OK Boomer, oublions le fait que le français actuel sonne très mal, part dans tous les sens (écriture inclusive mais pas seulement, écoute parler n’importe qui et prend Beatrix de Balzac, et pleure ta vie perdue) s’appuie sur des voyelles et des nasales inaudibles par vent léger, oublions les scories, les liaisons que plus personne ne fait et on pige plus que dalle, le participe présent inutilisé car dysfonctionnel by design et les trois groupes de verbe ; Que fait-on de la langue, on en parle, ça ? Le réservoir idiolectique français est d’une pauvreté affligeante, cette langue est sèche comme le lit d’une rivière mourante, les français ne peuvent pas échanger trois phrases sans s’engueuler, il n’y a pas d’expression commune, des décennies de dictée télévisuelle nous ont transformé en un troupeau bêlant de moutons vénères.
Mais t’as raison, continue à te pogner sur des fantasmes comme quoi le français, actuellement un véritable accident ferroviaire linguistique, est « mieux que l’anglais » ça fait vachement avancer le shmilblick.
C’est ce genre de mec qui nous ont collé la disposition AZERTY. C’est ce genre de mec qui a décidé qu’on tapait plus souvent » ; » que « . ». Des siècles perdus.
On pourrait parler une langue rapide, drôle, dépassionnée, moins personnelle, mais nan. Ces grammairiens à la petite semaine, que fustigeait déjà Erasme sur son âne au moyen age, gardiens du temple médiatique et donc de comment-es-ce-qu’on-cause nous l’interdisent.
Misère, nan mais toute cette génération, par pitié, fermez-là, puisqu’apparemment, vous n’allez jamais crever. Regardez dans quel état vous laissez mon pays, ma langue, ma culture, mes amis. Quand j’entends ça ça me donne envie de reparler breton.
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