. Elles ne peuvent avaler le reproche que vous leur faites à votre insu, ni le digérer, ni rien digérer d’ailleurs d’où leurs rumination de coups bas, leurs commérages gastro-œsophagiens par renvois acides, et leurs excédents inévacués qui les contraignent à se porter elles-mêmes deux fois en soufflant comme des vaches méthanières.

Aller à la messe nous est parfois pénible, nous n’aimons pas toujours cela, mais qu’importent nos états d’âme passagers. Nous y allons par devoir, pour « rendre nos respects » au Maître de nos vies chaque semaine. Ces statues sont désespérantes, ce carrelage noirâtre est désespérant, ce marron mobilier XIXe siècle est désespérant, ce sont là des choses acquises, très bien. Complaisance dans la médiocrité, dictature des gougnafiers sur les esthètes, chants démusclés dans les aigus, accompagnements bâclés, neurasthénie flottante, tout cela est connu, très bien. Pourtant, il faut accepter cet agenda, cet ordo, et il portera des fruits.

Mais en des temps de dénatalité publique, la seule grande épreuve en matière religieuse, et tous les débats « République contre islam » l’ont assez montré depuis les années Dantec chez Ardisson, c’est la place de la femme, la tenue de la femme, les droits de la femme. Tous nos divorcés, ruinés, cocufiés, porteurs de matrones, réceptacles à hurlements, encaisseurs d’affronts, épongeurs de dettes… ne savent se cabrer vraiment que sur un point (eux si doués pour transiger), ne savent récriminer contre Ismaël que sur une ultime ligne de défense, et c’est ?… C’est la place-de-la-femme, ah ! ah ! Le Tradi est accroché à l’omnipotence de sa cantinière « chrétienne » de 500 kilos en legging pérorant ses exigences, il y tient comme à la messe, beaucoup plus qu’à la messe. Pour lui, il n’est de société chrétienne pensable que sous forme d’un gynécée de bavasseuses dans un décor de bibelots et de fleurs en plastique, grignotant des biscuits sucrés avec le chauffage à fond et la buée sur les vitres, son esprit ne conçoit pas de réalisation plus aboutie de la chrétienté triomphante.

Il est très normal que la question cruciale soit la femme en des temps d’apostasie et de stérilité massive puisque la religion est une ingénierie sociale de perpétuation d’un peuple et la femme la garante de la prodigalité du peuple, de l’honneur du peuple, de la stabilité du peuple. Est-ce vraiment trop espérer pour nos jeunes : la jeune fille européenne à marier, chrétienne, bien élevée, bien habillée, et c’est tout.

Le sens du combat, c’est la continuité du peuple français de souche. Il suppose l’honneur du peuple par la vertu des jeunes filles ; la catastrophe a commencé lorsque les FDS ont rejeté ces protections de leur identité par esprit de répulsion envers une pudeur traditionnelle soudain vendue comme expression d’arriération orientale.

La putification tranquille n’est pas européenne mais anti-européenne et mise en place comme telle, c’est du miel attracteur de mouches, excitateur d’agressions, pour le pillage d’un peuple qui ne comprend rien parce qu’il persiste à vivre envahi aussi libéralement que lorsqu’il vivait libre.

Il y a davantage que l’honneur de la jeune fille dans sa pudeur vestimentaire, c’est l’honneur de son nom de famille, et au-dessus encore se trouve l’honneur du peuple c’est-à-dire la continuité incorrompue des générations du peuple dans le temps. Nous aimons regarder les filles mais entre hommes civilisés, de la même race que les filles regardées, et souverains sur un territoire.

Les jeunes Français chrétiens idéalistes, privés de leur alter-égale, se jettent dans le séminaire et c’est une catastrophe pour les générations futures. Il est beaucoup plus crucial par les temps qui courent de devenir père de famille de douze enfants.

Dès lors qu’une religion admet que la femme religieuse puisse jacasser tête découverte en public, faire carrière, engueuler l’homme « d’égal à égal », c’est que tout est fini. Quelle que soit la prétendue croissance du nombre d’inscrits, ce sera une croissance par la honte. Une telle faute à un tel endroit en une telle époque, après tous les vivants avertissements reçus depuis mille ans, après tous les traités de philosophie pratique qui ont tant insisté sur ce point (Plutarque, Ovide, Aristophane, Juvénal, Tertullien, Chrysostome)… est une transgression qui engage l’intégrité même des souches raciales du peuple emmené dans le ravin par mauvais bergers.

La femme religieuse de 25 ans qui « s’interroge sur sa foi » avec des mots de vidéo TikTok (« comment se rebooster sa foi ? »)… n’a rien compris, n’a rien à faire dans un pèlerinage religieux traditionnel et ceux qui l’y tolèrent, vendent à crédit ce pèlerinage au monde avant de se faire racheter à bas prix et ficher dehors à leur tour.

Qu’est-ce donc que la place-de-la-femme, si l’on ôte l’écriteau sous la peinture d’art abstrait ? Quel résidu à sec demeure après évaporation des mots d’explication ? Probablement le pèlerinage 2024. Comment alors « répondre de l’espérance qui est en nous » (1Pi3:15) face aux Mormons, aux Amish, aux témoins de Jéhovah, et même aux religions non chrétiennes qui en matière de vêtement se tiennent cent fois mieux que nous ? Tout ce chemin tradi pour se conformer finalement au degré d’élégance d’une présentatrice de KTO TV, avec pour doctrine une page du journal La Croix. Les dondons de paroisse, ces excellents épouvantails placés devant les baptistères pour en interdire l’accès aux convertis sérieux, si elles sont laissées en paix, égareront par leur seule présence les derniers désirs de conversion.


La honte… la honte. J’ai honte. Quel spectacle à vous faire rentrer sous terre de honte que la sans-gêne dame palabreuse et sa version jeune ,la « tradi en jean » donnée en pâture au monde. Si telle est la tradi, que sera la moyenne ? C’est déshonorer la vraie foi, c’est se déshonorer soi-même, c’est déshonorer les hommes religieux. Zéro conscience de soi, zéro sens du groupe. Cette honte absolue : lorsque les moines tonsurés du Barroux, ces saints hommes, sont forcés de côtoyer trois jours durant cette pouillerie de hurleuses en sueur beuglant des chansons de colo, sans personne pour oser formuler une objection.

Personne n’oblige ces futures GDE à venir dans un pèlerinage religieux traditionnel. Ceux qui les y admettent sont les vrais salopards de l’affaire, il est vrai. Si ces « chefs » avaient un tout petit peu de courage face au monde, ils restreindraient le pèlerinage à 5 000 personnes propres plutôt qu’à 15 000 touristes. C’est toujours le nombre et « l’ouverture » aux bas standards qui perdent les causes nobles. Voulez-vous retrouver le fameux sens du sacré ? C’est simple. Commencez par parler comme à l’entrée d’une église orthodoxe. « Pas de voile ? Pas de jupe longue ? Tu n’entres pas ici ». Cela calmera les ardeurs de plus d’une instagrameuse.

Incapables de faire respecter les apparences extérieures même pour soixante minutes dans l’enceinte sacrée d’une église lors de l’office le plus saint de la semaine, ces « chefs » seraient les dirigeants légitimes de milliers de jeunes chrétiens ? Même séparer les hommes des femmes à l’église, ce tout petit signe vérifiable de respect du sacré qui permet à un adolescent de voir l’autel devant lui quand il prie et non le cul d’une dinde, cela aussi ils l’ont laissé gâcher dans le pêle-mêle foutoir « évolué » de leurs goûts invertis. Et quand sonnera l’heure des comptes, invertis et divertis, où seront vos convertis ?

Tout ce trop connu foutoir de bourgeois-bordel antiphysique « pas fixé sur le matériel » doit être démantelé intégralement avec ses pourvoyeurs. Six décennies de palabres vaticandaires sur la liturgie comme ci ou comme ça ont fait diversion : à force de regarder l’autel on ne voyait plus la dégradation de l’assistance.

Notre idéal esthétique religieux ? Des corps minces sous des vêtures nettes, des visages graves, très au courant du tragique de la vie et de la condition de l’homme français en France, des personnes frugales sur lesquelles un parasite ne trouvera rien à manger, des vies sobres toutes de rusticité avec l’extérieur, toute de douceur avec l’intérieur.

La forme

Tout ce qui est frugalité diététique, soin et restriction du langage, voile, modestie du vêtement, ascèse de l’emploi du temps sont des standards d’intelligence de la vie quotidienne, des techniques de contention de la forme pour la maintenir, la muscler, la former à subsister beaucoup avec peu d’apport. La rusticité révulse nos tendances naturelles au plaisir, mais le plaisir est un dissolvant puissant, alors que le travail lorsqu’il est bien mené, est encore plus agréable que le plaisir. Moyens de supporter la rusticité ? D’abord l’état d’esprit du zèle religieux, la conscience de l’invasion, le fanatisme pour un idéal de beauté. Puis investir ou dépenser l’argent mais ne pas le thésauriser, pratiquer le chant, les travaux physiques, la création, l’action concrète sur les choses, le sport, la baignade, le massage. Se parfumer, porter des vêtements choisis, manger moins mais mieux, avec un service parfait à table. Petites récréations.

Si vous transigez sur la form,e peut-être garderez-vous dans certains cas la foi en vous-mêmes, mais au-dehors de vous, l’exemple vivant que vous rendez portera témoignage contre votre foi, abaissée à proportion de l’abaissement de vos standards. « Fi du regard des gens ! », direz-vous… Pardon ce n’est pas vous qui serez souillé mais l’honneur de la foi que vous croyez représenter correctement. L’exemple catastrophique des matrones de paroisse et autres déjetés a six décennies d’éloquence derrière lui : ce ne sont pas eux-mêmes qu’ils minent mais l’être collectif et le rayonnement extérieur de l’être collectif. Ils n’ont qu’à paraître pour repousser les indécis, fatiguer les candidats, inhiber les convertis, écœurer les braves gens, confirmer les infidèles, rassurer les athées, et, comble de la catastrophe, retourner les jeunes qui pourraient faire de belles familles chrétiennes pour les pousser dans la stérilité eux aussi, dans l’inversion, dans l’apologétique adverse, etc.

La forme sans ascèse se dégrade ; qui ne se réforme pas en permanence se déforme. Le combat spirituel consiste à se réformer soi-même chaque jour toute la vie.

Dès lors l’Église se dépeuple, la démographie française baisse, l’invasion se répand. L’ascèse et la rusticité, le voile et le clanisme, bref l’esprit de clôture sont les seuls rapports au monde fructueux en temps d’invasion. Ceux qui ne comprennent pas cela se condamnent à dispersion, à dilatation de mousse expansive : après l’illusion de l’ivresse vient la dépression du réveil et de la casse à rembourser, des embrouilles à régler.

Plus de frontières ? Clôture. En période de frontière sûre point besoin de clôture. Or les vingt millions de vrais Français qui restent dans le pays vivent dans leur majorité encore comme s’ils étaient protégés par une frontière, d’où leurs ennuis, hélas : filles menacées ou « consentantes » (pire), pères déshonorés, garçons isolés, personnes âgées recluses, enfants maternés, etc.

1660 : l’Europe catholique sombre dans le bibelot, l’angelot, le mobilier Contre- Réforme pendant que l’Amérique, sobre et vêtue de noir commence son essor. Dans l’Église, seule la longue tradition est restée sobre. La tonsure des moines du Barroux. Les Beaux chants dans les graves (Credo III, Gloria IX, Lauda Sion, Veni Sancte), la liturgie, l’étiquette, un restant d’ordre. Et pour l’avenir ? Le vêtement hiératique dont le scoutisme de notre jeunesse a fourni les standards intemporels nous aide à concevoir un vêtement laïc régi par les critères d’un uniforme. Quittez cet habit et d’autres le revêtiront selon leur culture.


Patrick Buisson était l’un de ceux qui avait le mieux compris l’ingénierie sociale de la religion de l’Alcoran. L’ismaélisme est l’impression en creux des vices blancs : fanatisme contre neurasthénie, honneur par les femmes contre soumission par les femmes, cocufieur contre cocufié, prolifération contre stérilité, tranquillité contre anxiété, famille contre individu, etc. L’ismaélisme est un signe que personne ne veut lire. La réaction d’orgueil athée à l’ismaélisme accentue les vices des Blancs : « Eux pas d’alcool ? Eh bah nous, alcoolisme, ah ah ! Eux pas de porc ? Eh bah nous, charcuterie industrielle nitritée, ah ah ! Eux pas d’érotisme ? Eh bah nous, filles ouvertes et pornographie, ah ah ! Eux familles nombreuses ? Eh bah nous stérilité », etc. Tout faux.

Revenons à nos chefs tratras. Ont-ils obtenu sur le plan de la diplomatie cléricale interne, en quarante ans, une seule victoire sur les modernos ? Où sont les miracles promis ? Où en est la « lame de fond », la reprise en main promise par les nouveaux contingents de « prêtres pour l’Église » des paroisses dépeuplées ? Les pires saccageurs archéo-maçons ont tout détruit devant vous jour après jour et vous n’avez rien fait. Pas une seule fois vous n’avez organisé de rendez-vous surprise avec un « évêque » attendu en bas de son local, ou seulement sa confrontation avec les fidèles écœurés, pour qu’il assume en pleine lumière cette fois.

Toujours, c’étaient ces « textes », ces « documents produits en réponse à… », le détroussage par le prestige du baratin et des « procédures prévues » quand la conduite des brebis est une chose physique très concrète, dans laquelle les points de droit canon ne servent qu’à occuper l’adversaire courbé sur des paperasses pendant qu’il se fait rafler tout le terrain, là, devant lui, autour de lui. D’immenses lacunes de la cléricature en temps d’invasion la laisse toute hébétée : qu’est-ce que la race ? Qu’est-ce que la race blanche surtout, et d’où vient-elle ? Le caractère récessif des gènes clairs est-il une théophanie des dogmes du péché originel et de l’immaculée conception ? Quels sont les droits particuliers des Blancs, notamment français, au sein d’une Église qu’ils ont plus que largement contribué à bâtir ?

Mais le docteur en droit canon était, je m’en souviens, tout enorgueilli d’être invité par l’histoire à se prononcer sur la validité de tel sous-synode, sur la teneur, sur la valeur hors-cathèdre de tel clin d’œil… Il était gras, et lent, il allait de plus en plus vers le gras et le lent, champion des bonnes manières à table, aux solennels dîners de très sérieux manieurs de dînette, il étonnait les convives grosses dames par sa vertu de patience, d’obéissance, il devait l’emporter, c’était certain, au nom de l’avenir de l’intelligence, lui le très savant, très lent, très tratra prélat. Quinze années ont passé qui ont digéré, oublié ces cabotinages.

Quant à ce tratra directeur d’école, par exemple, il « ne voyait pas le problème » d’affubler son établissement d’une équipe pastorale entièrement africaine. En apparence, monsieur le directeur restaurait hardiment l’enseignement chrétien viril. En réalité, la jeunesse européenne sous sa responsabilité apprenait en toute confiance à s’agenouiller devant des Noirs et à ouvrir la bouche pour communier, point, et monsieur le directeur n’y voyait nulle bizarrerie, ceci malgré cinquante ans d’invasion, agression, colonisation, après quarante ans de métissage industriel sous propagande de guerre, après trente ans de pornographie ciblée, après trente ans de hagra sur les babtous, ceci en pleine affaire Black Lives Matter, mais vraiment aucune obscénité ne pouvait éveiller de sursaut vitaliste chez ce membre sec de la confrérie des bûches. Lui et tant d’autres chefaillons sont intrinsèquement des bourgeois pépères, des puceaux de la rue qui méprisent le terrain réel. D’où leurs gaffes grossières, d’où le panneau en grands caractères dans l’entrée, « PROGRAMME DE LA TOURNANTE DES SERVICES », agrémenté d’un supplément « SAMEDI ÉRECTION DU PILASTRE DE CALVAIRE ».

Les générations futures

Dernières choses. « Les Américains ceci, les Américains cela », disent-ils… D’abord, l’Amérique, ils n’y sont jamais allés. Une seule paroisse américaine recèle dix fois plus de saints inconnus que l’ensemble de nos crasseux palabreurs ceinture noire de casuistique. Et puis d’une manière éclatante, irréfutable, les catholiques américains sont les plus conséquents, les mieux éduqués, les mieux habillés, ils engendrent les familles les plus jolies, les plus proprettes, les plus capables de toute l’Église universelle. Cherchez-vous un modèle de société, une ingénierie sociale catholique qui ait connu quelques succès, une éducation du caractère qui sache former des chrétiens forts et des chrétiennes gracieuses ? Cherchez en Amérique, lieu des erreurs mondaines, donc lieu des exemples chrétiens régénérants.

La religion est le véhicule d’un peuple à travers le temps. Un peuple a donc un intérêt à garder sa religion. Les vertus sont invisibles, les formes sont visibles, ensemble elles garantissent la solidité du véhicule à travers le temps. La religion relie la créature à son Créateur et propose d’atteindre un idéal céleste par un idéal terrestre.

Les hommes peuvent bien se faire autant qu’ils le veulent des prédicateurs érudits, des exégètes, des docteurs, des « hommes de science », des savants, des frères prêcheurs… Les hommes peuvent s’agiter autant qu’ils le veulent, s’ils sont célibataires, le véhicule n’avance pas. Seule l’union avec une femme permet au véhicule de traverser le temps, par la naissance des enfants. C’est cela qui a aiguillé certains théologiens vers une comparaison de la rencontre de l’homme et de Dieu avec la rencontre de la femme et de l’homme : en somme, l’Alliance, c’est le mariage monogame et monothéiste ; la femme, lorsqu’elle est la bonne, c’est Dieu, puisqu’elle vous choisit, vous sauve, qu’elle connaît vos secrets, que vous travaillez pour elle, qu’elle vous juge, et que par la maternité elle vous ressuscite.

Mais trêve d’hypothèses romantiques. En société multiculturelle, la « guerre des berceaux » est le vrai nom de la société, guerre dont l’issue repose sur l’ingénierie sociale que développe telle ou telle religion et l’on sait depuis les années 60 libanaises que la religion chrétienne entretient dans ce domaine une légèreté catastrophique : chasteté des hommes et liberté des femmes, indifférence dévorée par l’athéisme et le sunnisme, manipulée par le talmudisme, massacrée par la loge, la fécondité chrétienne parvenait bientôt à peine au renouvellement des générations. L’accès à la bourgeoisie qui suppose une prééminence de la carrière sur la famille achevait de tout détruire.

Les enfants appartiennent aux seuls pères. Ils sont portés par les mères, confiés aux mères, parfois élevés en partie par elles mais n’appartiennent ni à l’État ni à la mère, ni aux tribunaux, ni aux francs-maçons, ils appartiennent aux pères seuls jusqu’à leur majorité.

Nous goûtons au suprême, la beauté physique. L’excellence de la créature est l’indice de l’excellence du Créateur. Mais cette beauté physique est pour nous ; c’est-à-dire que monsieur Durand épouse mademoiselle Dupuis, qu’il n’y a pas de « marché ouvert » au tout-venant, pas de rencontre laissée au hasard de prédations externes et de libéral haussement d’épaules alors que c’est le point le plus capital d’une vie, dans la chaîne des vies, dans le temps. Et pour que monsieur Durand épouse à 18 ans mademoiselle Dupuis et lui fasse vingt enfants, nous ne reculons devant aucun moyen, nous les prenons tous, surtout ceux qui font sursauter nos « cathos » tranquilles : zéro écran, vêture de mormon pour les filles et régime de spartiate pour les garçons, habitat modèle Orania et enseignement modèle Martinerie multiplié par internat de Sarlat 1920. Garde du langage, cours de dialectique, de langues étrangères, de lutte et de boxe, d’athlétisme, de bricolage et d’esthétique fonctionnelle de l’habitat. Les enfants aiment l’éducation exigeante car ils aiment être pris pour des adultes, mais pour cela il faut les débarrasser de leurs catastrophiques mères.

Nos plus beaux souvenirs de vacances, enfant ? Le scoutisme, loin de tout, sur les routes et par les champs, en France, il y a longtemps, quand on chantait Les
Cosaques
. C’est suffisant pour demeurer fidèle toute une vie ? Si Dieu veut ! Et avec ces lignes de Gustave Thibon, nous n’aurons plus rien à craindre.

« Restez à jamais fidèle – contre l’univers entier et surtout contre vous-mêmes – à ce que vous avez entrevu et désiré durant les heures les plus pures de votre vie. »


Lounès Darbois

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À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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