Il apparaît donc que les kanaks n’ont rien contre les Français de souche. Ils contestent simplement le mépris que leur jette à la figure le pouvoir politique en laissant entrer des illégaux et en cultivant leur marginalisation sociale, notamment dans le secteur du travail et des institutions. Alors, ils se révoltent.
Le PB est que l’indépendance de la Nouvelle Calédonie ne saurait être une solution, car si cela devait arriver, c’est les puissances proches qui viendraient se jeter sur le caillou, pour des raisons, notamment, de ressources naturelles (la Chine évidemment, pour le nickel). Jamais les kanaks ne seront totalement indépendants, leur île regorge de trop enjeux géopolitiques pour être délaissée des puissances étrangères en cas d’indépendance.
De toute évidence, partout où subsiste l’empire colonial de la France, partout il n’y a que chaos, misère et destruction (Mayotte, Réunion, Afrique francophone etc). Je rappelle que la tradition française a été historiquement une vie en harmonie avec l’indigène, jusqu’à faire de lui un bon Français, comme cela a été le cas en Nouvelle France au XVIIe et XVIIIe siècle. Et jusque 1815, la France était assez respectée à l’étranger, tant pour son armée que pour sa langue et sa culture (il suffit de lire Tolstoï pour le comprendre). Depuis 1815, et a fortiori depuis 1871 voire 1940, elle est méprisée pour son armée, mais aussi, et c’est le plus tragique, sur le plan de la culture : quand on voit que le livre le plus vendu en France est une BD, et que le Français moyen n’est pas capable de différencier « Eugénie Grandet » d’un vulgaire truc avec des dessins dans des cases, ya de quoi être meprisant, malgré un résidu d’admiration de l’étranger à l’égard des gloires philosophiques ou artistiques de la France du passé.
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